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Quels sont les ingrédients actifs ?

La pilule Qlaira se compose des ingrédients actifs suivants, qui varient selon les comprimés à prendre aux différentes périodes du cycle :

• Comprimé jaune foncé : estradiol valérate (3 mg), lactose (marqué DD)
• Comprimé rouge : estradiol valérate ( 2 mg), diénogest (2 mg) (marqué DJ)
• Comprimé jaune clair : estradiol valérate (2 mg), diénogest (3 mg), lactose (marqué DH)
• Comprimé rouge foncé : estradiol valérate ( 1 mg), lacoste (marqué DN)
• Comprimé blanc : comprimé placebo, pas d’actif présent dans les comprimés blancs (marqué DT)

Ainsi, l’estradiol est une molécule propre aux femmes dont le but est de maintenir la fertilité et les caractères sexuelles typiques chez ces individus. C’est un œstrogène dit naturel.

Le diénogest est quant à lui un dérivé de la nortestostérone. Il est lié aux récepteurs de la progestérone et exerce un fort effet progestatif.

Les comprimés placebo n’ont quant à eux pour unique but que de permettre à la femme de poursuivre la prise de médicaments tout le long du cycle, afin d’éviter l’oubli d’une prise. C’est donc un traitement qui se prend en continu, sans interruption.

Type d’action

Comme toutes les pilules contraceptives, le type d’action de Qlaira et de ses ingrédients actifs est le suivant : on peut constater une inhibition de l’ovulation en même temps qu’une modification dans le fonctionnement de l’endomètre. Le but principal est donc bien évidemment de ne pas pouvoir tomber enceinte pendant la prise de la pilule, et ce sans même utiliser de préservatif.

Ces symptômes s’arrêtent rapidement après l’arrêt de la pilule, puisque chaque femme peut retrouver un cycle et un fonctionnement normal dès le mois suivant l’arrêt de la prise.

En plus de ses vertus contraceptives, la pilule Qlaira est régulièrement prescrite dans le cadre de règles douloureuses, puisqu’elle en diminue le flux, mais également de problèmes d’acnée et tout simplement de saignements abondants.

Utilisation et posologie

Les plaquettes de Qlaira sont intuitives, les comprimés numérotés et différenciés par un code couleur. Ces codes couleurs existent tout simplement pour spécifier la différence de composition entre les différentes pilules. En effet, les dosages sont adaptés et changent tout au long du cycle. La prise se fait par voie orale.

La particularité de cette pilule réside dans la présence de 2 comprimés placebo, afin de ne jamais interrompre la prise pour les personnes les plus étourdies. Difficile donc d’oublier d’arrêter ou de reprendre sa pilule.

Comme pour toute pilule, il est nécessaire de prendre Qlaira à heure fixe, et dans le cas présent, tous les jours sans exception. L’oubli de la prise d’une pilule ne doit pas automatiquement entraîner la prise de deux pilules simultanées, mais cela peut amener à un risque de grossesse si le cycle est interrompu.

En cas d’oubli de prise d’une pilule

S’il s’agit des comprimés blancs qui ont été oubliés, il n’y aura pas de conséquence, ceux-ci étant des placebo, c’est-à-dire des comprimés dénués de principes actifs. Il est cependant recommandé de les jeter dès que possible après l’oubli afin de ne pas dérégler la prise des comprimés suivants durant le cycle.

Pour les autres, dans le cas d’un retard de prise de moins de 12h, il n’y a pas de réel danger, le comprimé peut tout de même être ingéré normalement dans la mesure où les principe actifs du précédent comprimé feront toujours effet. Cela ne décalera pas non plus la prise du prochain comprimé, qui sera donc logiquement rapprochée par rapport au précédent.

Cependant, en cas d’oubli supérieur de 12h, les principes actifs vont commencer à perdre en efficacité. Il est donc conseillé de prendre le comprimé oublié puis le suivant (même si cela doit se faire à des horaires rapprochés), mais d’être prudent quant aux rapports à venir, pour lesquels le taux d’efficacité de la contraception risque être diminué.

Ainsi, c’est pendant les jours 3 à 23 du cycle qu’il faudra songer à utiliser une protection supplémentaire (de type préservatif) pendant les rapports, les derniers jours du cycle ne posant pas de problème.

Dans le cas d’un changement de méthode de contraception au profit de la pilule Qlaira, il est à noter que l’ingestion du premier comprimé de la plaquette devra se faire dès l’arrêt du traitement précédent.

