Par ailleurs, au vu de la difficulté de diagnostiquer l’asthme, ce chiffre est très probablement sous-estimé. Face à cette pathologie, le traitement prescrit est souvent le même et passe par la prise d’un bronchodilatateur qui se présente le plus souvent sous la forme d’un spray inhalateur.
Acheter un inhalateur de l’asthme sans ordonnance
Il est possible d’acheter des inhalateurs pour l’asthme en ligne sans prescription du médecin en pharmacie en ligne. À coup de la création d’une ordonnance en ligne par un diagnostic à distance, l’achat d’un inhalateur asthme est légalement admissible. La base juridique est le règlement de l’UE sur la mobilité des patients.
Après avoir complété une fiche du patient, le médecin va achever l’ordonnance en ligne et la pharmacie par correspondance expédie l’inhalateur asthme souhaité.
Vous pouvez commander un inhalateur asthme sans ordonnance chez les pharmacies en lignes suivantes:
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Achter un inhalateur asthme sans ordonnance en ligne en Europe
- Achter des inhalateurs de l’asthme sans prescription en ligne est légale en France
- La directive européenne sur la mobilité des patients autorise l’achat de médicaments délivrés sur ordonnance, tels que inhalateurs asthme, par télédiagnostic dans d’autres pays de l’UE
- Vous devez remplir un questionnaire en ligne pour obtenir l’ordonnance en ligne.
Liste d’inhalateurs de l’asthme
Les suivantes inhalatuers asthme sont disponibles chez DokterOnline
- Ventoline
- Seretide
- Flixotide
- Symbicort
- Bricanyl
- Salmétérol
- Serevent
- Airomir
- Clenil Modulite
- Pulmicort Turbuhaler
- QVAR
- Xolair
- Atrovent
- Salamol
- Salbutamol
- Relvar Ellipta
- Montelukast
- Ipratropium Steri-Neb
- Respontin
- Salbulin
- Medrol
- Alvesco
Inhalateurs asthme sans prescription
L’asthme est une maladie chronique affectant principalement les voies respiratoires inférieures que sont les bronches.
Elle se caractérise par différents facteurs : une contraction des muscles lisses qui entourent les bronches, une inflammation associée à un gonflement de la muqueuse des bronches et enfin par une production anormale de mucus. Le point le plus problématique de l’asthme est une inflammation importante de la muqueuse des bronches. Cette inflammation est un système de protection mise en place par l’organisme afin de mobiliser une grande quantité de globules blancs. Comme chacun sait, l’asthme se manifeste par crise. Entre deux crises, la respiration de la personne malade est généralement normale. Ce dernier aspect vient complexifier le diagnostic de cette maladie.
Comment se déclenche une crise d’asthme ?
L’asthme est malheureusement une maladie chronique dont les causes sont encore mal identifiées et dont on ne peut guérir totalement. Des études ont montré qu’il y a avait une composante génétique, mais que des facteurs extérieurs étaient aussi responsables de la survenue de crises. Chez les individus asthmatiques, des facteurs irritants tels que le tabac ou l’exposition à des produits chimiques, une infection (bactérienne, un virus), des allergies ou encore la pratique d’une activité sportive peuvent être des éléments déclencheurs.
Comment se manifeste une crise d’asthme ?
La contraction des muscles lisses des bronches combinée à leur inflammation conduit à une réduction significative du diamètre des bronches et donc à la diminution du flux aérien qui se traduit par un sifflement audible lors de l’expiration de l’air. Pour se rendre compte de ce que vit une personne asthmatique au quotidien, essayez de vous imaginer en train d’expirer à travers une paille. Les malades peuvent aussi ressentir occasionnellement une oppression dans la poitrine, être essoufflés, et parfois même tousser. La durée des crises d’asthme est très variable selon les individus, mais aussi en fonction des crises. Une crise d’asthme peut ainsi varier de plusieurs minutes à quelques heures. Il en va de même pour la fréquence et l’intensité des crises d’asthme qui varient considérablement d’un individu à l’autre.
