Cerelle est un contraceptifs pour femmes appartenant à la catégorie des pilules progestatives. Il est développé par le laboratoire Biogaran. Son principe actif est une hormone de synthèse nommée la désogestrel dérivée de la progestorène. Il ne contient pas d’œstrogène. Il est à prendre à partir de l’âge de 18 ans par des femmes ayant déjà une activité sexuelle. Il doit être absorbé par voie orale en respectant la posologie. Ce contraceptif ne doit pas être pris sans l’avis de votre médecin traitant ou de votre pharmacien. Il ne peut être vendu sans ordonnance.

Les comprimés ont l’apparence d’un cercle de 5,5 mm de diamètre de couleur blanche. Il est possible de trouver la lettre D sur le recto et le numéro 75 sur le verso. Chaque boîte de Cerelle contient 28 comprimés. il peut être consommé avec de l’alcool.

Ce comprimé ne contient pas d’œstrogène, il peut aussi être pris par les femmes en périodes d’allaitement. Ce comprimé n’empêche pas les relations sexuelles, mais il ne vous protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles (les seuls contraceptifs qui le peuvent sont les préservatifs).

Quelle est son action ?

La pilule, si elle est prise correctement, est efficace à 99 % contre les grossesses non désirées. Elle possède également une action bénéfique contre les syndromes pré-menstruels (SPM). Son action consiste à empêcher la production d’ovule et réduit la muqueuse utérine empêchant le passage des spermatozoïdes à la suite d’un rapport.

Le principe actif de ce médicament est la désosgestrel. Chaque comprimé en contient 75 microgramme. Il contient d’autres ingrédients présents en tant qu’excipients:

Excipients du noyau du comprimé

• lactose
• fécules de pomme de terre
• povidone
• silice colloïdale
• acide stéarique
• α-tocophérol
• Excipients dans l’enrobage
• alcool polyvinylique
• dioxyde de titane
• macrogol
• talc

Il est possible de prendre ce contraceptif après un avortement ou une fausse couche après l’avis de votre médecin.

Quelle utilisation et quelle posologie ?

Il est nécessaire de respecter les conditions prescrites par votre médecin traitant ou votre gynécologue. Sur chaque tablette, les comprimés sont associés à une journée de la semaine pour vous aider à prendre votre comprimé correctement. Il est vivement conseillé de ne pas prendre de comprimé de manière aléatoire mais de bien respecter les journées indiquées en-dessous de chaque comprimé.

Il faut prendre une pilule par jour à heure fixe, de préférence le matin. Le comprimé ne cause aucune aggravation importante de votre état de santé en cas de dépassement accidentel de la dose prescrite. Certains effets secondaires peuvent survenir comme des nausées, des vomissements ou des saignements de la zone vaginale.

Existe-t-il des contre-indications médicales ?

Le contraceptif peut être à éviter si on vous a diagnostiqué l’une des maladies suivantes.

• allergie à la désogestrel ou à un autre ingrédient du médicament
• thrombose
• jaunisse ou tout autre maladie grave du foie

Demandez conseil à votre médecin traitant si vous avez reçue par le passé un traitement contre les maladies suivantes:

• cancer du sein ou du foie
• thrombose
• diabète
• épilepsie
• hypertension artérielle

Si vous pensez être dans l’une des situations indiquées ci-dessus, demandez conseil à votre médecin pour connaître une méthode de contraception non hormonale. Consultez immédiatement si vous commencez à ressentir les symptômes énoncés ci-dessus après avoir commencé à prendre du Cerelle.

N’utilisez pas ce médicament si vous êtes enceinte ou si vous pensez être dans cette situation.

Si vous êtes venue à bout de votre tablette de comprimés, vous devez en prendre un nouveau le jour suivant sans qu’il y ait d’interruption. Autrement, la fiabilité du traitement n’est plus garantie.

En respectant bien ces instructions, vous n’êtes pas obligée d’avoir recours à d’autres moyens de contraception.

Comment conserver cette pilule ?

Ce médicament est à tenir hors de portée des enfants. Conserver les plaquettes de comprimés à l’intérieur de la boîte pour ne pas les exposer à la lumière du jour. Il n’y a pas de consigne particulière en ce concerne la température de conservation.

Ne prenez pas ce médicament après la date limite de consommation. Remettez les comprimés périmés à votre pharmacien. Certains de leur ingrédients peuvent être sources de pollution, ils ne doivent pas être jetés avec les déchets ménagers ou dans vos toilettes.

Le comprimé a-t-il des effets secondaires ?

Comme avec tous les médicaments, des effets secondaires sont à redouter. Certains ont été ressentis de manière courantes à la prise de ce comprimé comme :

• changements d’humeurs
• baisse de la libido
• dépression légère
• maux de tête, nausée
• poussée d’acné
• prise de poids
• douleur à la poitrine
• menstruation irrégulière

D’autres effets secondaires plus rares peuvent survenir comme :

• infection vaginale
• vomissement
• difficulté à porter des lentilles de contact
• menstruation douloureuses
• perte de cheveux
• naissance de kyste aux ovaires
• état de fatigue

Réactions allergiques:

• formation d’angio-œdème
• gonflement du visage de la langue et de la gorge pouvant entraîner une difficulté avaler ou à respirer
• grossesse ex utero

Si vous éprouvez les éléments suivants comme une douleur à l’abdomen ou à proximité de l’estomac, ou si vous constatez des saignements inhabituels, consultez rapidement votre médecin.

Foire aux questions

Puis-je prendre ce médicament pendant mes règles ? Le comprimé Cerelle peut être pris à n’importe quel jour de votre cycle menstruel sans que cela ne pose de problème de santé. Si vous prenez ce médicament pour la première fois, vous devez attendre le premier jour de votre cycle menstruel pour commencer le traitement. Si vous prenez votre médicament entre le second et le cinquième jour de votre cycle, continuez pendant sept jours supplémentaire votre ancienne méthode de contraception.