Pour les traitements de type patch ou implant, le début de la prise devra se faire dès le lendemain du retrait.

Lorsque le contexte le nécessite, il est possible de repousser l’apparition des règles en omettant de prendre les quatre derniers comprimés de la plaquette (soit 2 rouges foncés et 2 blancs) et en passant directement au comprimé du huitième jour de la plaquette suivante. Cela reste cependant une méthode à n’adopter que très rarement, afin d’éviter tout dérèglement hormonal par la suite.

Effets secondaires positifs et avantages

La pilule contraceptive Qlaira garantit une efficacité de plus de 99%, et 9 jours suffisent pour que ses effets soient actifs sur le corps. C’est une pilule bio recommandée sans trop de problème à toutes les femmes de plus de 18 ans.

Les cycles menstruels seront également (d’une manière générale) beaucoup moins douloureux, et les pertes de sang moins abondantes. Cette pilule a donc démontré une forte diminution de l’agressivité de l’ensemble des symptômes se produisant hors contraception.

Qlaira a également prouvé son efficacité en termes de soucis dermatologiques, puisque la prise de la pilule diminue grandement la poussée d’acnée chez les femmes. Elle a également des effets bénéfiques sur les migraines annonciatrices de l’arrivée des règles.

C’est également l’une des pilules les moins responsables des fortes prises de poids qui apparaissent souvent avec ce genre de traitement, puisqu’elle a tendance à moins ouvrir l’appétit que les pilules concurrentes.

A long terme, et même après l’arrêt, elle peut contribuer à la diminution du flux menstruel chaque mois, et le corps retrouve son fonctionnement normal dès le premier mois de l’arrêt.

L’ensemble de ces avantages font de Qlaira l’une des pilules les plus plébiscitées et recommandés pour les femmes dites “hypersensibles”, qui viennent d’accoucher ou encore qui sont en phase de pré-ménopause.

Effets secondaires négatifs et risques

Comme toute pilule et tout traitement hormonal d’une manière général, des effets secondaires négatifs sont à prendre en compte. Parmi eux, les femmes qui la prennent peuvent être confrontés aux effets secondaires suivants :

• Possibilité de ressentir des douleurs dans la poitrine, aussi appelées tensions mammaires
• La pilule Qlaira contient du lactose, il est donc nécessaire de bien se renseigner avant de la prendre en cas d’intolérance
• Sa prise peut provoquer des céphalées (maux de tête pouvant aller jusqu’à la migraine), ainsi que des douleurs abdominales ou encore des nausées
• Certaines femmes ont pu constater l’apparition d’une chute de cheveux plus accrue qu’à l’ordinaire
• Cette pilule, comme la plupart des autres méthodes contraceptives, n’est pas conseillée pour les fumeuses
• Qlaira est déconseillée pour les femmes de plus de 35 ans souhaitant prendre une pilule contraceptive sur le long terme
• Elle est également déconseillée pour les femmes qui ont l’habitude de faire de l’hyper-tension artérielle ou sont sujettes à des maladies cardio-vasculaires
• Sa prise n’est pas non plus compatible avec celle d’autres médicaments prescrits dans certains cas : carbamazépine, rifampicine, traitements contre le VIH, etc.
• Qlaira est également déconseillée pour les diabétiques, les personnes atteintes d’un cancer ou de troubles du foie, ou ayant déjà été victimes de tumeurs aux seins ou encore au niveau de l’appareil génital
• En cas de troubles de la digestion (diarrhées, vomissements), son efficacité peut être largement diminuée, puisqu’il subsistera toujours un doute quant au fait que la pilule ait pu être évacuée après sa prise
• D’autres effets, beaucoup plus rares, peuvent tout de même se manifester sur le long terme : on parle ici de dépression, d’infection vaginale, de bouffées de chaleur, d’étourdissements, de crampes, transpiration accrue, douleurs lors des rapports sexuels, irritabilité, baisse de la libido, troubles du sommeil, douleurs dorsales, fatigue, rétention d’eau ou encore vertiges…

Dans tous les cas, débuter un traitement contraceptif oral avec Qlaira doit être fait en accord avec un médecin, qui reste le seul à même de décider si cette pilule convient à chaque cas. Qlaira reste d’une manière générale une pilule bien tolérée par les femmes, même si chaque cas est différent et qu’il y a autant d’avis que de femmes qui l’utilisent.