
L’anneau vaginal est non remboursable. Il est vendu dans une boite qui en contient entre un et trois accompagnés d’applicateurs. Ils sont conditionnés dans des sachets en aluminium, polyéthylène et polyester. Ils sont à conserver à température ambiante, pour une durée maximum de deux ans.
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Qu’est-ce qu’un anneau vaginal ?
À l’intérieur de chaque sachet, on trouve un anneau incolore d’un diamètre externe de 54 millimètres et d’un diamètre de section de 4 millimètres. Poreux, souple et transparent, il contient les deux principes actifs qu’il va libérer en microdose tout au long de la journée, pendant les vingt-et-un jours où il reste en place. Il est non biodégradable et composé de copolymère d’éthylène d’acétate de vinyle. Le dispositif ne contient pas de latex.
L’anneau vaginal a démontré une fiabilité certaine lors de ses tests cliniques. Son indice de Pearl est compris entre 0.64 et 0.96, même s’il s’agit avant tout d’un outil statistique qui ne prend en compte qu’une utilisation optimale du dispositif médical. L’absence de risque d’oubli étant son principal avantage.
Quels sont les ingrédients utilisés dans l’anneau vaginal ?
Pour comprendre ce que contient en détail NUVARING, il est bon de revenir sur l’histoire moderne de la contraception féminine. Mis au point dès 1955 par le médecin américain Gregory Pincus, les contraceptifs oraux combinés, ou « pilule » telle que nous la nommons toutes et tous, combinent une première hormone appartenant à la famille des œstrogènes et une seconde synthétique dérivée de la progestérone dite progestative. C’est cette alchimie très particulière exigeant un dosage méticuleux qui permet d’obtenir les effets contraceptifs que l’on détaillera dans notre troisième partie.
Depuis la pilule de première génération de Pincus, trois autres générations se sont succédé pour tenter de réduire autant que possible les effets secondaires gênants liés à la prise d’hormone. Pour arriver à ce résultat, deux voies sont explorées.
La première est de diminuer progressivement la dose d’œstrogène. Celle-ci est passée de 50 microgrammes dans les deux premières générations à 15 microgrammes pour les plus faiblement dosées. L’hormone qu’utilisent les laboratoires pharmaceutiques en quasi-totalité est l’éthynylestradiol, dérivé de synthèse de l’estradiol (seuls deux contraceptifs contiennent à la place de l’estradiol : QLAIRA de Bayer et ZOELY de Theramex). Cette dernière est produite naturellement par les ovaires. Elle a entre autres pour fonction la distribution des cellules adipeuses et des lipides, en particulier dans les seins, les hanches et les cuisses. Vous comprendrez dès lors un certain nombre d’effets secondaires comme la prise de poids indésirable. La seconde voie est de faire varier l’hormone dérivée de la progesterone. Cette dernière est notamment sécrétée par les ovaires et le placenta lors d’une grossesse. Dans les contraceptifs actuellement remboursés et surveillés par la Haute Autorité de Santé (HAS), on dénombre plus d’une dizaine de substances différentes.
NUVARING reprenant le principe de contraceptifs oraux combinés, vous ne serez pas surpris de retrouver un œstrogène, l’éthynylestradiol, diffusé dans l’organisme à hauteur de 15 microgrammes toutes les vingt-quatre heures, et un progestatif, l’étonogestrel, utilisé en règle générale comme base du désogestrel. Le dispositif des laboratoires MSD en délivre 120 microgrammes toutes les vingt-quatre heures. La quantité d’oestrogène est parmi les plus faibles existantes aujourd’hui. Le dispositif contient également du Copolymère d’éthylène d’acétate de vinyle et du Magnésium stéarate qui servent d’excipient.
Comment agissent les principes actifs de contraception ?
Comme pour tout contraceptif combiné, qu’il soit oral, ou vaginal dans le cas présent, le principe reste toujours le même. La particularité de NUVARING étant qu’il est mensuel, il va diffuser chaque jour une dose d’hormone, évitant ainsi tout risque d’oubli. Son action sur l’infécondité est triple.
