Il s’agit d’ailleurs de la méthode la plus utilisée en France. Nous vous présentons un dossier complet qui vous dévoile tout (ou presque) sur cette petite pilule souvent au cœur de grands débats.
Acheter la pilule contraceptive sans ordonnance
Il est possible d’acheter des pilules contraceptives en ligne sans prescription du médecin en pharmacie en ligne. À coup de la création d’une ordonnance en ligne par un diagnostic à distance, l’achat de la pilule contraceptive est légalement admissible. La base juridique est le règlement de l’UE sur la mobilité des patients.
Après avoir complété une fiche du patient, le médecin va achever l’ordonnance en ligne et la pharmacie par correspondance expédie la pilule contraceptive souhaité.
Vous pouvez commander la pilule contraceptive sans ordonnance chez les pharmacies en lignes suivantes:
Achter la pilule sans ordonnance en ligne en France
- Achter des pilules contraceptives sans prescription en ligne est légale en France
- La directive européenne sur la mobilité des patients autorise l’achat de médicaments délivrés sur ordonnance, tels que la pilule contraceptive, par télédiagnostic dans d’autres pays de l’UE
- Vous devez remplir un questionnaire en ligne pour obtenir l’ordonnance en ligne.
Liste des pilules contraceptives
Les suivantes pilules contraceptives sont disponibles chez DokterOnline
- Jasmine
- Mirena
- Microgynon 30
- Femodene
- Marvelon
- Mercilon
- Cerazette
- Cilest
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- Evra patch
- Yaz 24 4
- Femodette (Harmonet)
- Loestrin 30
- Logynon
- Micronor
- Norgeston
- Noriday
- Norimin
- Norinyl-1
- Ovysmen
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- Rigevidon (Nora 30)
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- Eloine
- Cerelle
- Elevin
- Katya
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- Millinette
- Nacrez
- Sunya
- TriRegol (Triaselle)
- Zelleta
- Cimizt
- Yasminelle
Les suivantes pilules contraceptives sont disponibles chez 121doc
- Cilest
- Diane 35
- Jasmine
- Loestrin
- Logynon
- Méliane
- Mercilon
- Microgynon
- Minidril (Ovranette)
- Minulet
- Qlaira
- Varnoline
- Zoely
- Cerazette
- Noriday
Des produits différents pour répondre à tous les types de profils
La contraception orale, que les Françaises utilisent depuis la fin des années 1960, a évolué au fil du temps pour correspondre à la physiologie féminine, tout en procurant aux dames, jeunes et moins jeunes, la meilleure protection contraceptive possible. Comme chacune d’entre elles est unique et a des besoins différents, aucun produit offert sur le marché ne peut convenir à toutes. Certaines femmes réagissent plus fortement à la prise d’hormones et développent des effets secondaires qui entravent leur quotidien. Alors que d’autres, moins sensibles, nécessiteront une dose hormonale plus élevée. Enfin, certaines patientes se verront prescrire la pilule contraceptive pour traiter des maux particuliers, comme l’acné ou des règles douloureuses. Plusieurs tests sont parfois nécessaires avant de trouver la pilule qui répond aux besoins spécifiques d’une utilisatrice. Il est aussi possible qu’elle doive faire un nouveau choix en cours de route dû, notamment à des transformations corporelles ou des changements d’ordre médical.
Le fonctionnement de la pilule contraceptive
Les pilules contraceptives – aussi appelées contraceptifs oraux – prennent la forme de comprimés contenant habituellement deux sortes d’hormones féminines différentes (mais pas toujours, nous le verrons plus loin), soit un dérivé d’œstrogènes et un progestatif (dérivé de la progestérone). Le type et la quantité d’hormones que renferment ces contraceptifs oraux fluctuent d’une marque à l’autre. Très utiles pour prévenir une grossesse, elles agissent en synergie en bloquant l’ovulation et en modifiant la consistance du mucus produit par l’endomètre, ce qui fait obstacle au déplacement des spermatozoïdes et empêche la fécondation.
Certaines pilules sont pleinement fonctionnelles après plus ou moins 72 heures tandis que d’autres nécessitent de cinq à six jours pour donner des résultats.
Ses différentes catégories
Il existe trois différents types de pilules, soit la pilule minidosée et microdosée. Il est important de ne pas confondre ces deux types car ils diffèrent par leur composition et par leur mode d’action. Il y a aussi la pilule séquentielle.
La pilule minidosée
Autrement nommée pilule contraceptive combinée ou œstroprogestative, elle se distingue par sa composition de deux sortes d’hormones, soit un progestatif de synthèse combiné à un œstrogène (éthinylestradiol) dont le dosage varie d’une pilule à l’autre. C’est le type de pilule considéré comme le moins contraignant car il accepte douze heures de retard sur l’heure de la prise usuelle, sans pour autant perdre en efficacité.