Puis-je prendre ce médicament après avoir donné naissance à un enfant ? Oui, mais vous devez respecter une période de transition allant de 21 à 28 jours. Si vous attendez plus longtemps, vous devez utiliser une méthode complémentaires de contraception. Si vous avez eu des rapports sexuels après avoir donné naissance à votre bébé, vérifiez si vous n’êtes pas enceinte.

Puis-je conduire un véhicule après avoir pris ce médicament ? Oui, le médicament n’a pas d’effet négatif avéré suffisant pour empêcher la conduite.

Puis-je prendre ce comprimé si j’ai une intolérance au lactose ? Chaque comprimé de Cerelle contient 52.34 mg de monohydrate de lactose. Il ne doit pas être prescrit aux patientes souffrant d’intolérance au lactose causée par un déficit en lactase de Lapp ou une la malabsorption du glucose-galactose.

Puis-je prendre ce médicament en cas de crise de diarrhée ou de vomissement ? Il est conseillé de prendre un second comprimé de remplacement si vous vomissez moins de deux heures après avoir pris votre comprimé quotidien. Si vous souffrez de diarrhée sévère, cela peut empêcher la prise d’effet du médicament. Prévoyez un autre moyen de contraception (des préservatifs) pendant les deux jours qui suivent l’épisode diarrhéique.

Que faire en cas d’oubli ? Si l’oubli a lieu à un délai inférieur à 12 heures, prenez immédiatement un comprimés. Les effets contraceptifs du médicaments ne sont pas annulés. Si vous avez plus de 12 heures de retard, prenez un autre comprimé le plus vite possible, vous êtes autorisée en pareil cas à prendre deux comprimés le même jour. Vous devez continuer à prendre le comprimé, mais en complétant la prise avec une autre méthode de contraception pendant une semaine. Si vous avez un rapport sexuel Vous devez avoir une contraception d’urgence.

Son effet peut-il être réduit par d’autres médicament ? Oui, c’est la raison pour laquelle il est important de préciser à votre médecin traitant (généraliste ou gynécologue) si vous suivez un des traitements suivants :

• Traitement anti épileptique : carbamazepine, oxcarbazepine , perampanel, phenobarbital, primidone, phenytoïne et topiramate
• Médicaments prescrits aux personnes séro-positives :Comme l’efavirenz, la nevirapine or le ritonavi
• Le médicament antimycosique griséofulvine
• Médicaments contre la narcolepsie modafinil
• Le bosentan prescrit contre l’hypertension artérielle
• Les traitements contre la Tuberculose(Rifampicine,Rifabutine)
• Les traitements naturels à base d’herbes médicinales comme les herbes de la Saint Jean.
• Médicaments antibactériens (clarithromycine, érythromycine…)
• Médicaments contre l’hépatite C (boceprevir, télaprévir)

Si vous prenez l’un de ces médicaments pendant une période brève (inférieure à deux mois), en même temps que Cerelle, il vaut faut utiliser un moyen de contraception complémentaire.

La pilule contraceptive est un traitement qui se présente sous forme de comprimés pris par voie orale et dont l’action est d’empêcher une grossesse non désirée.

Elle est habituellement constituée de deux hormones, l’estrogène et la progestérone (contraception combinée), ou uniquement de progestérone (pilule micro progestative).
Les pilules dites de 3ème génération sont des pilules qui contiennent seulement une hormone progestative.

CERAZETTE : Quel type de pilule ?

Faisant partie des pilules de 3ème génération, CERAZETTE est un contraceptif de type progestatif, administré par voie orale.
Ce médicament fait partie des pilules micro dosées et mono dosées car il contient une très faible quantité d’un seul principe actif, la progestérone.
CERAZETTE : Composition et présentation

Présentation de la pilule CERAZETTE

CERAZETTE 0,075 mg : boite d’une plaquette de 28 comprimés
CERAZETTE 0,075 mg : boite de 3 plaquettes de 28 comprimés
CERAZETTE 0,075 mg : boite de 6 plaquettes de 28 comprimés
Composition de la pilule CERAZETTE

Ingrédient actif

Ce médicament contient un progestatif, le Désogestrel qui est une hormone sexuelle féminine dosée à 0,075 mg par comprimé. Il est conseillé aux femmes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas utiliser d’estrogènes.
Autres composants non médicamenteux :
Acide stéarique, Alpha-tocophérol, Amidon de maïs, Hypromellose, Lactose monohydraté, Macrogol 400, Povidone, Silice colloïdale anhydre, Talc, Dioxyde de titane.

Comment agit CERAZETTE ?

Le médicament CERAZETTE est un contraceptif progestatif utilisé dans le but d’éviter une grossesse.
Il agit en modifiant la muqueuse utérine et provoque une augmentation de la viscosité de la glaire cervicale.
La plupart du temps, les pilules progestatives agissent en empêchant les spermatozoïdes de pénétrer dans l’utérus sans empêcher l’ovulation.
CERAZETTE se différencie en proposant un dosage progestatif suffisant pour bloquer l’ovulation, en mettant au repos les ovaires, ce qui en fait une pilule à l’efficacité élevée.

Contre indications à l’utilisation de la pilule CERAZETTE

Elle ne doit pas être utilisée dans les cas suivants:
Hypersensibilité au désogestrel ou à un de ses composants
Accident thrombo-embolique veineux (phlébite, embolie pulmonaire :
Les contraceptifs oraux qui combinent à la fois des hormones estrogènes et progestatives ont la réputation de provoquer des caillots de sang dans une des veines profondes de la jambe (risque thrombo-embolique veineux) ou de se déplacer vers les artères pulmonaires (embolie pulmonaire).
Bien que CERAZETTE soit une pilule uniquement progestative et qu’aucun signe de risque lié à son utilisation n’ait été signalé, il est conseillé d’arrêter immédiatement la prise de cette pilule en cas de thrombose ou d’immobilisation prolongée. Dans ces cas, les femmes doivent faire le point sur leurs facteurs de risque avec leur médecin avant de continuer à la prendre.

hépatite ou antécédent récent d’hépatite sévère :En cas d’affection sévère du foie, il est déconseillé de prendre la pilule CERAZETTE tant que les paramètres de la fonction hépatique ne sont pas revenus à la normale.
Si les troubles hépatiques sont très importants ou chroniques, il convient de s’adresser à un spécialiste pour un examen conseil.
certains cancers susceptibles d’être stimulés par l’hormone progestative (cancer du sein par exemple) :
Le risque de cancer du sein augmente pour les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés, en comparaison de celles qui n’en utilisent pas ou qui utilisent des contraceptifs non hormonaux.

