Santé & Médecine

Traitement de la BPCO sans ordonnance – médicaments contre les symptômes de la BPCO

bronchien La BPCO ou broncho-pneumopathie chronique obstructive est une maladie respiratoire chronique provoquée par une inflammation et une obstruction permanente et progressive des bronches. Très fréquente chez les fumeurs, la BPCO n’est souvent découverte que lorsque les dégâts provoqués par la maladie sont irréversibles.

Acheter les médicaments pour traier la BPCO sans ordonnance

docteur Il est possible d’acheter les médicaments pour traiter la BPCO en ligne sans prescription du médecin en pharmacie en ligne. À coup de la création d’une ordonnance en ligne par un diagnostic à distance, l’achat des médicaments sur ordonnance est légalement admissible. La base juridique est le règlement de l’UE sur la mobilité des patients.

Après avoir complété une fiche du patient, le médecin va achever l’ordonnance en ligne et la pharmacie par correspondance expédie le médicament souhaité.

Vous pouvez commander les médicaments pour traiter la BPCO chez les pharmacies en lignes suivantes:

Achter les médicaments pour pour traiter la BPCO sans ordonnance en ligne en Europe

  • Achter des médicaments sans prescription en ligne est légale en France
  • La directive européenne sur la mobilité des patients autorise l’achat de médicaments délivrés sur ordonnance, tels que des antibiotiques, par télédiagnostic dans d’autres pays de l’UE
  • Vous devez remplir un questionnaire en ligne pour obtenir l’ordonnance en ligne.

Liste des médicaments pour le traitement de la BPCO

dokteronline Les suivantes antibiotiques et médicaments sont disponibles chez DokterOnline

  • Combivent
  • Eklira Genuair
  • Ipratropium Steri-Neb
  • Seebri Breezhaler
  • Onbrez
  • Respontin
  • Salbulin
  • Spiriva Respimat
  • Spiriva
  • Anoro

Qu’est-ce que la BPCO ?

Triste constat, la BPCO est encore une maladie peu connue alors qu’elle touche de plus en plus de personnes en France. En 2000, le nombre de personnes atteintes de cette maladie était estimé à 1.7 millions, ce qui faisait approximativement 4.1 % de la population. Cette maladie touche les fumeurs, le tabagisme actif étant la principale cause.

Aujourd’hui, cette maladie touche de 5 à 10 % de la population adulte, ce qui fait 2 à 4 % de personnes, et dont les 30.000 ont déjà atteint le stade de l’insuffisance respiratoire chronique qui nécessite une assistance ventilatoire ou un traitement à domicile par oxygénothérapie. La BPCO est un véritable problème de santé publique du fait qu’il cause pas moins de 15000 décès par an. Les prévisions de l’Organisation mondiale de la santé concernant la BPCO sont alarmantes. En effet, l’OMS estime qu’en 2020, la BPCO deviendra la troisième cause de la mortalité et la cinquième cause des handicaps dans le monde.

Les causes de la BPCO sont nombreuses. Mis à part les facteurs environnementaux, la BPCO peut également être d’origine génétique. Mais en principe, la BPCO est provoquée par :

  • Le tabagisme : plus de 80 % des cas de BPCO sont provoqués par les cigarettes. La consommation tabagique même réduite est directement liée à l’apparition, l’évolution et à la mortalité de cette maladie.
  • L’exposition professionnelle aux polluants : l’exposition professionnelle à certains polluants tels que les solvants, la poussière de silice, le ciment ou les gaz toxiques sont des facteurs de risque.
  • La pollution : la pollution par la fumée et la pollution domestique sont aussi incriminées.
  • Les infections qui datent de la petite enfance : on estime que les infections broncho-pulmonaires peuvent aussi contribuer à l’apparition de la maladie.
  • Le patrimoine génétique : précisons que tous les fumeurs ne vont pas être touchés par cette maladie. Plus de 70 % des fumeurs seront épargnés.

Fort heureusement, il est possible de déceler précocement la présence de la BPCO dans l’organisme en effectuant une mesure du souffle via un spiromètre. Malheureusement, cet équipement n’est disponible que chez les pneumologues. Cependant, les débitmètres de pointe qui sont utilisés dans le diagnostic de l’asthme peuvent constituer une première étape d’analyse pour les personnes qui sont dans le doute.