La pilule contraceptive minidosée est destinée tout particulièrement aux femmes dont les règles sont irrégulières, longues, abondantes et surtout douloureuses.
Son principe
Le mode d’opération de la pilule contraceptive minidosée s’effectue en trois temps.
Elle a d’abord une action directe sur les ovaires en faisant obstacle au mécanisme de l’ovulation visant à produire un ovule mensuellement. Puis, les hormones agissent sur le mode de fonctionnement de l’utérus et de sa muqueuse, dont la mission est de développer un écosystème favorable à la réception de l’ovule (qui s’accroche à la paroi utérine). Dès lors, la nidation devient impossible. Enfin, la pilule minidosée s’active à l’entrée de ce mécanisme de reproduction en déjouant les plans des spermatozoïdes qui veulent s’introduire dans le col de l’utérus dont les sécrétions ne peuvent plus jouer convenablement leur rôle de barrière.
Ses sous-catégories
21 et 28 jours
La pilule contraceptive que renferme la plaquette de 21 jours doit être prise le premier jour des règles et pendant les trois premières semaines du cycle menstruel. Après ce traitement continu de 21 jours, s’ensuit une pause de sept jours.
En ce qui a trait à la plaquette de 28 jours, un comprimé doit être pris quotidiennement pendant 28 jours consécutifs.
Les sept comprimés inactifs ne renferment aucune hormone de synthèse et n’ont par conséquent aucun effet sur l’organisme. Ils évitent ainsi à l’utilisatrice de devoir faire une pause dans son traitement contraceptif, ce qui facilite le suivi.
Monophasiques et multiphasiques
Les pilules combinées peuvent se distinguer en outre par le niveau d’hormones qu’elles contiennent.
Monophasiques – Les comprimés des pilules monophasiques délivrent tous une dose identique d’hormones.
Biphasiques – Il y a changement du taux d’hormones délivré. Elles ont pour but d’offrir une solution de rechange aux pilules monophasiques qui peuvent entraîner des effets secondaires particuliers. On ne constate par contre aucune différence entre les pilules monophasiques et biphasiques en termes d’efficacité.
Triphasiques – Les pilules contraceptives triphasiques renferment trois dosages d’hormones différents qui changent environ chaque semaine. Ces pilules simulent les variations naturelles des hormones durant le cycle menstruel et restreignent par conséquent les perturbations hormonales et la possibilité de saignements utérins.
Quadriphasiques – Les pilule quadriphasiques, quant à elles, contiennent quatre niveaux distincts d’hormones avec quatre comprimés actifs et deux inactifs.
Faible dose et dose standard
Pour certaines femmes, la dose standard peut entraîner des effets secondaires importuns (maux de tête, douleurs mammaires, vertiges…) ou à tout le moins les aggraver. Dans ce cas, la prescription d’une pilule contraceptive à dosage faible permet de diminuer la gêne occasionnée par ces effets indésirables.
Pour ce qui est de la dose standard, elle est le plus souvent prescrite aux femmes qui souhaitent traiter leur problème d’acné.
Fonction contraceptive comme fonction secondaire
Certaines pilules contraceptives sont composées d’un agent actif similaire à d’autres pilules œstroprogestatives mais sont prescrites dans un but autre que la contraception, pour soigner l’acné ou réduire un excès de pilosité, par exemple.
Ses générations
Les pilules contraceptives minidosées peuvent être réparties en quatre générations. Le terme génération ne signifie pas que les pilules les plus récentes offrent un meilleur rendement que les précédentes. Elles possèdent toutes une efficacité contraceptive similaire.
Première génération – Ces pilules sont composées d’une quantité assez élevée d’œstrogènes. Pour cette raison, les médecins n’ont pas tendance à prescrire souvent ce type de pilule contraceptive.
Deuxième génération – Les pilules de cette génération ont été mises sur le marché dans les années 1980 et 1990. Comparativement aux pilules de première génération, elles renferment une quantité moindre d’œstrogènes. Elles contiennent en outre les progestatifs suivants : le lévonorgestrel, le norgestimate ou le noréthistérone. Ce médicament comporte autant de bénéfices que de risques et constitue bien souvent le premier choix en matière de contraceptif oral.
Troisième génération – Les pilules de troisième génération ont été commercialisées dans les années 1990. Comme les pilules de deuxième génération, elles sont pourvues d’une faible dose d’œstrogènes, mais d’autres types de progestatifs (gestodène ou désogestrel).
Quatrième génération – Ces pilules ont été commercialisées au début du 21e siècle. À l’instar des pilules des deuxième et troisième générations, elles contiennent une dose peu élevée d’œstrogènes et un nouveau progestatif (nomégestrol, drospirénone, chlormadinone ou diénogest).