Le risque est identique chez les utilisatrices de contraceptifs uniquement progestatifs comme CERAZETTE. Cependant, il n’est pas démontré de lien direct entre la prise de contraceptifs oraux et le cancer du sein.
En cas de suspicion de cancer, il faut immédiatement arrêter la prise de la pilule.
saignement génital inexpliqué (après des examens médicaux et avant mise en route du traitement)
en association avec des produits contenant du millepertuis (risque de diminution de la sécurité contraceptive
intolérance au lactose

Grossesse et allaitement

Si une grossesse survient malgré la contraception du fait d’un oubli ou d’un retard de prise de la pilule, il faut immédiatement interrompre la prise des comprimés et consulter un médecin.

La pilule CERAZETTE passe faiblement dans le lait maternel et il n’y a donc pas de contre indication à poursuivre l’allaitement après avis médical.

Posologie

Prendre 1 comprimé par jour, selon l’ordre indiqué sur la plaquette, avec un verre d’eau, toujours à la même heure, sans interruption entre 2 plaquettes.
La durée entre chaque prise de 2 comprimés est toujours de 24 heures.
Mode d’emploi

En cas de première contraception ou de reprise de contraception interrompue de manière temporaire, le premier comprimé doit être pris le 1er jour des règles.
Il est possible de débuter le traitement entre le 2ème et le 5ème jour des règles, mais dans ce cas il est conseillé d’utiliser, en plus de la prise du comprimé, un contraceptif complémentaire (un préservatif par exemple) pendant une période de 7 jours.

En cas de changement de contraceptif, le premier comprimé doit être pris le lendemain et à la même heure que le dernier comprimé de la plaquette du précédent contraceptif.
Après l’arrêt d’une pilule micro progestative, la femme peut commencer la plaquette de CERAZETTE n’importe quel jour.
Anneau vaginal ou patch : pour être parfaitement protégée, il faut commencer la pilule micro dosée le jour même ou l’anneau vaginal vaginal ou le patch sont enlevés. A défaut, il faut, pour plus de sécurité, utiliser un préservatif ou une autre méthode contraceptive mécanique pendant les 7 premiers jours de prise de la pilule.

Après un accouchement ou une interruption de grossesse, il est conseillé de prendre l’avis d’un médecin avant de commencer à prendre CERAZETTE.

En cas d’oubli d’un comprimé

Si l’oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l’heure habituelle de la pilule, il faut immédiatement prendre le comprimé oublié et prendre le comprimé suivant à l’heure habituelle de prise du contraceptif.

Si l’oublié est constaté au delà de ce délai de 12 heures, il faut prendre immédiatement le comprimé, puis le comprimé suivant à l’heure habituelle, même si cela conduit à prendre 2 comprimés en même temps. Pour une sécurité contraceptive maximale, il est conseillé d’utiliser une méthode contraceptive complémentaire (par exemple un préservatif) pendant les 7 jours suivants.

En cas de troubles gastro-intestinaux

En cas de vomissement ou de diarrhée sévère, dans les 3 à 4 heures qui suivent la prise de CERAZETTE, le principe actif peut ne pas avoir été assimilé et l’efficacité de la pilule est alors altérée.
La situation est similaire à celle d’un oubli de comprimé.
Dans ce cas, il convient de prendre un autre comprimé dès que possible et de préférence dans les 12 heures qui suivent la prise du comprimé quotidien.

En cas de surdosage

En cas de prise de plus de comprimés que prévu, il n’a pas été constaté d’effets indésirables d’un surdosage de CERAZETTE.
Les principaux symptômes sont des nausées ou de légers saignements vaginaux chez les jeunes filles. Toutefois, il est vivement conseillé d’en parler à un médecin.

Quels sont les effets positifs de la pilule CERAZETTE ?

CERAZETTE est efficace dans 99 % des cas. Mais il ne faut cependant pas oublier de prendre quotidiennement le comprimé et toujours à la même heure.
La pilule est un parfait substitut aux pilules estroprogestatives qui peuvent être mal tolérées par de nombreuses femmes.
Pour les femmes qui ont un cycle menstruel, avec la pilule CERAZETTE, les règles deviennent plus stables.
Ce médicament, dans la plupart des cas, soulage aussi les douleurs que connaissent certaines femmes lors des menstruations.
Dans de nombreux cas, les patientes utilisant cette pilule n’ont plus de règles, ce qu’elles apprécient parfois.
Elle est aussi particulièrement recommandée aux femmes qui sont en surpoids ou celles qui ne souhaitent pas arrêter de fumer.
La pilule peut enfin être donnée, sans contre indication, aux femmes qui ont choisi d’allaiter leur enfant.
Les effets secondaires et les risques de la pilule CERAZETTE

Irrégularité des saignements

L’effet secondaire le plus fréquent est l’irrégularité des règles. Le désogestrel entraînant un arrêt de l’ovulation, dans plus de 99% des cas, l’irrégularité des saignements est plus fréquente chez 20 à 30 % des femmes et moins fréquente pour 20% des utilisatrices de la pilule.

Effets indésirables qui affectent 1 à 10 % des utilisatrices

Les effets suivants peuvent être constatés : des maux de tête, des nausées,une prise de poids, des douleurs ou tensions des seins, de l’acné, une modification de l’humeur et un risque d’état dépressif et enfin une diminution de la libido.

Effets indésirables qui affectent moins de 1 % des utilisatrices

Des effets plus rares ont aussi été signalés : une infection vaginale, des kystes des ovaires, des règles douloureuses, des vomissements, une chute des cheveux, une éruption cutané, de la fatigue ou de l’asthénie ou une intolérance aux lentilles de contact.