En revanche, les crises d’asthme sont plus fréquentes la nuit, car notre production de cortisol, un anti-inflammatoire naturel, est plus faible la nuit.
Il existe deux principaux types d’asthme :
- l’asthme intermittent : les symptômes apparaissent uniquement au moment des crises. Ils sont occasionnels, ponctuels et généralement induits par un élément extérieur déclencheur.
- l’asthme persistant : les symptômes de l’asthme restent présents entre les crises. Le traitement de ce type d’asthme nécessite obligatoirement la mise en place d’un traitement de fond.
L’évolution de l’asthme est extrêmement difficile à établir. Afin d’éviter l’évolution vers une forme d’asthme plus sévère, la mise en place d’un traitement de fond peut s’avérer particulièrement importante. Pourquoi prendre un traitement de fond si vous prenez déjà un traitement efficace contre vos crises d’asthme ? Tout simplement pour éviter que les crises deviennent de plus en plus fréquentes et que les bronchodilatateurs perdent leur efficacité au fil du temps.
Quels sont les différents types inhalateurs pour l’asthme ?
Il existe différents types d’inhalateurs utilisés pour le traitement de l’asthme ayant chacun des propriétés et des utilisations différentes.
Les aérosols-doseurs pressurisés ou sprays
L’aérosol pressurisé contient une substance active diluée dans un liquide que l’on vaporise grâce à un inhalateur-spray qui contient un gaz, le hydroxyfluoroalkane, le plus souvent. Ce gaz permet de s’affranchir de l’étape d’agitation de l’aérosol avant son utilisation. Une seule pression sur le flacon permet de libérer une seule dose de médicament. Afin d’optimiser son utilisation, la pression exercée sur l’inhalateur doit être parfaitement coordonnée avec l’inspiration du produit. De plus, l’inspiration doit débuter au plus tard dans les 5 secondes après l’enclenchement de l’inhalateur.
La manipulation peut donc s’avérer difficile, particulièrement chez les jeunes enfants. Dans ce cas, une chambre d’inhalation peut être utilisée. Elle facilite l’utilisation de l’inhalateur qui ne nécessite plus d’appuyer sur la cartouche et d’inspirer en même temps. La chambre d’inhalation est composée de deux parties : un réservoir étanche dans lequel on insère l’inhalateur et une seconde partie que l’on place dans la bouche. Pour faire simple, une fois l’inhalateur actionné, la substance active libérée est contenue dans la chambre d’inhalation jusqu’à être inspirée par le malade. Les chambres d’inhalation sont remboursées à 65 % par la Sécurité Sociale.
Les inhalateurs de poudre sèche
Les inhalateurs de poudre sèche permettent de s’affranchir des contraintes liées au gaz propulseur, mais aussi de faciliter la lecture de la dose de médicaments prise. Ils se présentent sous forme de dispositifs unidose ou multidose. Les dispositifs unidoses nécessitent de recharger le dispositif avant chaque utilisation. Les doses unitaires se présentent sous forme de gélules dont le contenu est libéré pour permettre l’inhalation après leur perçage.
Les dispositifs multidoses comportent soit un réservoir de poudre à partir duquel une quantité déterminée est prélevée par un mécanisme doseur lors de chaque inhalation soit un nombre défini de doses unitaires dans les capsules d’un blister. Chaque dose est libérée du blister lors de l’activation du dispositif immédiatement juste avant l’inhalation. Dans tous les cas, les inhalateurs de poudre sèche ne contiennent pas de gaz propulseur. En général, pour les dispositifs de poudre sèche plus particulièrement pour les multidoses à réservoir, il est recommandé de les conserver à l’abri de l’humidité.
Les nébuliseurs
Ces appareils nécessitent une faible coopération du patient. Ils produisent un mélange d’air et d’eau qui contient le médicament. Celui-ci est pulvérisé sous forme de minuscules gouttelettes et inhalé à l’aide d’un masque ou d’un embout en fonction à choisir en fonction de l’âge du malade.