Si le résultat montre des mesures anormales, il faudra se rendre auprès d’un pneumologue pour des tests par spirométrie. Le mieux serait de repérer la maladie avant que l’essoufflement n’apparaisse. Les résultats de la spirométrie permettent de déterminer le stade de la maladie et de déterminer un pronostic pour la personne atteinte. Pour évaluer la sévérité et l’évolution de la maladie, une radiographie et un scanner devraient être programmés.

Lorsque la maladie n’est pas prise à temps, elle engendre un emphysème qui autrement dit est l’altération du tissu élastique des poumons. À partir de là, la BPCO se dirige vers une insuffisance respiratoire qui entraine l’amenuisement de l’oxygène dans le sang. À terme, l’infection se retentit sur le cœur. Lorsque les patients arrivent à ce stade, ils auront besoin d’une assistance par oxygène pendant 15 heures par jour. Il se peut que des épisodes aigus d’aggravation surviennent. Ces recrudescences entrainent des hospitalisations d’urgence et la mort.

Quels sont les traitements de la BPCO ?

Le premier traitement de la BPCO est sans doute l’arrêt du tabac. Notez que des aides au sevrage sont données aux patients qui décident d’en finir avec le tabagisme. D’autres traitements permettent également de diminuer les symptômes et de réduire l’évolution de cette maladie. Il s’agit entre autres des:

  • Bronchodilatateurs : ils permettent de dilater les bronches et de réduire les fréquences de la dyspnée.
  • Corticoïdes : permettent de lutter contre l’inflammation bronchique. Les corticoïdes sont administrés de la même façon que les bronchodilatateurs. Par contre, ils ne sont préconisés que si les bronchodilatateurs se révèlent inefficaces sur un patient.
  • Les fluidifiants bronchiques : ces médicaments sont également d’une grande aide pour le patient.
  • Les antibiotiques : ils sont utilisés pendant les périodes de surinfection bronchique se manifestant par des crachats purulents.

Sauf s’il y a contre-indication, le vaccin antigrippal se révèle être un remède pour les patients à risque et les patients qui souffrent déjà de la BPCO. La vaccination contre le pneumocoque doit être mise à jour tous les 5 ans.

La BPCO peut également être traitée par d’autres méthodes moins conventionnelles comme la réhabilitation respiratoire : cette méthode permettra au patient de diminuer l’essoufflement et d’aider ses muscles à travailler de nouveau. Cette méthode repose sur une approche multidisciplinaire, comme la kinésithérapie, la reprise du sport et les exercices musculaires qui ont pour vocation de renforcer les muscles périphériques et d’améliorer l’équilibre et la posture. La kinésithérapie respiratoire facilitera la ventilation des poumons et aussi l’expectoration.

Lorsque la BPCO atteint un stade assez avancé, la concentration en oxygène du sang artériel chute chez le patient. Pour le soulager, une oxygénothérapie doit être programmée pendant 15 à 16 heures par jour, surtout la nuit. Lorsque la chute de l’oxygène dans le sang entraine une hausse du taux de gaz carboniques, le patient devra subir une ventilation non invasive.

Des traitements chirurgicaux peuvent être envisagés dans des situations assez particulières. Une chirurgie de l’emphysème est possible chez les patients qui ont de grosses bulles dans les parties hautes de leurs poumons. Cependant, l’amélioration de l’état de santé n’est que transitoire. Seuls les jeunes patients qui ont des formes évoluées de la maladie ont droit à une transplantation pulmonaire. En France, une trentaine de greffes sont réalisées chaque année.

Quels sont les symptômes de la BPCO ?

La BPCO se manifeste par des signes cliniques que l’on peut qualifier comme non spécifiques. Il peut s’agir d’une dyspnée (essoufflement), d’une toux chronique, des expectorations qui ne veulent pas s’en aller malgré les médicaments. Souvent sous-estimés par les patients, ces symptômes surviennent progressivement, de façon insidieuse au début, puis ils s’aggravent avec le temps avec une hausse de la dyspnée. Comme les facultés physiques décroissent, le patient ne parvient plus à faire ses activités physiques quotidiennes.