Depuis sa découverte au début des années 50, la pilule contraceptive a considérablement évolué. Plusieurs de ces petits comprimés ronds sont aujourd’hui composés d’une combinaison d’hormones : un œstrogène et un progestatif. Femodene fait partie de la grande liste de ces contraceptifs modernes. Nous vous proposons une présentation détaillée de ce moyen de contraception efficace.

Qu’est-ce-que Femodene ?

“Minulet” est l’autre nom de Femodène. Elle est une pilule contraceptive dite de “troisième génération”, destinée aux femmes qui ne souhaitent pas tomber enceinte. Fabriqué par le très grand laboratoire Bayer, Femodène comprimé est un combiné d’hormones (une hormone progestative et une hormone oestrogestative) dont les actions concourent à freiner l’ovulation et rendre l’utérus de la femme inadéquat pour une grossesse.

La première utilisation de la pilule Femodène remonte à 1990. Les principes actifs de ce progestatif sont similaires aux autres types de pilules contraceptifs combinés. Cependant le dosage des hormones œstrogène et progestérone est différent. Employé de manière régulière, Femodène se montre hautement efficace pour retarder l’arrivée d’une grossesse.

Selon les chiffres avancés par le Ministère de la Santé, plus de 4 millions de femmes prennent une pilule contraceptive en France, dont 75% qui optent pour une pilule de 3è ou 4è génération. Toutefois, avant le démarrage d’une contraception, un échange approfondi avec son gynécologue ou un professionnel de planning familial est nécessaire. Le praticien envisagera ce qui conviendra le mieux à sa patiente, en fonction de son âge, de son anamnèse et de ses antécédents médicaux, personnels ou familiaux.

Comment agit la pilule Femodene ?

Avant tout, il est important de comprendre ce que c’est qu’une pilule contraceptive de 3è génération. Contrairement aux comprimés utilisés par nos grand’mères, et qui contiennent de fortes doses d’œstrogènes (jusqu’à 50 µg d’éthynilestradiol) et dont les effets indésirables étaient incontrôlés, les pilules de la 3è génération ont une faible dose d’œstrogène (pas plus de 30 µg). Mieux, elles sont élaborées avec différents types de progestatifs : le gestodène et le désogestrel.

La minutie observée dans la composition et le dosage des principes actifs, permet d’accroitre l’efficacité de ces pilules (99% de taux de réussite), et de diminuer les risques d’effets indésirables.

Les agents actifs contenus dans la pilule Femodene (le gestodène et l’éthinylestradiol), interrompent l’ovulation en simulant une grossesse. En imitant l’action des hormones naturelles « œstrogène et progestérone », les variations synthétiques de ces dernières contenues dans le Femodene, persuadent le système reproducteur de la femme qu’une ovulation a déjà eu lieu. Ce faisant, le mucus autour de l’entrée de l’utérus épaissit, et la glaire cervicale devient très épaisse afin de bloquer la pénétration des spermatozoïdes dans l’utérus. Parallèlement à cela, la structure de la paroi utérine change dans le but d’entraver l’implantation d’un éventuel œuf fécondé.

Grâce à un usage adéquat et régulier de cette pilule contraceptive, les possibilités de tomber enceinte sont quasi nulles. Les médecins prescrivent également Femodene en cas de troubles de menstruation. En effet, la pilule peut être utilisée pour rendre les “règles” plus légères et moins douloureuses. Celles-ci ne sont plus de réelles menstruations, mais un simple écoulement sanguin.

Présentation médicamenteuse de la pilule Femodene

Femodene est disponible dans les officines ou en ligne sous deux variantes : Femodene et Femodene ED.

Femodene : cette boîte contient une plaquette de 21 comprimés ronds et blancs. Le mode d’action de ces pilules repose sur le principe qualifié de “rétroaction négative”. En d’autres mots, les hormones qui composent la pilule exercent une action rétroactive négative sur le complexe hypothalamo-hypophysaire, ce qui induit une sécrétion modérée des hormones LH et FSH (les gonadostimulines).

Femodene ED : c’est la deuxième variante du médicament ; elle contient une plaquette de 28 pilules (21 comprimés ronds et blancs, et 7 comprimés d’une couleur différente). Ces 7 pilules ne possèdent pas de principes actifs. Les 21 autres contiennent un progestatif. Ces derniers qualifiés de « micropilules » agissent sur la glaire cervicale. La présente formule est habituellement prescrite aux femmes qui ont une contre-indication aux œstrogènes.

Posologie et mode d’emploi

La plaquette de 21 comprimés est utilisée à raison d’une pilule par jour, de préférence à la même heure. À la fin de la plaquette, vous observerez une pause de sept jours à la suite de laquelle un saignement surgit. Entamez une nouvelle plaquette au terme des 7 jours.

Si vous avez opté pour une plaquette de 28 comprimés, débutez le cycle avec les 21 premières pilules actives, et enchaînez ensuite avec les pilules inactives sans observer un temps de pause. Prenez un comprimé tous les jours. Une fois la tablette vide, vous entamez une nouvelle plaquette. L’atout de Femodene ED est que l’utilisatrice prend une pilule tous les jours, sans aucune période d’arrêt. Plusieurs femmes préfèrent ce procédé car le risque d’oubli est moindre.

Votre pilule n’est efficace ou fiable que si vous l’utilisez avec soin. Lorsque le traitement avec Femodene est entamé dès le premier jour de vos règles, elle commence son effet immédiatement. Si vous attendez plusieurs jours après votre cycle menstruel, vous ferez mieux d’ajouter à votre utilisation, d’autres techniques de contraception, telle que le préservatif, pendant les 7 premiers jours de traitement. En oubliant une seule prise, vous vous exposez à un risque de grossesse. L’astuce est de régler l’alarme de votre téléphone portable à la même heure afin de ne plus oublier vos comprimés.