Tout d’abord, sous l’effet de l’étonogestrel, l’ovulation est stoppée. Pour ce faire, l’anneau vaginal, comme ses consœurs orales, se base sur l’imitation d’un mécanisme naturel. La progestérone est une hormone stéroïdienne qui a un rôle essentiel durant la grossesse. Pour éviter de tomber plusieurs fois enceinte, les ovaires, par la sécrétion de cette hormone, endorment l’ovulation. C’est cette hibernation parfaitement naturelle que les principes actifs dérivés de la progestérone, comme l’étonogestrel, imitent.
Par le même procédé, NUVARING provoque également l’épaississement de la glaire cervicale. Celle-ci est une sécrétion particulière qui doit, normalement, soit permettre la survie des spermatozoïdes en période féconde dans leur trajet jusqu’à l’ovule, soit les bloquer. Pour arriver à ce second résultat, les filaments protéiques qui la composent forment un maillage serré qui rend impossible toute avancée d’un spermatozoïde. Cet état arrive naturellement pendant les périodes d’infécondité. Pendant la grossesse certes, mais également tout au long du cycle menstruel. C’est notamment sur ces observations que les médecins australiens John et Evelyn Billings se sont basés pour concevoir leur méthode de contraception dite d’abstinence périodique. L’action des progestatifs étend cette période d’infécondité sur l’ensemble du cycle.
Enfin, l’anneau vaginal provoque la réduction de l’épaisseur de l’endomètre qui recouvre les parois internes de l’utérus. Sans contraceptif, il s’épaissit dès le premier jour du cycle, devient vascularisé et se prépare à accueillir l’embryon en cas de fécondation. En l’absence de ce phénomène dit de nidation, l’endomètre se desquame. Il s’exfolie de ce qui compose ses couches supérieures et rétrécit en conséquence. C’est ce qui provoque les règles. Avec un contraceptif, l’endomètre ne s’épaissit jamais, rendant théoriquement impossible toute nidation. Mais alors, qu’est-ce qui explique les saignements qui ont lieu dans la période de sept jours sans anneau ? Il s’agit simplement d’hémorragie de privation souvent confondue à tort avec les menstruations. Elles sont provoquées par une faible stimulation de l’endomètre. L’insuffisance d’œstrogène, sa privation, provoque un saignement pendant quelques jours. C’est un phénomène naturel qui peut être également observé lors de l’allaitement, juste après une grossesse. Ne pas laisser de période de carence entre deux anneaux vaginaux évitera cette hémorragie sans effet secondaire connu. Néanmoins si vous le faites plusieurs fois d’affilée, le saignement finira tout de même par avoir lieu.
Comment s’utilise un anneau vaginal ?
NUVARING, comme l’ensemble de ses génériques, doit être inséré suffisamment profondément dans le vagin. Il doit y rester vingt-et-un jours et est efficace sept jours après sa première mise en place. Il est possible d’en utiliser deux d’affilée pour éviter une hémorragie de privation sans effets secondaires connus.
Dans l’ensemble des boites NUVARING, vous trouverez un applicateur à usage unique. Celui-là s’utilise en tirant doucement le piston jusqu’à son bout, puis en y insérant l’anneau en pinçant ses côtés opposés pour l’aplatir. La pointe de l’anneau doit ressortir légèrement hors de l’ouverture. Trouvez la position qui vous parait la plus confortable, introduisez l’applicateur jusqu’à ses bords arrondis puis pressez doucement le piston jusqu’à ce qu’il soit entièrement enfoncé. Une fois l’anneau mis en place, retirez délicatement l’applicateur et jetez-le. Sans applicateur, il vous faut pincer NUVARING puis l’enfoncer dans le vagin jusqu’à ce que plus aucun gène ne soit ressenti. Si vous percevez le moindre gène, il est possible que l’anneau soit mal placé. Pour retirer le dispositif à la fin des trois semaines, vous pouvez soit passer l’index dans l’anneau, soit le saisir entre votre index et votre majeur. L’ensemble de ces informations peut être retrouvé sur la notice.
