Microgynon 30 est un moyen de contraception oral qui associe une hormone estrogénique avec une hormone progestative. En effet, chaque comprimé contient deux hormones différentes : le lévonorgestrel (un progestatif) et l’éthinylestradiol (un estrogène). C’est une pilule dite « monophasique » étant donné qu’elle contient un dosage d’estrogènes et de progestatifs toujours identique. Les pilules dont le dosage d’estrogènes et de progestatifs varie sur une même plaquette sont appelées biphasiques ou triphasiques.
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Il est possible d’acheter Microgynon 30 en ligne sans prescription du médecin en pharmacie en ligne. À coup de la création d’une ordonnance en ligne par un diagnostic à distance, l’achat des médicaments sur ordonnance est légalement admissible. La base juridique est le règlement de l’UE sur la mobilité des patients.
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Prix
Prix de Microgynon 30: à partir de 48,90 €
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Les différents composants
Le dosage de cette pilule est de 0.15 mg de lévonorgestrel et de 0.03 mg d’éthinylestradiol. Elle est classée parmi les pilules de « deuxième génération ». Le terme « génération » fait référence à l’évolution dans le temps de la composition des pilules contraceptives et à leur dosage en estrogènes et progestatifs. Les pilules de deuxième génération ont été commercialisées dans les années 1970 et 1980. Elles sont particulièrement adaptées aux femmes qui prennent la pilule pour la première fois. Une plaquette contient 21 comprimés pareillement dosés. La quantité d’hormones contenue dans chaque comprimé étant faible, c’est une pilule considérée comme mini dosée.
Comment agit ce contraceptif ?
L’action principale des contraceptifs combinés est de stopper l’ovulation qui a lieu en règle générale une fois par mois au cours de chaque cycle menstruel. Elle empêche donc qu’une grossesse survienne. Elle agit en bloquant l’axe hypophyso-ovarien : la pilule bloque l’envoi et la réception de messages dans le système reproductif, le rendant ainsi inactif.
Les contraceptifs combinés ne se contentent pas d’arrêter l’ovulation, ils agissent également sur la glaire du col de l’utérus, qui devient plus visqueuse, la rendant ainsi impénétrable aux spermatozoïdes. De plus, ce type de contraceptif a une action sur la muqueuse utérine : ils la rendent plus fine, ce qui complique la nidation d’un éventuel ovule fécondé.
La pilule ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles.
La posologie
La plaquette de Microgynon 30 contient vingt-et-un comprimés enrobés. La posologie est d’un comprimé par jour, à prendre à heure fixe et avec de l’eau si nécessaire. Les jours de la semaine sont indiqués sur la plaquette. Une fois que les vingt-et-un comprimés enrobés ont été pris, aucun comprimé n’est à prendre pendant les sept jours suivant. Les règles (qui sont en fait des hémorragies de privation) sont en principe censées débuter au cours de ces sept jours. A la fin de cette interruption de sept jours maximum, une nouvelle plaquette peut être commencée. Il peut arriver que les hémorragies de privation débutent deux ou trois jours après la fin de la prise des comprimés enrobés, et qu’elles se poursuivent donc à la prise de la nouvelle plaquette. Cela ne doit pas empêcher de recommencer la nouvelle plaquette, après les sept jours d’arrêt.
Si aucun contraceptif hormonal n’a été pris le mois précédent, la prise des comprimés doit se faire le premier jour des règles (début du cycle). Cette première prise est primordiale car elle détermine l’efficacité de la pilule. Le contraceptif est efficace pendant toute la durée du cycle, y compris pendant la semaine d’interruption.
Quelle utilisation en cas d’oubli ?
En cas d’oubli de Microgynon 30, la marche à suivre est différente selon si l’oubli remonte à moins de 12 heures ou plus de 12 heures. Si l’oubli remonte à moins de 12 heures, la fiabilité de la pilule est maintenue. Il faut prendre le comprimé oublié ainsi que les suivants en respectant l’ordre de la plaquette.
Si l’oubli remonte à plus de 12 heures, la fiabilité de la pilule n’est plus assurée. Dans le cas où plusieurs comprimés ont été oubliés, la contraception a encore moins de chance d’avoir été assurée. L’utilisatrice est face à plusieurs cas de figure, selon si l’oubli a eu lieu durant la première semaine, la seconde ou la troisième. Si le comprimé a été oublié durant la première semaine (après plus de 12 heures), il faut prendre immédiatement le comprimé oublié et continuer le reste de la plaquette, en ayant recours à d’autres méthodes contraceptives en plus pendant les sept jours suivants. Si des rapports sexuels ont eu lieu pendant la semaine précédent l’oubli, il est possible qu’une grossesse survienne.
Dans le cas où un comprimé a été oublié pendant la deuxième semaine, il doit être pris aussi rapidement que possible. L’utilisatrice peut ensuite continuer à prendre les comprimés suivants. La fiabilité de la pilule est assurée.
Enfin, si le comprimé a été oublié pendant la troisième semaine, l’utilisatrice doit également prendre le comprimé oublié lorsqu’elle le peut. Elle a la possibilité par la suite d’enchainer une autre plaquette sans pause de sept jours et donc ne pas avoir d’hémorragies de privation. Elle peut également avoir recours à une autre méthode : l’arrêt immédiat de la plaquette en cours, enchaîner avec une pause d’au moins sept jours et continuer avec la plaquette suivante.
En cas de vomissement ou diarrhée qui surviendraient dans les 3 heures après la prise de la pilule, il faut également ingérer un comprimé avant les 12 prochaines heures. Si cela n’est pas possible, les règles énoncées précédemment sont à suivre.