Lisez attentivement la notice avant de l’utilisation de Femodene. Il faut comprendre que les pilules comportent aussi des contre-indications. L’idéal est de toujours tenir compte des indications de votre médecin. Ce dernier se basera sur vos facteurs médicaux et physiologiques pour établir une posologie adaptée à votre cas. Si au début de votre traitement, vous remarquez des saignements légers, ou ressentez des douleurs aux reins, n’arrêtez pas pour autant la prise régulière de votre pilule. Vos ennuis devraient cesser au bout de quelque temps. Mais si cela ne se calme pas, prévenez votre médecin.

Les avantages de la pilule Femodene

Femodene est une pilule bien tolérée par la plupart des utilisatrices. Elle contient un nouveau progestatif, le gestodène, qui a moins d’effet androgénique, donc vous permet d’éviter l’acné, la prise de poids et les risques cardio-vasculaires. En tant que pilule de troisième génération, vous bénéficiez d’une protection immédiate avec Femodene, et les effets indésirables sont moindres qu’avec les premières pilules. Taux d’efficacité : 99% en moyenne !

Face au confort et à la simplicité d’utilisation apportée par cette pilule, elle est prescrite aux patientes une fois sur deux. En effet, la sécurité contraceptive est optimale avec ce produit. La pilule Femodene est l’une des formules de contraception les moins envahissantes actuellement disponibles sur le marché. Son action n’est pas irréversible. C’est-à-dire que la fertilité naturelle de la femme est conservée, et cette dernière peut tomber enceinte dès qu’elle arrête ses pilules.

Les bienfaits de Femodene ne se résument pas seulement à la prévention de grossesse non désirée. Le médicament procure également un certain nombre d’avantages non contraceptifs à savoir

• la régularisation et la stabilisation des menstruations ;
• des règles moins fortes et moins douloureuses ;
• diminution des tumeurs bénignes du sein,
• réduction de la pilosité et effet positif de la pilule sur la peau.

Il est important de souligner l’effet protecteur du contraceptif hormonal combiné Femodene à l’encontre des cancers de l’ovaire et de la muqueuse de l’utérus (endomètre), et du cancer colorectal. Selon les spécialistes, 5 années d’utilisation régulière contribuent à réduire d’un quart le risque de ces cancers. Mieux, l’effet de protection se prolonge pendant environ 30 années après l’arrêt de la pilule.

Pilule Femodene : quels effets secondaires ?

Femodene peut entraîner des saignements vaginaux passagers, qui sont choses fréquentes avec des pilules faiblement dosées. La patiente peut également noter des accès de céphalées, des douleurs pelviennes, des jambes lourdes, des mastodynies, une aménorrhée ou des varices (chez des utilisatrices prédisposées).

La majorité de ces effets secondaires sont liés aux antécédents médicaux de l’utilisatrice, d’où l’intérêt de bien discuter avec votre médecin, avant toute prescription, ou d’opter pour une contraception sans œstrogènes. Les risques d’accidents cérébraux vasculaires et d’infarctus du myocarde sont augmentés, notamment chez les femmes qui fument. Ces risques sont davantage élevés pour des sujets de plus 35 ans. En cas de facteurs aggravants tels que l’hypertension artérielle, le diabète ou l’obésité, suivre scrupuleusement la dose prescrite par son médecin.

Le risque de thrombose veineuse semble plutôt important avec les pilules de troisième génération comme Femodene, surtout dans le cas d’un soupçon d’anomalie de l’hémostase, des conditions d’allaitement, d’une opération chirurgicale, etc.

Certaines femmes sous Femodene ont noté avoir ressenti dès le début du traitement, les effets secondaires suivants :

• sensibilité au niveau des seins
• accroissement mammaire ;
• nausées et vomissements ;
• douleurs abdominales ;
• baisse du désir sexuel ;
• troubles visuels ;
• métrorragies.

Anodins et temporaires, la survenance ou l’intensité de ces effets varient d’une utilisatrice à une autre. Dans tous les cas, lorsqu’ils deviennent gênants, il faut en parler avec son docteur.

Grossesse et allaitement

La méthode de contraception au moyen de la pilule Femodene est totalement déconseillée aux femmes enceintes et celles qui allaitent un bébé.

Contre-indications

L’usage de la pilule Femodene est contre-indiqué chez les personnes qui ont souffert au moins une fois d’une thrombose veineuse profonde ou d’une embolie pulmonaire. De même chez les personnes atteintes d’un trouble de coagulation sanguine. Cette pilule est également à éviter par les sujets souffrant d’un excès de cholestérol dans le sang, de diabète, ou d’une tension artérielle. Si vous avez une maladie du foie ou si vous souffrez d’une migraine avec aura, évitez de suivre un traitement contraceptif à base de Femodene.

La pilule est aussi proscrite en cas d’inflammation du pancréas, d’angine de poitrine, de cancer de sein ou du col de l’utérus, ou encore d’allergie connue à l’un des agents actifs(ou à un excipient) du produit.

Quelques recommandations utiles

Si vous avez toujours des nausées pendant la prise de vos pilules, prenez-les au cours des repas. Vous avez pris deux comprimés par erreur un même jour ? Pas de panique, continuez vos prises normalement. Au cas où vous n’auriez pas eu vos règles au cours d’un mois, ne vous inquiétez pas si aucun oubli de la pilule n’est survenu. Au cas contraire, faites immédiatement un test de grossesse !

Certaines femmes souhaitent changer l’heure de prise de leur pilule. Si c’est votre cas, faites-le en début d’une nouvelle plaquette. Vous voyagez dans un pays où vous allez devoir subir un décalage horaire ? Maintenez la prise de votre pilule à l’heure de la France. Sinon, ne décalez pas l’heure de la prise de Femodene à plus de 12 heures.

Attention aux interactions médicamenteuses. L’une des premières causes d’échec des pilules reste la prise simultanée du contraceptif avec d’autres médicaments. En effet, il existe plusieurs types de médicaments pouvant diminuer l’absorption des hormones synthétiques de votre pilule. Pour être certaine de ne pas aller au-devant d’un problème d’efficacité, pensez à signaler à votre médecin, toute prise de produits pharmaceutiques prescrits ou non.

En France, vous pouvez vous procurer votre pilule hormonale auprès d’un centre de planning familial, dans une pharmacie, auprès de votre médecin généraliste ou de votre gynécologue, ou encore en ligne dans une officine homologuée.