Ses contre-indications
Il existe des risques ou des contre-indications pour tous les contraceptifs oraux. Ce sont tout de même des médicaments et qui, à l’instar de tous les autres, exigent un suivi médical consciencieux. Voici quelques situations qui ne sont pas compatibles avec l’utilisation d’une pilule minidosée.
Les œstrogènes modifient la coagulation du sang
Parce qu’ils modifient la coagulation sanguine, les œstrogènes, présents dans les pilules minidosées, peuvent provoquer un accident thrombo-embolique, qui peut mener à une phlébite ou à une embolie pulmonaire. Le risque demeure cependant faible, un peu plus grand cependant chez les utilisatrices qui ont une prédisposition à ces maladies.
Les facteurs de risque cardiovasculaire sont majorés
Les œstrogènes ont aussi comme désavantage d’accroître quelque peu la tension artérielle, la glycémie, les triglycérides et le mauvais cholestérol sanguins. Si une utilisatrice de pilule contraceptive présente déjà un facteur de risque cardiovasculaire (hypertension, diabète, hypercholestérolémie, obésité), il vaut mieux pour elle de choisir une contraception progestative ou encore le stérilet.
Les autres contre-indications à la prise de la pilule minidosée
- Alitement ou immobilisation prolongée d’un membre;
- Migraines de forte intensité accompagnées de troubles neurologiques;
- Insuffisance rénale sévère ou aiguë;
- Maladies malignes du foie;
- Lupus, méningiome cérébral;
- Post-partum.
La pilule microdosée
La pilule microdosée ou progestative n’est pourvue de son côté que d’un seul type d’hormone, soit du progestatif. Elle ne renferme pas d’œstrogènes contrairement à la pilule contraceptive minidosée.
Il en existe deux types :
Celles composées du lévonorgestrel – Elles n’éliminent pas l’ovulation. Elles font épaissir la glaire cervicale afin de faire obstacle au passage des spermatozoïdes.
Celles composées du désogestrel – Elles suppriment l’ovulation et font elles aussi épaissir la glaire cervicale.
Davantage de contraintes sont rattachées à l’utilisation de la pilule microdosée car elle doit être prise sur une base continue, sans aucune interruption et à la même heure chaque jour.
La pilule microdosée s’adapte parfaitement aux femmes qui fument, qui viennent d’accoucher, qui allaitent leur bébé, à celles aux prises avec un problème de diabète, de phlébite ou de cholestérol.
Son principe
Le mode de fonctionnement de la pilule contraceptive microdosée s’apparente à celui de la pilule minidosée, à une différence près. Bien qu’elle aussi fasse obstacle à la nidation et l’entrée des spermatozoïdes, cette barrière n’est pas systématique et fluctue selon les pilules.
La pilule séquentielle
La pilule séquentielle se distingue des autres types à plusieurs niveaux. Elle a pour fonction de simuler le cycle menstruel de production des hormones.
Tout d’abord, les plaquettes sont composées de deux types d’hormones dans des comprimés distincts. Ceux utilisés en début de plaquette ne renferment que de l’œstrogène. Puis, au septième ou au quatorzième comprimé (selon la pilule), les comprimés sont combinés, c’est-à-dire qu’une hormone progestative est ajoutée.
Ce produit est entre autres prescrit après une interruption volontaire de grossesse par curetage.
Les effets positifs de la pilule contraceptive
Diminution significative des risques de grossesse
Prise de façon disciplinée, la pilule empêche, dans 99 % des cas, de tomber enceinte. Le progestatif et l’œstrogène que renferme la pilule contraceptive bloquent l’ovulation et épaississent la muqueuse utérine pour faire en sorte que les spermatozoïdes ne puissent pas – ou difficilement – atteindre l’ovule.
Réduction des malaises liés aux menstruations
Les femmes qui prennent la pilule contraceptive constatent une diminution de l’inconfort causé par les menstruations, comme les crampes et les saignements abondants, une amélioration de la régularité des cycles menstruels, une atténuation des symptômes liés au syndrome prémenstruel. Il est en outre possible de se soustraire temporairement de ses menstruations (en vacances, par exemple), en n’interrompant pas la prise de la pilule.
Diminution du problème d’acné
Les médecins prescrivent la pilule contraceptive pour plusieurs raisons : apaiser les douleurs prémenstruelles, venir à bout des règles abondantes, soigner les kystes ovariens,… traiter l’acné.
Après avoir testé de nombreux produits ou s’être tournées vers des solutions naturelles, bon nombre de femmes se font prescrire la pilule contraceptive pour atténuer leur problème d’acné. Convenablement dosées, les hormones féminines – les œstrogènes et la progestérone – que la pilule libère sont capables d’éliminer les androgènes, les hormones masculines – comme la testostérone – en partie responsables de l’acné.