Cette détérioration graduelle de la santé est ponctuée par des recrudescences, en d’autres termes, des aggravations de la toux, de l’essoufflement et de l’expectoration. À ce stade, l’hospitalisation est sollicitée.

Quelles sont les personnes favorisées ?

Les hommes et les femmes ne sont pas égaux devant la BPCO, la science est unanime sur la question. En effet, pour des raisons anatomiques et hormonales, la gent féminine est plus susceptible de développer précocement la maladie et aussi de présenter ses formes les plus graves. Pendant longtemps, la BPCO a été considérée comme une maladie masculine, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas actuellement. S’il y a une dizaine d’années, les femmes ne représentaient que 20 % des victimes, aujourd’hui, elles constituent jusqu’à 45 % et cette tendance est observée partout dans le monde.

Détrompez-vous, la BPCO ne touche pas uniquement les fumeurs. Les personnes les plus susceptibles de développer cette maladie sont des professionnels du secteur minier. Le travail au fond des mines de fer, des mines de charbon et l’exposition prolongée à la silice et l’oxyde de fer peut engendrer la maladie.
Il en est de même pour les métiers du bâtiment ou des travaux publics qui sont orientés dans le creusement des tunnels et dans l’asphaltage des routes.

Les ouvriers qui travaillent dans l’industrie de la sidérurgie et les fonderies peuvent également être atteints par la BPCO. Les émanations de gaz, de fumées, de particules minérales peuvent être à l’origine du développement de la maladie.

Attention ! Les travailleurs dans l’industrie textile peuvent également être atteints par la maladie. Une exposition prolongée au coton, au lin, au sisal et au lin est relativement un facteur de risque.

Quelles sont les conséquences de fumer ?

Pour rappel, la BPCO se manifeste par la perte irrémédiable du souffle suite à une bronchite chronique ou un emphysème pulmonaire.

Les bronches sont couvertes par une couche de protection qui se présente sous la forme d’une muqueuse constituée de cellules appelées cellules ciliées (car ils sont en forme de cils) et dont la mission est de rejeter la poussière et les microbes. Chargée de substances toxiques et irritantes, la fumée du tabac détruit ce revêtement protecteur. L’action destructrice se déroule en deux temps :

  • En premier lieu : les cils vont se mettre à battre de façon désordonnée avant de finir paralysée. La toux devient la seule voie d’évacuation des particules.
  • En second lieu : les irritants qui sont contenus dans la fumée vont pousser les cellules glandulaires à sécréter des mucus en quantité excessive.

Au final, la quantité de l’air ingérée par les poumons va être limitée.

Quels sont les médicaments utilisés sur ordonnance pour traiter la BPCO ?

Les médicalement utilisés pour atténuer les symptômes sont :

  • Pour les bronchodilatateurs : le Ventoline, le Bricanyl, l’Atrovent, le Foradil, le Serevent, le Spiriva et l’Oslif. Il s’agit de bronchodilatateurs de courte durée d’action et de longue durée d’action.
  • Pour les corticoïdes à inhaler : le Flixolide, le Pulmicort, le Becotide. Ces médicaments sont préconisés pour le traitement d’une BPCO sévère avec exacerbations fréquentes de la toux et de la dyspnée.

Quels sont les ingrédients actifs ?

Les bronchodilatateurs vont améliorer l’obstruction bronchique et la BPCO. Les médicaments de courte durée d’action sont représentés par des anticholinergiques, plus précisément de l’ipatropium bromide, ainsi que des bêta-agonistes. Il tient de préciser que les bronchodilatateurs ne modifient pas l’évolution de la maladie. Ils ne changent pas non plus son pronostic. Il s’agit d’une démarche visant simplement à soulager et à améliorer la ventilation du patient.

Combien de temps dure le traitement de la BPCO ?

Comme mentionné un peu plus tôt, aucun traitement ne peut guérir définitivement cette maladie. Il ne fait que ralentir son évolution et inverser certains handicaps. Ainsi donc, il est fort probable qu’un patient prenne jusqu’à son issue fatale des médicaments. La durée d’un traitement dépend de l’état général du patient et de l’avancement de la maladie.

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