À quoi sert un inhalateur pour l’asthme ?
L’asthme étant une pathologie touchant les vois respiratoires, la prise de médicaments par inhalation est à la fois la plus adaptée mais aussi la plus efficace. Pourquoi privilégier les inhalateurs ? La dose de médicament nécessaire est beaucoup plus faible que la prise d’un traitement sous une autre forme car le médicament arrive directement au niveau des bronches sans passer par la voie digestive. Son action est aussi beaucoup plus rapide puisque l’inhalation permet de diriger le médicament directement sur sa cible. Enfin, seule une très faible quantité de médicament ne passe dans le sang ce qui limite fortement les effets secondaires. Elle nécessite cependant une bonne utilisation de l’inhalateur afin de bénéficier de la bonne dose de médicament.
La pose d’un diagnostic
Les causes et les symptômes de l’asthme étant très variable d’un individu à l’autre, il est difficile de poser un diagnostic. Les médecins procèdent généralement à deux types d’investigations. La première est la réalisation d’épreuves fonctionnelles respiratoires comme la mesure du volume d’air expiré par les poumons. En parallèle, réaliser un bilan des allergies est aussi important puisque ces dernières constituent une des principales causes de l’asthme.
L’asthme : quel traitement ?
Il existe deux principaux traitements conventionnels pour l’asthme. Dans les deux cas, ce traitement d’attaque doit être administré rapidement. Le traitement de l’asthme nécessite d’avoir recours aux corticoïdes sous forme de gouttes ou de comprimés à avaler : prednisone, prednisolone ou bétaméthasone. En première intention, l’utilisation de bronchiodilatateurs sous forme d’inhalateurs est à privilégier : salbutamol (Ventoline®, Aeromir®, Ventilastin®) ou terbutaline (Bricanyl®). Ils vont permettre aux muscles lisses localisés autour des bronches de se détendre et de faciliter ainsi le passage de l’air.
L’asthme étant une maladie chronique, il ne peut être guéri. Toutefois, un traitement de fond peut être mis en place afin de diminuer l’intensité et d’augmenter l’espacement entre deux crises. Afin que le traitement de fond soit efficace, il faut veiller à bien le prendre tous les jours. Les résultats ne seront visibles qu’après 3 à 4 semaines après le début du traitement. Il est aussi intéressant d’éviter au maximum l’exposition aux allergènes tels que le pollen ou les poils d’animaux, le tabac, mais aussi les infections en n’oubliant pas de se faire vacciner.
Les substances actives sur l’asthme et leurs effets
Les corticoïdes sont des anti-inflammatoires utilisés pour traiter l’inflammation des bronches des sujets asthmatiques. Ils permettent aussi la diminution de la production de mucus. Utilisés par petite dose, le plus souvent sous la forme de spray-doseur, les corticoïdes réduisent l’inflammation des bronches et contribuent ainsi à améliorer le passage de l’air. Pour une courte durée ou dans les cas d’asthme sévère, ils peuvent être pris sous forme de comprimés. Par ailleurs, les corticoïdes diminuent la sensibilité des bronches aux agents irritants, ce qui a pour effet de réduire le nombre de crises d’asthme.
En cas de prise de corticoïdes par inhalation, l’amélioration est progressive et n’est pleinement efficace qu’au bout de quelques semaines. Les bronchodilatateurs sont généralement utilisés en association avec les corticoïdes et agissent en relâchant les muscles qui entourent les bronches. Leur efficacité peut être rapide en moins de 5 minutes ou plus lente en fonction des molécules. Plus rarement, une prise de bromure d’ipratropium peut être prescrite. Il est conseillé de l’utiliser dans un nébuliseur. Il s’agit d’un anticholinergique qui a lui aussi vocation à diminuer la contraction des muscles des voies respiratoires. Comptez toutefois 1 à 2 heures pour bénéficier d’un effet maximum.