Mais attention, toutes les pilules n’engendrent pas cet effet et peuvent même entraîner l’inverse : une augmentation de l’acné. Ce sont les pilules contraceptives à base de progestatif qui assurent les meilleurs résultats. Il faut par contre être patient puisque ces heureux résultats n’apparaissent bien souvent qu’après trois mois après le début de l’utilisation du contraceptif.
Réversibilité
En plus d’être habituellement bien tolérée par les femmes, la pilule contraceptive est reconnue pour son caractère réversible, garantissant aux femmes la possibilité de devenir enceinte très peu de temps après l’arrêt de son utilisation.
Praticité
Dans l’euphorie du moment, les femmes n’ont pas à fouiller toute la maison pour tenter de mettre la main sur un contraceptif.
Diminution de l’intensité de certains cancers
Suite à une étude scientifique exhaustive, une liste de cancers qui apparaissent moins mortels pour les femmes qui prennent un contraceptif oral comparativement à celles qui ne le prennent pas a été dressée. Sur cette liste, figurent le cancer de l’ovaire, de l’utérus, du côlon et du rectum. Contrairement aux croyances, la pilule contraceptive ne semble pas exercer d’influence sur le cancer du sein.
Ses inconvénients
Prise quotidienne
La pilule contraceptive commande une discipline à toute épreuve. Un seul oubli, une période très courte sans pilule suffit pour qu’un ovule puisse se développer et qu’une ovulation ait lieu.
Absence de protection contre les maladies sexuellement transmissibles
La pilule contraceptive n’offre aucune protection contre les infections sexuellement transmissibles. Seul le préservatif peut jouer ce rôle.
Effets secondaires dérangeants
Les effets secondaires observés durant l’utilisation de la pilule contraceptive, bien que sans grande nocivité, demeurent toutefois quelque peu dérangeants. Maux de tête, nausées, tiraillements dans les seins, légers saignements, sautes d’humeur, libido en baisse font partie des effets secondaires que les contraceptifs oraux entraînent, qui disparaissent le plus souvent après quelques mois. Dans certains cas toutefois, la prescription d’une pilule de composition différente est nécessaire.
Fiabilité moindre lorsque combinée à des médicaments
Certains types d’antibiotiques nuisent au bon fonctionnement de la pilule dû au fonctionnement accéléré du foie causé par les antibiotiques. Cette accélération fait en sorte que les hormones que renferme la pilule sont traitées avec davantage de célérité. Il est recommandé lors de la prise d’antibiotiques d’utiliser une méthode contraceptive supplémentaire.
D’autres médicaments sont aussi susceptibles d’affecter le bon fonctionnement d’un contraceptif, tels que les médicaments antiépileptiques, antimigraineux, antituberculeux, ceux utilisés pour traiter le sida, l’hypertension artérielle pulmonaire, l’obésité, ceux utilisés pour contrer la maladie du sommeil, certains laxatifs en cas de prise prolongée, les médicaments à base de charbon, les médicaments fongistatiques, les hypolipidémiants, les médicaments ou suppléments contenant de prétendus ingrédients naturels.
La fiabilité de la pilule contraceptive peut également être réduite suite à des vomissements ou de la diarrhée.
Accroissement du risque de contracter une maladie cardiovasculaire
Ce sont surtout les fumeuses âgées de plus de 35 ans qui sont vulnérables face à la possibilité de souffrir d’une maladie cardiovasculaire lorsqu’elles prennent la pilule.
Cancer
Les experts de la santé ont observé une très légère augmentation du risque de cancer du col de l’utérus chez les femmes qui utilisent un contraceptif oral. Ils ont en outre constaté que les pilules de troisième et quatrième générations engendraient une légère augmentation des risques de thrombose, plus importante encore chez les fumeuses. Les médecins continuent malgré tout de prescrire le médicament puisque les risques sont minimes.
Transformation corporelle
Aucune étude scientifique n’a prouvé jusqu’à ce jour que la pilule contraceptive provoquait un gain de poids. Des études ont cependant démontré qu’elle pouvait avoir une incidence sur la forme et la composition du corps des femmes qui la prennent.
Réduction de la masse musculaire
Une expérience a été tentée il y a dix ans à la Texas A & M University pour tenter de mieux comprendre le rôle que joue la pilule sur la masse musculaire des femmes. L’expérience consistait en un entraînement intensif d’une durée de dix semaines effectué par un groupe de femmes et d’hommes. Au terme de l’expérience, on a pesé les participants pour découvrir que le gain musculaire des femmes qui prenaient la pilule contraceptive était de 40 % moindre que celles qui n’en prenaient pas. Et plus étonnant encore, ce faible gain de masse musculaire n’a été observé que chez les participantes qui prenaient une pilule contenant un certain type de progestérone. Les chercheurs en sont donc venus à la conclusion que c’est principalement la progestérone qui est en cause dans le faible développement de la masse musculaire des femmes qui prennent des contraceptifs oraux.