Evra patch est un contraceptif féminin de type transdermique c’est-à-dire qu’il agit au contact de la peau. Il est commercialisé par les laboratoires Janssen. Il est non remboursé par la sécurité sociale et est délivré en pharmacie sur ordonnance médicale.

Il s’agit d’un contraceptif hormonal préconisé dans le but d’éviter les grossesses non désirées. Ils sont conditionnés en boites de 3 ou 9 patchs. Il est simple d’utilisation et s’adresse aux femmes qui ont de 18 à 45 ans.

De quel type de contraceptif s’agit-il ?

Le contraceptif Evra patch se présente sous la forme d’un timbre que la femme doit placer sur sa peau. Il va diffuser les hormones de manière régulière dans le sang au travers de l’épiderme. La pose d’un patch par semaine pendant 3 semaines, patch protège la femme contre toute grossesse non désirable pendant une durée d’un mois, soit 4 semaines. En effet, la dernière semaine, il est inutile d’en poser un. C’est durant ce laps de temps que les règles vont se manifester.

Ce timbre se colle donc sur la peau, de préférence sur les bras, le ventre ou le dos. Mais il convient de ne jamais le poser près de la poitrine ou sur une plaie, ou tout autre endroit soumis à de trop nombreux frottements comme la ceinture. Chaque patch tient donc une semaine entière à sa place, et ne bouge pas s’il n’est pas manipulé et qu’on le laisse à sa place sans y toucher. Il a l’avantage d’être relativement discret puisqu’il peut être positionné à un endroit caché du corps.

A l’inverse des contraceptifs dits mécaniques ou de contact, le patch s’avère très ergonomique à utiliser tout en bénéficiant d’une efficacité hautement reconnue. Il reste néanmoins d’une efficacité moindre en comparaison au DIU (Dispositif Intra Utérin), à l’anneau vaginal ou à la pilule.

Evra patch est donc un contraceptif qui s’adapte à la vie de toutes les femmes, jeunes ou moins jeunes, qui souhaitent pouvoir bénéficier d’une protection discrète et peu chronophage puisqu’il se change seulement 3 fois durant un cycle menstruel.

Quels sont les ingrédients actifs ?

Evra patch est un contraceptif de type hormonal qui diffuse de l’éthinylestradiol (une sorte d’œstrogène) minidosé ainsi que du norelgestromine.

Les principes actifs sont donc le norelgestromine (6 mg par dose) et l’éthinylestradiol (600 µg par dose), et ils sont couplés à des excipients qui n’ont pas d’effets notoires.

• Couche de support externe : polyéthylène pigmenté
• Couche de support interne : polyester
• Couche intermédiaire : crospovidone, polyester intissé et lauryl lactate
• Adhésif : polyisobutylène et polybutène
• Troisième couche : Film eb polyéthylène téréphtalate et revêtement en polydiméthylsiloxane

Ce dispositif transdermique contient possiblement des allergènes qui agissent au contact de la peau, il est donc recommandé pour les personnes sensibles de vérifier qu’il n’y a pas de réaction cutanée suite à la pose du patch.

Type d’action

Via le Evra patch, les hormones sont transmises dans le sang par voie cutanée. Les principes actifs agissent dans l’organisme de manière diffuse. Il fonctionne sur un mode hebdomadaire, trois semaines consécutives, d’où la diminution des risques d’oubli contrairement à la pilule.

Ces hormones agissent ainsi sur le cycle menstruel de la femme. Elles viennent stopper l’ovulation d’une part, et la possible nidation d’autre part.

L’Utilisation et posologie

Un seul patch transdermique doit être porté à la fois. Une fois usagé, il doit être immédiatement décollé, puis remplacé par un nouveau. Cela doit se faire à une date (il faut choisir un jour de la semaine) qui reste toujours la même, soit respectivement au 8e et 15e jours après le début du cycle. Il faut noter que la quatrième et dernière semaine (qui ne doit pas dépasser les 7 jours d’affilée) est une période sans patch, où la femme peut avoir ses règles (mais ce n’est pas toujours le cas). Un nouveau dispositif transdermique est posé le jour qui suit le dernier jour sans patch Evra.

Avant de poser Evra, il faut s’assurer que la zone du patch soit propre et sèche. Il ne faut donc pas utiliser de la crème ou tout autre produit cosmétique sur la zone ciblée avant la pose du patch Evra. Elle ne doit pas non plus faire l’objet de lésion cutanée, d’irritation et doit être exempte de poils. Les endroits recommandés ou poser Evra sont la fesse, l’intérieur du bras, l’omoplate, ou toute autre partie du corps qui ne frotte pas trop contre les vêtements. L’important est de changer de partie du corps à chaque nouveau patch, afin de laisser la peau se reposer. Il est fortement déconseillé de poser le patch près des seins. Pour bien le positionner, il faut exercer une pression assez forte : le dispositif doit bien adhérer à la surface cutanée.

Durant son utilisation, il faut éviter au maximum sa manipulation, sans quoi son action contraceptive risque d’être compromise. Une vérification régulière s’impose afin de s’assurer que le patch Evra est toujours en place. Pour le retirer, il suffit de décoller un coin, puis de tirer doucement afin de retirer le patch en douceur.

Evra ne doit pas être utilisé durant la grossesse, ni sans l’avis d’un gynécologue, durant l’allaitement

Quels sont les effets secondaires positifs et avantages de ce contraceptif ?

Le premier avantage concerne la baisse du risque de l’oubli. En posant un patch chaque semaine, la femme n’est pas obligée de penser chaque jour à son mode de contraception, puisqu’elle ne change son patch qu’une fois de manière hebdomadaire. Il est également difficile de mal l’utiliser, parce que son application est simple.

Ensuite, ce type de contraception convient tout à fait aux femmes de 18 à 45 ans ayant un IMC inférieur à 30 kg/m². Il régularise les cycles et donne un certain confort aux femmes qui subissent des règles douloureuses ou qui ont des saignements trop adonnants.