Il est également conseillé de vérifier régulièrement la présence de l’anneau vaginal. Il peut être expulsé accidentellement s’il est mal positionné, en cas de rapport sexuel, de forte poussée liée à la constipation ou d’un retrait de tampon. Si l’anneau est trouvé hors du vagin, il suffit de le laver à l’eau froide ou tiède, jamais chaude, et de le repositionner à l’intérieur. Si jamais il est resté hors du vagin plus de trois heures, son efficacité est réduite et il est conseillé d’utiliser un préservatif pendant les sept jours qui suivent.
Quels sont les avantages de NUVARING ?
Comme tous les moyens de contraception combinés, l’anneau vaginal ne présente pas de risque pour la fertilité et son usage est facilement réversible. Quand bien même son usage est mensuel, il peut facilement être retiré et cesser de faire effet dans les heures qui suivent.
Comparé à la pilule, l’anneau vaginal possède trois avantages majeurs liés à la méthode d’absorption des hormones. Un contraceptif oral combiné est dépendant de la digestion, puisque les hormones contenues dans la pilule doivent passer dans le sang. NUVARING est présent immédiatement dans le vagin, il évite ainsi l’impact des troubles gastro-intestinaux et les pics hormonaux intervenant deux et quatre heures après l’absorption d’une pilule. Enfin, le taux d’hormone est constant grâce à une libération continue, régulière et progressive.
Dernier avantage : le dosage faible d’éthynylestradiol réduit les effets secondaires liés aux œstrogènes, comme les pilules de troisième et quatrième générations, mais conserve des risques de thromboses veineuses au moins identiques aux contraceptifs oraux combinés de seconde génération.
Quels sont les effets secondaires notables et les risques liés ?
Tout médicament efficace a des effets secondaires. Ceux de NUVARING sont similaires aux contraceptifs oraux oestroprogestatifs. Ils ne sont pas systématiques, mais plutôt occasionnels. S’ils vous inquiètent, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.
Les effets suivants sont considérés comme « fréquents », ils concernent entre une et dix femmes sur cent :
- gêne ou expulsion de l’anneau vaginal ;
- maux de tête ;
- règle douloureuse ;
- nausée ;
- acné ;
- prise de poids ;
- perte de libido ;
- dépression.
Les effets suivants sont eux considérés comme « peu fréquents » et concernent moins d’une femme sur cent :
- trouble gastro-intestinal ;
- rougeur cutanée ;
- perte de cheveux ;
- trouble de l’humeur ;
- mal de dos ;
- vertige ;
- augmentation de la pression artérielle ;
- tache sombre sur le visage.
Il existe également un risque d’accident thromboembolique veineux ou artériel qui concerne cinq à sept femmes sur dix mille. Œstrogènes comme progestatifs agissent sur la dilatation des vaisseaux sanguins. Cela a pour effet d’augmenter les risques de phlébite ou d’infarctus par exemple. En conséquence, il existe un certain nombre de contre-indications à l’usage d’un contraceptif combiné (liste non-exhaustive) :
- maladie cardiaque et problème de pression artérielle ;
- accident thromboembolitique artériel ;
- maladie grave du foie ;
- cancer hormonodépendant ;
- trouble de la coagulation sanguine.
Il est également déconseillé de l’utiliser en association avec des traitements phytothérapeutiques à base de millepertuis ainsi qu’en cas de traitement pour l’hépatite C contenant de l’ombitasvir, du dasabuvir ou du paritaprévir.
Pour de plus amples informations, notre article n’étant pas exhaustif, nous vous renvoyons à la notice de NUVARING disponible sur la base de données publique des médicaments ainsi qu’à l’excellente documentation de la Haute Autorité de Santé sur le sujet.
Si vous envisagez d’utiliser NUVARING, prenez contact avec votre médecin et demandez-lui un bilan biologique contenant votre cholestérol total, triglycéride et votre glycémie à jeun, à renouveler tous les cinq ans. S’il y a des antécédents d’hyperlipidémie dans votre famille, renouvelez-le au bout de trois à six mois.