Augmentation de la graisse stockée
On soupçonne également que la répartition de la graisse emmagasinée par le corps serait différente avec la prise d’un contraceptif oral. Une autre étude a mis en lumière que le corps en forme de poire et la graisse sous-cutanée plus importante chez les femmes prenant la pilule étaient surtout dus à des niveaux élevés d’œstrogène. On ne retrouvait pas chez ces femmes un niveau de graisse général plus élevé.
Augmentation des ballonnements
Les individus aux prises avec un problème de ballonnements le confondent souvent avec un gain de poids. Mais la cause de cette sensation de gonflement est plutôt reliée au fait que l’œstrogène influence également la manière dont l’organisme métabolise l’eau en agissant sur la génération de certaines protéines dans les reins. Ce faisant, le corps retient davantage de liquide, qui s’introduit ensuite dans les cellules adipeuses et entraîne un gonflement. Puisque les femmes ont une tendance naturelle à emmagasiner davantage de graisse dans les hanches, les cuisses et les seins, ce sont précisément ces zones qui ont tendance à se développer davantage.
Les effets secondaires possibles suite à son arrêt
Si la prise quotidienne d’une pilule contraceptive entraîne certains désagréments, il faut savoir que son arrêt en entraîne tout autant. C’est la réponse de l’organisme qui, après cinq, dix, voire quinze ans d’utilisation de la pilule, constate un chamboulement total de son fonctionnement. Des symptômes variés peuvent alors apparaître dès le moment où il y a modifications ou interruption de la contraception hormonale. Mais ces désagréments demeurent somme toute d’intensité plutôt raisonnable.
Reprise de l’acné
Les boutons d’acné peuvent de nouveau envahir le visage des femmes qui arrêtent les contraceptifs oraux. C’est l’une des façons dont le corps répond au chambardement hormonal.
Cheveux gras
Outre le visage, les cheveux aussi peuvent subir les fâcheuses conséquences dues à l’arrêt de l’utilisation de la pilule contraceptive. Certaines femmes remarquent en effet que leur chevelure est beaucoup plus grasse. Ce phénomène est causé par la régulation des hormones par la pilule et la stimulation excessive de la production de sébum. Mais ces effets perdent de leur ampleur avec le temps, dès le moment où le corps parvient à trouver un rythme de croisière normal.
Règles douloureuses
Bon nombre de femmes décident de se faire prescrire la pilule contraceptive à cause des douleurs éprouvées lors de leurs règles. Il n’est donc pas étonnant qu’elles doivent de nouveau affronter le même problème lorsqu’elles mettent un terme à son utilisation. Et celles dont les cycles menstruels étaient déjà irréguliers constatent que ce problème est encore bien présent. Une amélioration dans la régularité des règles n’est toutefois pas impossible, dès le moment où le corps réapprend à se réguler par lui-même.
Perte de poids
Après l’arrêt de la pilule contraceptive, les femmes ont l’impression que quelques kilos ont pris le large. Mais comme mentionné auparavant, l’utilisation de la pilule n’engendre pas de prise de poids mais bien une transformation corporelle. Lorsque la graisse est de nouveau répartie de façon plus équitable dans le corps, les ex-utilisatrices de la pilule ont le sentiment d’avoir maigri.
Augmentation de la libido
Qui dit arrêt de la pilule dit aussi retour de l’ovulation et qui dit ovulation dit boost de la libido.
Fertilité retrouvée
Contrairement à la croyance populaire, il est possible de tomber enceinte très rapidement après l’arrêt de la pilule contraceptive. Il faut cependant parfois compter quelques mois pour certaines femmes avant qu’elles ne puissent concevoir. En fait, douze mois après avoir mis un terme à l’utilisation de la pilule, la fertilité d’une femme anciennement sous pilule s’apparente à celle d’une femme qui n’aurait jamais été sous pilule.
Dérèglement du cycle menstruel
Les femmes qui prenaient des contraceptifs oraux pour alléger l’inconfort occasionné par des règles douloureuses et/ou abondantes, les douleurs aux seins, les maux de tête risquent de devoir affronter les mêmes problèmes au terme de l’utilisation des pilules. Leur cycle menstruel peut en outre être quelque peu déréglé et irrégulier pendant quelques mois.
Carence en vitamine D
Une étude récente a révélé chez les femmes qui arrêtent la pilule contraceptive une diminution des niveaux de vitamine D. Cette carence doit être compensée si l’ex-utilisatrice de la pilule contraceptive souhaite concevoir un bébé.