De plus, il n’entrave pas la libido, car il n’est pas un frein à la spontanéité sexuelle. Nul besoin de poser un dispositif fastidieux ou compliqué comme un spermicide ou un anneau vaginal.

Si le patch se décolle malencontreusement, il est toujours possible de le recoller, ou d’en utiliser un nouveau si ce dernier n’a pas été enlevé pendant plus de 24 h. Utilisé correctement, le patch est fiable à 99,7 % (91 % tenant compte des erreurs de manipulation).

Enfin, il est un recours recommandé pour les femmes en situation de handicap, de par sa facilité d’utilisation et grâce aux faibles contraintes que le patch Evra implique.

Quels sont les effets secondaires et risques ?

Comme tout contraceptif hormonal, Evra patch peut comporter des risques. Le principal est le facteur thrombo-embolique veineux. Il s’agit d’une phlébite et l’embolie pulmonaire. Ce sont deux pathologies graves qui agissent sur la coagulation et la circulation sanguine. C’est pourquoi il est essentiel de vous reportez-vous à l’avis de votre médecin avant de vous lancer dans la prise de tout contraceptif hormonal.

Pour ce qui est des effets indésirables qui sont possibles avec la prise d’EVRA, voici une liste non exhaustive : maux de tête, de la poitrine, de ventre, tension, poussées d’acné et autres réaction cutanées (exéma, urticaire), nausées, mycoses, anxiété (hypersensibilité, irritabilité, asthme, difficultés à dormir), incidences sur la libido, troubles digestifs, thromboses diverses, troubles de la glycémie, prise de poids, vertiges, troubles gynécologiques (sécheresse vaginale, pertes blanches, spasmes), et dans des cas plus rares et plus sérieux, accidents vasculaires cérébraux, cancers du col de l’utérus et du sein et embolies pulmonaires.

Il est conseillé d’informer son médecin au préalable si des antécédents comme décris ci-avant ont déjà été constatés, ou si d’autres informations peuvent lui être nécessaire : tabagisme, sida, prise d’un autre traitement à base d’antibiotiques, dépression, épilepsie, troubles de la vision.

Ce qu’il faut retenir d’Evra

Evra est un patch qui n’est pas remboursé par l’Assurance maladie, mais qui a su prouver son intérêt dans sa facilité d’utilisation ainsi que son pourcentage élevé d’efficacité. Il permet d’éviter les oublis et s’avère très pratique pour les femmes qui se sentent contraintes dans la prise quotidienne d’une pilule.

Il s’agit tout de même d’un contraceptif hormonal, et même s’il est microdosé, il comporte des risques. C’est pourquoi il faut en discuter avec son médecin avant de choisir ce mode de contraception. Référez à la notice d’utilisation avant de poser le dispositif. Tous les conseils et informations utiles s’y trouvent, notamment le guide pas-à-pas pour le coller.

Millinette est un contraceptif hormonal combiné, appelé plus communément pilule combinée.

Il contient un œstrogène l’éthinylestradiol et un progestatif le gestodène. Ces deux hormones vont empêcher l’ovulation et épaissir la muqueuse utérine. Millinette est une solution non définitive pour toutes les femmes souhaitant éviter une grossesse non désirée. Elle peut, par ailleurs, être prescrite en cas de règles douloureuses, de saignements abondants ou encore en cas de cycles irréguliers. Comment l’utiliser ? Quels sont ses avantages ? Quels sont ses inconvénients et ses effets secondaires ? Dans quel cas n’est-elle pas recommandée ? Voici quelques réponses à vos questions.

Composition de Millinette

Ne pas prendre Millinette en cas d’allergies connues à l’un des excipients suivants :
Gestodène, Ethinylestradiol, Sodium de l’édétate de calcium, Silice colloïdale anhydre, Povidone K30, Stéarate de magnésium, Lactose monohydraté, Amidon de maïs, Jaune de quinoléine (E104), Dioxyde de titane (E171), Povidone K-90, Macrogols 6000, Talc, Saccharose, Carbonate de Calcium.

Utilisation et posologie

Quand commencer à prendre Millinette ?

En règle générale, il est recommandé de prendre la première pilule de la plaquette le premier jour des règles. Si toutefois, vous commencez la plaquette 2 à 5 jours après le premier jour des règles, mieux vaudra utiliser un autre contraceptif, comme le préservatif, durant les 7 jours qui suivront.

Commencer Millinette après une grossesse

Après une naissance, un avortement ou une fausse couche, votre médecin vous conseillera certainement d’utiliser un moyen de contraception.
Si vous avez subi un avortement ou une fausse couche durant les trois premiers mois de grossesse, vous pourrez utiliser Millinette immédiatement. Il ne sera donc pas nécessaire, dans ce cas, de prendre d’autres mesures contraceptives. Vous serez protégés dès la première prise.
Si vous venez d’avoir un bébé, vous pourrez prendre Millinette 21 jours après l’accouchement. Une contraception supplémentaire sera recommandée durant les 7 jours qui suivront.
Toutefois, Millinette n’est pas recommandée si vous allaitez. La présence d’œstrogènes n’est pas dangereuse pour le nourrisson, en revanche elle peut induire une baisse de la lactation. En cas de doute, demandez l’avis d’un médecin.

Contre-indications et interactions médicamenteuses

L’usage de certains médicaments peut interférer sur l’efficacité de la pilule contraceptive.

Les antibiotiques tels que la rifampicine, l’amoxicilline, l’ampicilline et les tétracyclines ont tendance à réduire l’absorption des hormones par l’organisme.
Certains antiépileptiques tels que le phénobarbital, le topiramate, la lamotrigine ou encore la carbamazépine accélèrent la dégradation d’autres médicaments dont les pilules contraceptives.

D’autres médicaments sont également connus pour affecter l’efficacité des contraceptifs hormonaux : le ritonavir (médicament pour traiter le VIH), la griséofulvine (médicament pour traiter les mycoses) ainsi que la ciclosporine (médicaments utilisés dans le traitement des maladies auto-immunes).
Attention également aux médicaments dit « naturels » tels que les compléments alimentaires à base de plantes. Certaines, comme le millepertuis, auront tendance à annuler l’effet de la pilule.