Le dosage, un point clé
L’utilisation d’un inhalateur présente un gros avantage en ce qui concerne le dosage du médicament : il est très simple. Il suffit de suivre la prescription à la lettre de votre médecin. Une dose correspond à une pression sur l’inhalateur spray-doseur qui elle-même correspond à une dose précise délivrée de substance active. Pour exemple, une dose de Ventoline®, d’Aeromir® ou de Ventilastin® correspond à 100µg de salbutamol et une dose de Bricanyl® correspond à 500 µg de sulfate de terbutaline.
Le calcul est encore plus simple pour les inhalateurs de poudre sèche qui fonctionnent par dose unitaire ou à l’aide d’un système doseur. Les nébuliseurs utilisent des doses unitaires de médicaments présentées, la plupart du temps, sous forme de pipettes à introduire directement dans le kit de nébulisation.
Quels sont les meilleurs inhalateurs pour l’asthme ?
Les traitements médicamenteux administrés par inhalation sont les plus pertinents pour le traitement des maladies bronchiques tel que l’asthme. Une des raisons principales pour laquelle un traitement peut s’avérer inefficace est la mauvaise utilisation du dispositif d’inhalation par le patient. Il existe différents types de dispositifs d’inhalation sur la marché : les aérosols-doseurs, les inhalateurs de poudre sèche et les nébuliseurs. Chacun de ces dispositifs présente des avantages et des inconvénients mais surtout des techniques d’utilisation différentes qu’il est nécessaire d’évaluer avec le patient et de prendre en compte lors de la prescription du dispositif par le médecin.
Afin de maximiser les chances de réussite du traitement, le choix du dispositif doit donc se faire en tenant compte des besoins du patient en terme de traitement, mais surtout en considérant ses aptitudes à utiliser tel ou tel dispositif d’inhalation. Il faut avoir en tête que, même s’ils contiennent le même principe actif, les traitements ne sont pas interchangeables par votre pharmacien. Parmi la profusion d’inhalateurs qui existent sur le marché, voici cinq modèles qui méritent votre attention.
Omnibus BR-CN116
Cet inhalateur et son système de nébulisation garantissent une administration des médicaments efficace, facile et rapide. Pour plus de confort, l’inhalateur Omnibus BR-CN116 est doté d’un cordon d’alimentation amovible et d’une poignée pour une ergonomie optimale. L’inhalateur convient aussi bien pour une utilisation par des adultes que pour des enfants grâce aux deux tailles de masques fournis avec l’appareil. La livraison inclut également cinq filtres à air, mais aussi un étui de rangement pour faciliter le transport. Avec ses trois ans de garantie, cet appareil est très intéressant. Un point négatif : le niveau sonore qui peut effrayer les plus jeunes.
Omron C28P
Un des gros points positifs de ce dispositif médical est son efficacité. Grâce à son taux de nébulisation de 0.5 ml/min, cet appareil délivre rapidement la substance active avec une taille de gouttelettes particulièrement petite soit environ 3 microns. Un chiffre à retenir : en moins de 5 minutes, ce nébuliseur peut administrer 2.5 ml de salbutamol. L’inhalateur Omron C28P est très facile à utiliser puisqu’il ne dispose que d’un seul bouton.
Afin de faciliter vos séances, ce produit est livré avec un sac de transport, un kit de nébulisation, un tube à air de 200 cm, mais aussi avec un masque pour adulte, un masque pour enfant, des embouts buccaux et nasaux et cinq filtres à air. Ce nébuliseur, disponible en quatre coloris, est aussi robuste et comporte un compresseur durable dans le temps pour vous permettre un usage intensif et quotidien. Il est donc particulièrement utile aux patients qui nécessitent la prise d’un médicament plusieurs fois par jour sur le long terme. Un inconvénient : son prix est plutôt dans la moyenne haute.
Hangsun CN560
Ce nébuliseur est livré avec un certain nombre d’accessoires : un tube à air, un masque pour enfants, un masque pour adultes, un embout buccal, deux embouts nasaux, trois déflecteurs et quatre filtres à air de rechange. Silencieux, la petite taille des particules émises d’environ 5 microns permet une bonne pénétration des gouttelettes de médicaments dans les bronches.