Le degré d’efficacité de la pilule contraceptive
Le degré d’efficacité d’une méthode contraceptive s’apprécie en fonction de plusieurs aspects. Pour savoir si une méthode est fonctionnelle, on consulte les études menées à son sujet, on analyse le pourcentage de fiabilité, mais tout ceci relève de la théorie.
En pratique, parce que le facteur humain entre en jeu, les choses se compliquent un peu. L’efficacité théorique de la pilule contraceptive est évaluée à 99,7 %. En pratique, ce haut rendement chute pour atteindre 91 %. Cette différence s’explique tout simplement par une utilisation incorrecte du produit, des oublis, des retards, des problèmes mineurs de santé occasionnant des vomissements et/ou de la diarrhée, une interaction avec d’autres médicaments (comme mentionné précédemment).
Mais certains gènes pourraient également avoir un impact sur l’efficacité de la pilule contraceptive. Des analyses ADN entreprises dans le cadre d’une étude ont permis à des scientifiques de mettre en lumière le gène CYP3A7*1C que détient 5 % des femmes qui ont été examinées. Ce gène, généralement actif chez le fœtus, est désactivé avant la naissance et ne joue plus aucun rôle. Sauf que chez les femmes examinées, le gène serait toujours actif et produirait une enzyme appelée CYP3A7. Celle-ci exposerait les utilisatrices de la pilule contraceptive à un risque de grossesse plus élevé, surtout dans le cas des méthodes à faible dose.
Ses options de rechange
Lorsqu’il est question de contraception, le produit qui vient en premier à l’esprit est la pilule. Mais bien d’autres options sont possibles, qu’on peut classer en plusieurs catégories.
Les contraceptifs hormonaux
Stérilet hormonal, implant ou anneau vaginal, patch – Ces méthodes constituent une excellente option pour les femmes qui ont tendance à oublier de prendre leurs contraceptifs oraux de façon récurrente. Il faut savoir toutefois que ces méthodes constituent, à l’instar de la pilule contraceptive, des contraceptifs hormonaux, qui utilisent tout simplement d’autres voies pour s’introduire dans l’organisme. Les dangers sont à cet égard à peu près les mêmes.
Les contraceptifs locaux
Diaphragme, stérilet au cuivre, préservatif masculin ou féminin, spermicides – Ils ont pour fonction de barrer la route aux spermatozoïdes par action mécanique. Ne fonctionnant pas à l’aide d’hormones, ils sont moins dangereux que la pilule mais possèdent malgré tout leurs inconvénients et ne conviennent pas à toutes les femmes.
Les méthodes naturelles
Conscientes des ennuis auxquels la contraception hormonale peut les exposer, de plus en plus de femmes ont recours aux méthodes de contraception dites naturelles. Ces méthodes consistent à déterminer la période d’ovulation et d’éviter pendant cette dernière tout rapport sexuel. Si ce type de contraception comporte comme principal avantage de n’entraîner aucun effet secondaire, il demande en revanche un investissement personnel important. La contraception naturelle repose sur l’observation et l’identification des signes corporels lors de l’ovulation pour en déduire sa fertilité comme la température, la glaire cervicale, les changements au niveau du col de l’utérus… Le retrait est aussi considéré comme une méthode contraceptive dite naturelle.
Il faut savoir toutefois que le taux d’efficacité des méthodes de contraception naturelles n’est pas de 100 %. Malgré une observation attentive, l’ovulation peut en effet survenir à n’importe quel moment du cycle féminin. Cette pratique n’est donc envisageable que dans le cas où une grossesse ne constitue pas un problème. Mentionnons de plus que la contraception naturelle n’empêche pas le risque de maladies transmissibles sexuellement.
La contraception définitive
Afin de se délivrer de façon définitive de la nécessité d’avoir recours à une méthode contraceptive pour maîtriser leur fécondité, certaines femmes décident de subir une opération qui consiste à boucher les trompes de Fallope, passage utilisé par les spermatozoïdes pour féconder l’ovule. Cette intervention, sans effets secondaires, implique une anesthésie générale et une courte hospitalisation. Ce type de contraception est surtout efficace pour les femmes de plus de 35 ans.
Association pilule contraceptive/cigarette et pilule contraceptive/alcool
La cigarette altère les parois des vaisseaux sanguins et contracte les artères. La pilule contraceptive, pour sa part, épaissit le sang. Ces deux éléments associés font des ravages. Ensemble, ils font courir des risques considérables aux femmes qui fument. De façon plus spécifique, il y a risque
d’un accroissement des maladies cardiovasculaires
La combinaison tabac et pilule contraceptive contribue à l’accumulation de dépôts dans les artères et le blocage de vaisseaux sanguins. Elle a des effets nocifs sur la circulation sanguine et provoque bon nombre de maladies cardiovasculaires, comme l’infarctus du myocarde, la thrombose veineuse, l’accident vasculaire cérébral, l’embolie pulmonaire.