L’utilisation de la pilule et autres traitements médicamenteux
Si l’utilisatrice a recours à un autre traitement médicamenteux en plus de la pilule, elle doit être vigilante car cela peut interférer avec la prise d’un contraceptif oral. En effet, certains médicaments peuvent avoir une influence sur l’efficacité de la contraception en réduisant celle-ci. Sont notamment en cause les médicaments contre l’épilepsie, la tuberculose, les traitements pour le VIH et l’hépatite C, les infections fongiques, les infections bactériennes, pour le traitement de certaines affections cardiaques ou encore l’hypertension artérielle.
Les effets secondaires positifs
Les effets secondaires désignent toutes les réactions imprévisibles dues à l’administration d’un médicament. Cependant, ils ne surviennent pas systématiquement et ils peuvent être qualifiés de positifs ou négatifs selon leur impact sur la santé d’une personne.
La prise de la pilule Microgynon 30 présente certains intérêts, notamment pour les femmes qui souffrent de menstruations douloureuses et abondantes. Grâce à cette pilule, les hémorragies de privation sont plus courtes, moins abondantes et moins douloureuses.
De plus, elle permet aux femmes souffrant d’endométriose (maladie qui entraine de fortes douleurs pelvienne et pouvant provoquer l’infertilité) de réduire les signes cliniques (les cellules de l’endomètre vont se loger dans les trompes de Fallope, ce qui peut provoquer des lésions ou des kystes ovariens) et de stopper le développement de la maladie.
De plus, il semblerait que cette pilule réduirait les chances de développer un cancer de l’endomètre et des ovaires, de l’ordre de 30 à 50% selon la durée d’utilisation, avec un effet qui se poursuivrait jusqu’à trente ans après l’arrêt de la pilule. Selon une étude menée en 2008, plus une femme a recours à la contraception orale pendant longtemps, plus la réduction du risque de cancer de l’endomètre et des ovaires est important.
Ceci s’explique par le fait que la progestérone contenue dans la pilule protègerait la paroi de l’utérus, l’endomètre, en empêchant la multiplication de cellules anormales. C’est le cas pour de nombreuses pilules mais surtout pour celles dont le dosage est plus élevé en progestatifs qu’en estrogènes.
Elle diminuerait également le risque de cancer du colon.
Les avantages
Il s’agit également d’un des moyens de contraception les plus efficaces, à partir du moment où la pilule est prise correctement, c’est à dire au plus tard le troisième jour après le commencement des règles, et en continu pendant vingt et un jours.
Selon l’indice de Pearl qui est l’indicateur le plus souvent utilisé pour indiquer la fiabilité d’un moyen de contraception, les pilules combinées présentent un taux d’efficacité supérieur à 99 %.
Enfin, prendre la pilule permet à une femme d’être totalement maître de sa contraception. Celle-ci peut choisir de l’arrêter à tout moment et d’être enceinte dès l’arrêt de la prise de la pilule. Il est aussi possible de pouvoir « contrôler » ses cycles, c’est à dire de déterminer quand surviendront les règles. Il suffit pour ceci d’enchaîner deux plaquettes, ce qui entraine la suppression des hémorragies de privation. Cela revient à prendre quarante-deux comprimés de façon consécutive, sans l’interruption de sept jours.
Les effets secondaires négatifs & risques associés
En ce qui concerne les effets secondaires considérés comme négatifs, il est prouvé que la prise d’un contraceptif hormonal combiné augmente le risque d’un caillot sanguin dans les veines (thrombo-embolie veineuse) ou dans les artères (thrombo-embolie artérielle). Ce risque est cependant très faible. Il est plus élevé lors de la première année de prise de la pilule ou après une interruption de son utilisation supérieure à quatre semaines. Il faut également savoir que le risque thromboembolique veineux est en réalité beaucoup plus important durant une grossesse ou le post-partum (le risque est alors dix fois supérieur).
Le risque est également accru s’il existe un antécédent familial, une prédisposition ou un facteur aggravant. L’âge, la cigarette ou encore l’obésité sont également des facteurs qui augmentent le risque d’apparition d’un caillot sanguin.
Certains effets secondaires occasionnels ont été répertoriés. Il peut s’agir d’infiltration de liquide dans les tissus, de modification de l’appétit, diminution de la libido, migraine, vomissements, diarrhée, rougeur cutanée, urticaire, aménorrhée ou hépatite.
Parmi les effets secondaires négatifs considérés comme plus fréquents (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10) et beaucoup moins graves, peuvent apparaître chez certaines femmes : des nausées, maux de tête, prise de poids, acné, changement d’humeur, douleurs abdominales et douleurs au niveau des seins.
Certains de ces effets négatifs peuvent apparaître pendant les premiers mois d’utilisation, et disparaître par la suite, une fois que le corps s’est habitué à la prise d’hormones. Si les effets persistent au delà des trois premiers mois, il faut éventuellement changer de pilule afin d’en trouver une plus adaptée.
Il convient par contre d’éviter absolument la prise de Microgynon 30 dans certains cas : allergie aux substances actives, antécédent de thrombose, caillot sanguin ou accident vasculaire cérébral, angine de poitrine, en cas de maladie pouvant provoquer un caillot dans les artères (diabète, pression artérielle élevée, cholestérol), affection grave du foie, ou encore en cas de saignements vaginaux.
Pilule & cancer
Il semblerait que les cancers du sein soient plus fréquemment diagnostiqués chez les femmes utilisatrices de la pilule combinée par rapport aux femmes du même âge qui ne la prenne pas. L’augmentation du nombre de cancers diagnostiqués diminue progressivement après l’arrêt de la prise de la pilule.
Plus rarement, des tumeurs bénignes du foie ont été trouvées chez des femmes utilisatrices de la pilule.