Inhalateur portable de Pipishell
Le nébuliseur Pipishell présente l’avantage d’être portable mais aussi particulièrement silencieux. L’inhalateur Pipishell est équipé d’une technologie avancée qui lui permet de former des particules de très petites tailles entre 1 à 5 microns, de sorte que les particules de médicament pénètrent facilement dans vos bronches afin de maximiser la vitesse d’action du médicament. Très facile d’utilisation, il vous suffit de presser un bouton pour l’actionner.
Omnibus BR-CN116B
Ce nébuliseur présente l’avantage d’être polyvalent et d’être adapté à toute la famille. Il comprend un masque pour enfants, un masque pour adultes et un tuyau d’air. Comme il ne fait que 1,6 kg, cette nouvelle version du nébuliseur BR-CN116 peut être transporté d’une pièce à une autre de la maison sans aucun effort particulier. Malheureusement, certains utilisateurs ont noté que ce nébuliseur est un peu bruyant. Ce point peut constituer une gêne pour des utilisations nocturnes.
Comment bien utiliser son inhalateur ?
La technique d’utilisation dépend du type d’inhalateur. Il est important de demander conseil à son médecin en cas de doute sur l’utilisation de votre inhalateur. Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter des vidéos sur internet qui vous démontreront en pratique l’utilisation d’un inhalateur.
Voici une liste des règles simples à respecter pour bien utiliser son inhalateur-doseur :
- Expirer tout l’air contenu dans vos poumons. Pour que le médicament inhalé soit efficace, il faut qu’une dose suffisante atteigne les bronches. C’est pourquoi il est nécessaire d’expirer d’abord à fond, avant d’utiliser l’inhalateur.
- Appuyer ensuite sur l’inhalateur et inspirer profondément.
- Bloquer votre respiration pendant au moins 10 secondes. Pour que le médicament ait le temps d’atteindre sa cible, il est important de le conserver dans votre système respiratoire quelques secondes. En cas de prise de corticoïdes, il est aussi recommandé de nettoyer sa bouche afin d’éviter les mycoses buccales.
Pour bien utiliser son inhalateur en poudre, voici comment procéder :
Dans une première étape, il faut activer l’inhalateur. Cette étape est variable selon les modèles. Il est donc important de lire la notice d’utilisation. Par exemple, pour un Turbuhaler®, il faudra tourner la molette dans un sens puis dans l’autre. Pour un Autohaler®, il faut soulever le levier vers le haut, agiter l’inhalateur avant d’inspirer. L’étape d’inhalation, à proprement dite, est identique à celle d’un inhalateur-doseur.
Voici des règles simples à respecter pour bien utiliser son inhalateur nébuliseur :
- Laver les différents éléments du nébuliseur à l’eau savonneuse
- Laisser sécher
- Choisir l’accessoire à utiliser et le fixer au dispositif : un masque pour le nez ou un embout buccal
- Placer le médicament dans le kit de nébulisation
- Mettre en place la masque ou l’embout buccal pour commencer l’inhalation
Les possibles effets secondaires
Les corticoïdes inhalés présentent moins de risque d’effets indésirables sérieux que les corticoïdes en comprimés. Pour les traitements de fond, la prise de corticoïdes sous forme de spray ou en poudre reste donc à privilégier. En cas de crise, la prise de corticoïdes sous forme orale n’est autorisée que pendant quelques jours afin de ne pas créer de phénomène d’accoutumance.
Les effets indésirables des corticoïdes inhalés sont avant tout locaux et sans gravité comme l’apparition de mycoses buccales. Pour palier à cet effet, il suffit de bien se rincer la bouche à l’eau. Les effets indésirables des bronchodilatateurs utilisés par voie inhalée sont rares et sans gravité. Ils peuvent occasionnellement accélérer le rythme cardiaque et peuvent provoquer des tremblements pendant une courte durée.
Que faire en cas de surdosage ?