Les risques d’être affectées par un accident cardiovasculaire ou un infarctus du myocarde sont très élevés pour les femmes qui fument et prennent la pilule contraceptive. Ces risques augmentent en fonction de l’âge, du nombre de cigarettes consommées au quotidien ainsi que de la durée du tabagisme.
de développement du cancer du col de l’utérus
Les œstrogènes inclus dans les comprimés contraceptifs accélèrent l’apparition du virus du papillome humain. Le tabac, de son côté, porte atteinte au système immunitaire. Leur association accroît les risques de développer un cancer du col de l’utérus dû au virus du papillome humain.
de réduction du niveau d’efficacité de la contraception
Le tabac entrave l’action de l’éthynyl œstradiol, une hormone qui se retrouve dans la pilule contraceptive. Il en résulte des saignements qui diminuent le rendement de la contraception.
En ce qui a trait à l’alcool, des études scientifiques ont démontré que les femmes qui ont recours à la pilule contraceptive métabolisent l’alcool, comparativement à celles qui s’en exemptent. L’alcool demeure par conséquent plus longtemps dans l’organisme.
De plus, dû à leur plus faible poids, leur masse graisseuse plus importante, l’efficacité moindre d’une enzyme (alcool déshydrogénase) qui décompose l’alcool, les femmes, comparativement aux hommes, tendent à être intoxiquées plus rapidement par l’alcool, pour une quantité similaire consommée.
La pilule contraceptive à partir de 40 ans jusqu’à la ménopause
Les projets de maternité des femmes de 40 ans étant la plupart du temps derrière elles, mais l’heure de la ménopause n’ayant pas encore sonné, cette période flottante est souvent considérée pour les femmes de cette catégorie d’âge comme un véritable casse-tête. Il n’est pas rare que plusieurs d’entre elles ressentent une profonde lassitude à l’idée de se protéger. Elles font usage de contraceptifs depuis près de deux décennies et ont vécu une ou quelques grossesses. Elles ont atteint un âge où les diverses méthodes de contraception, et la pilule plus spécifiquement, leur apparaissent comme hautement pénibles.
Bon nombre de femmes pensent alors à arrêter l’utilisation des contraceptifs oraux. À l’instar des jeunes femmes de 20 ans, c’est l’absence de désir de grossesse qui motive surtout cette intention. Si entre 25 et 40 ans, le fait de devenir enceinte, même dans le cas d’une grossesse inattendue, est accueilli avec joie, à 20 ans, on ne veut pas encore d’enfant et après 40 ans, on n’en veut plus. Mais est-ce une bonne idée de se passer de contraception à cet âge ?
Bien que dans la quarantaine, la fertilité baisse, un risque de grossesse est toujours présent. Il existe d’ailleurs tout au long de la vie avant la ménopause. En fait, tant et aussi longtemps qu’il y a des cycles, une méthode de contraception est indispensable.
À une époque pas si lointaine, on affirmait qu’après 40 ans, il fallait obligatoirement arrêter la pilule. Aujourd’hui, tous s’accordent pour dire que l’utilisation de la pilule contraceptive peut se poursuivre après 40 ans, jusqu’à 50 ans même. Malgré tout, moins d’une femme sur quatre, âgée de 40 à 44 ans la prend, bien qu’elle apporte à cet âge des bénéfices fort intéressants. En effet, outre son effet contraceptif, la pilule est idéale pour apaiser certains troubles incommodes auxquels les femmes sont confrontées et qui sont malheureusement plus fréquents après 40 ans, comme les douleurs dues à la période d’ovulation, aux irrégularités du cycle, à un utérus fibromyomateux, à une mastose…
Bien sûr, la pilule n’est pas sans risque et nécessite un bilan médical complet. Les antécédents personnels et familiaux quant aux risques artériels, aux problèmes d’embolie ou de phlébite notamment, doivent être évalués méticuleusement. De plus, après 40 ans, les femmes qui souffrent d’hypertension artérielle, d’obésité, de diabète, de dyslipidémie, d’hypercholestérolémie, de migraine avec aura… doivent mettre définitivement une croix sur la contraception œstroprogestative. Cela ne signifie pas qu’elles ne peuvent pas avoir recours aux contraceptifs oraux pour autant car seuls les œstrogènes par voie orale sont proscrits.
La pilule contraceptive et la grossesse
Test de grossesse
La pilule contraceptive n’interfère d’aucune façon dans les résultats d’un test de grossesse. Ce dernier vise à déceler la beta-hCG, une hormone qui n’est pas produite par le fœtus. Comme la pilule ne contient pas cette hormone, elle ne peut nuire en aucun cas au test de grossesse. Par conséquent, une femme qui suspecte une possible grossesse (oubli de la prise de pilule ou malchance) ne doit pas hésiter d’envisager de passer un test de grossesse.
Grossesse imprévue
Il semblerait qu’une femme qui ne se rend pas compte qu’elle est enceinte et poursuit la prise de la pilule ne court aucun risque important. Parce qu’une grossesse donne des signes inhabituels non ambigus (nausées, étourdissements, sautes d’humeur, nouvelles envies alimentaires, température corporelle plus élevée, fatigue permanente, crampes, douleurs mammaires, besoin fréquent d’uriner, maux de tête et au bas du dos, odorat plus développé, constipation, ballonnements), il est rare qu’une femme prenne la pilule de façon prolongée alors qu’une grossesse est déjà en cours. Ce faisant, l’exposition de l’embryon aux hormones synthétiques est grandement limitée. Aucune malformation chez un enfant conçu sous pilule n’aurait été rapportée à ce jour.
La pilule contraceptive après l’accouchement
La nouvelle maman qui n’allaite pas peut recommencer à prendre la pilule contraceptive dès l’arrêt du traitement mettant un terme à la montée de lait (c’est-à-dire environ trois semaines après l’accouchement). Dans le cas où la mère allaite, elle peut utiliser des microprogestatifs en continu, sans interruption, trois semaines suivant l’accouchement. Elle doit éviter de prendre une pilule classique puisque les œstroprogestatifs sont transportés dans le lait maternel.
La pilule contraceptive et ses effets sur l’humeur
Il est souvent question dans la documentation relative à la contraception orale des effets secondaires physiques de la pilule contraceptive. On parle peu toutefois de ses effets sur l’humeur.
Pourtant, plusieurs études ont démontré hors de tout doute que la pilule contraceptive ne transformait pas seulement le corps mais aussi l’état d’esprit des femmes. De sautes d’humeur passagères à un état dépressif de plus ou moins grande intensité, les effets des contraceptifs oraux sur le psychisme sont difficiles à saisir. Ils s’expliquent malgré tout de façon concrète.
Pour neutraliser l’ovulation, les hormones des méthodes contraceptives doivent impérativement agir une une glande du cerveau appelée hypophyse. Or, les hormones ne peuvent pas agir sur l’hypophyse sans agir sur les centres qui ont pour fonction de contrôler l’humeur. Par conséquent, pour atténuer les effets handicapants des contraceptifs oraux sur leur état mental, les femmes sensibles à la prise d’hormones doivent se tourner vers des méthodes qui n’en apportent pas.
Une autre piste de solution intéressante consiste en la combinaison de deux éléments reconnus pour le soulagement de l’état dépressif en lien avec les hormones, soit la vitamine B6 et le magnésium.
Il a été démontré que les estroprogestatifs entravent le métabolisme de la vitamine B6, vitamine très impliquée dans l’humeur, ce qui peut conduire à des carences pouvant être intensifiées par la consommation de tabac et d’alcool. La prise de vitamine B6, associée à du magnésium pour de meilleurs résultats, pourrait jouer un rôle positif sur l’anxiété et les troubles de l’humeur.
La pilule contraceptive à l’ère du numérique
Penser à prendre le petit comprimé presque tous les jours du mois à heure fixe, c’est la galère pour plusieurs femmes. C’est sans compter le stress relié à un possible oubli qui pourrait avoir les conséquences désastreuses que l’on connaît. Certaines peuvent bien sûr compter sur leur conjoint pour leur rappeler leurs devoirs et d’autres sur l’alarme de leur smartphone ou de la fonction rappel de Google. Mais que dire d’une application sur smartphone qui permet d’avoir accès à une foule de petits services pour aider les femmes à mieux gérer le dossier contraception ?
La dernière trouvaille dans ce domaine, c’est Pill’Oops, une application fort utile, disponible sous Android et iOS, qui a été développée par le Planning familial. Elle est riche d’outils et de conseils pour soutenir les utilisatrices de contraceptifs oraux dans le processus de prévention d’une grossesse. Cette application fait partie de celles parmi les plus complètes et les plus conviviales offertes jusqu’à ce jour.
Sa prescription
La pilule contraceptive peut être prescrite, après évaluation des besoins et de l’état de santé de la future utilisatrice, par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme. La prescription est par la suite délivrée sur ordonnance en pharmacie.
Son coût
Le coût de la pilule contraceptive fluctue énormément en fonction du type de pilule, de la marque et du fabricant. Il se situe habituellement entre plus ou moins 2 et 14 euros par mois. Il est aussi possible d’opter pour la version générique. Certains produits sont remboursés à 65 %.
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