En cas de surdose médicamenteuse, communiquez immédiatement avec un professionnel de santé ou le centre antipoison de votre région, même en l’absence de symptômes. La plupart du temps, un surdosage se manifeste par la manifestation d’effets secondaires de manière exacerbée dues à la prise de la molécule en excès.
Quels sont les traitements alternatifs pour l’asthme ?
Il existe un grand nombre de traitements dits alternatifs ou complémentaires pour le traitement de l’asthme. Très peu d’entre eux ont montré de véritables résultats et ne doivent donc pas être utilisés sans l’accord de votre médecin. Parmi les plus cités, on retrouve la biothérapie qui consiste à utiliser des anticorps monoclonaux qui vont neutraliser certaines molécules de l’inflammation. La diminution du phénomène d’inflammation permet d’inhiber l’apparition des crises.
Une autre approche, la thermoplastie bronchique, consiste à chauffer les muscles lisses des bronches pour que ces derniers soient moins susceptibles de se contracter. D’autres éléments sont énoncés comme pouvant avoir un possible impact sur le déclenchement de crises d’asthme. Il s’agit de certains aliments, la prise de compléments alimentaires, des séances d’ostéopathie, l’acuponcture, l’homéopathie, les cures thermales et la pratique de certains sports tels que le yoga.
Les conseils pour acheter un inhalateur en ligne
Avant d’acheter un inhalateur en magasin et à plus forte raison en ligne, vous devez vous poser préalablement un certain nombre de questions :
- Pour qui cet inhalateur est-il destiné ? Un adulte, un enfant ou une utilisation familiale ?
- À quelle fréquence allez-vous utiliser l’inhalateur ?
- L’inhalateur, devra-t-il être souvent déplacé ?
- Quelle est la gravité de votre asthme ?
Les réponses à ces questions vous permettront de vous guider, vers l’inhalateur qui répond le mieux le plus à vos besoins. Le type d’inhalateur, les accessoires devant impérativement être fournis, son poids, son ergonomie, son niveau sonore, autant de critères auxquels il vous faut penser afin de ne pas vous tromper.
Agir en cas de crise
En cas de crise d’asthme, une des règles les plus importantes est de garder votre calme car l’angoisse a pour effet d’aggraver la crise. Mettez-vous à l’aise seul(e) ou si possible faites vous aider par une tierce personne : asseyez-vous, respirez lentement et au besoin desserrez vos vêtements. Attention, s’allonger lors d’une crise d’asthme est fortement déconseillé. Dans un second temps, prenez vos médicaments prescrits habituels : corticoïdes et bronchodilatateurs. Si le traitement ne fonctionne pas, faites-vous conduire aux urgences médicales.
Le traitement de l’asthme chez les enfants
Une prise efficace des médicaments administrés nécessite une technique d’inhalation optimale à l’aide d’un inhalateur approprié à l’âge du malade. Le résultat est influencé par des facteurs propres au patient et par les caractéristiques de l’inhalateur. Chez l’enfant, les facteurs limitants sont une coopération limitée et des différences dans l’anatomie des voies respiratoires et du mode respiratoire. La connaissance de ces facteurs est une condition à l’application correcte de la thérapie par inhalation chez l’enfant.
Alors que le dépôt du médicament peut atteindre 20 % chez l’adulte, il reste faible chez l’enfant, en particulier chez le nourrisson où il est estimé à 2 % de la dose délivrée. Ainsi, entre 0 et 4 ans, on privilégiera l’utilisation des aérosols-doseurs couplés à une chambre d’inhalation avec masque. Après 4 ans, on peut envisager d’utiliser des aérosols-doseurs couplés à une chambre d’inhalation sans masque. À partir de 10 ans, l’enfant peut prendre directement le spray-inhalateur dans sa bouche. Le nébuliseur peut être utilisé à tout âge. Il sera utilisé jusqu’à 3 ans avec un masque puis avec un embout buccal. En revanche, les inhalateurs à poudre sèche sont réservés, selon les modèles, pour les enfants à partir de 6 ou 8 ans.