Dans quels cas Millinette est-elle contre-indiquée ?

Millinette peut-être fortement déconseillée chez certaines personnes présentant des pathologies particulières, car elle augmenterait les risques de thrombose (obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot de sang).

En effet, la pilule oestroprogestative sera contre-indiquée si vous avez souffert ou souffrez des pathologies suivantes :

• thrombose ;
• trouble de la coagulation ;
• accident cardio-vasculaire cérébral ou infarctus du myocarde ;
• cancer du sein, des ovaires ou de l’utérus ;
• pathologie hépatique ;
• diabète sévère ;
• hypertension artérielle ;
• hypercholestérolémie ou hypertriglycéridémie ;
• saignements vaginaux de causes inconnues ;
• migraines avec aura ;
• cardiopathie valvulaire compliquée.

Ou encore si vous êtes fumeuse, en surpoids, si vous avez plus de 35 ans ou si vous avez subi récemment une chirurgie nécessitant une immobilisation prolongée.
Enfin ne pas prendre Millinette si vous êtes enceinte ou pensez l’être.

Que faire en cas d’oubli ?

Les plaquettes sont conçues pour vous aider à vous souvenir de prendre votre pilule. Cependant, un oubli peut arriver. La marche à suivre dépendra alors du moment de votre cycle et si cela concerne un ou plusieurs oublis.

Si l’oubli est de moins de 12 heures : prenez-la dès que vous vous en souvenez et prenez la suivante à heure normale. Vous n’aurez pas besoin de contraception supplémentaire.

Si l’oubli remonte à plus de 12 heures ou bien si vous avez manqué plusieurs pilules de la plaquette, les risques de grossesse seront plus élevés.

En cas d’oubli durant la première semaine de la plaquette

Prenez le comprimé manqué dès la réalisation de l’oubli, même si cela induit de prendre deux pilules dans la même journée. Ensuite retournez à une prise normale et régulière. Il faudra toutefois veiller à utiliser une solution de contraception alternative (comme le préservatif par exemple) durant les 7 jours suivants. À noter qu’un rapport sexuel non protégé peut induire une grossesse dans ce cas précis.

En cas d’oubli durant la deuxième semaine de la plaquette

Si vous avez pris votre pilule régulièrement durant la première semaine et que l’oubli concerne juste un jour, vous serez protégée contre une éventuelle grossesse. En revanche, si la prise est interrompue durant plusieurs jours consécutifs, il vaudra mieux alors être vigilant dans les 7 jours suivant la reprise de la pilule.

En cas d’oubli durant la troisième semaine de la plaquette

Vous aurez la possibilité de prendre la pilule manquée dès la réalisation de l’oubli et prendre les suivantes normalement.
Vous pourrez également choisir de faire une pause jusqu’ à la fin de la plaquette et entamer la suivante comme prévu.

Que faire en cas de diarrhée et/ou vomissement ?

Si vous vomissez ou avez la diarrhée dans les 4 heures qui suivent la prise de votre contraceptif, vous ne serez pas protégée. Vous suivrez alors les instructions recommandées en cas d’oublis.

Millinette : avantages, inconvénients et effets secondaires ?

Avantages

Comme toutes les pilules contraceptives, si elle est prise rigoureusement, Millinette est efficace à plus de 99%.

Elle permet aux femmes de contrôler leurs cycles menstruels. Elle est complètement réversible. Vous pouvez décider de l’interrompre à tout moment. Vous retrouverez alors immédiatement votre cycle naturel et serez fertile dès le premier jour de l’arrêt.
Sa prise en continu et son packaging facilitent une prise régulière et limite les oublis.

Enfin, avec cette pilule combinée prise sans interruption, vous n’aurez plus de saignements menstruels. Ce qui peut être un atout non négligeable pour les femmes aux règles habituellement douloureuses ou abondantes, les sportives ou encore les femmes très actives.

Inconvénients et effets secondaires

Inconvénients

La pilule contraceptive fonctionne très bien avec une prise régulière. Mais, elle nécessite une très grande rigueur et une prise quotidienne à heures fixes. Si vous êtes plutôt tête en l’air et avez tendance à oublier ou si vous voyagez beaucoup et subissez souvent les décalages horaires, alors cette solution n’est peut-être pas la meilleure pour vous.

Millenette est en général bien tolérée par la plupart des femmes. Cependant, il est important de rappeler que la pilule contraceptive doit être prescrite par votre médecin.

Car, comme tout médicaments, la prise d’hormones de synthèse n’est pas anodine et elle provoque parfois certains effets secondaires. Voici une liste des plus communs apparaissant chez plus d’une femme sur dix :

• prise ou perte de poids ;
• sensibilité mammaire ;
• saignements irréguliers ;
• acné ;
• douleurs abdominales ;
• rétention ;
• changement d’humeur ;
• anxiété ;
• baisse de libido.

Ces symptômes disparaissent la plupart du temps au bout de quelques mois. Cependant s’ils persistent ou bien s’ils occasionnent une gêne au quotidien, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.

D’autres effets, plus rares (à raison de moins d’une femme sur 100) peuvent également se manifester :

• éruption cutanée ;
• urticaire ;
• perte de cheveux ;
• pression artérielle élevée ;
• ballonnements ;
• crampes abdominales.

Enfin dans de très rares cas (moins d’une femme sur 10 000) :

• inflammation du nerf optique ;
• perte partielle ou totale de la vision ;
• aggravation des varices ;
• fièvre ;
• syndrome hémolytique et urémique (choc toxique induisant une insuffisance rénale) ;
• inflammation des parois de l’intestin (colites ischémiques) ;
• calculs biliaires ;
• œdème de Quincke ;
• lupus systémique (maladie inflammatoire chronique pouvant affecter les organes) ;
• aggravation de la chorée (maladie neurologique) ;
• aggravation de la porphyrie (maladie héréditaire).

Sachez que la mention des effets indésirables est obligatoire et il est important d’y prêter attention. Toutefois, les risques de développer des effets secondaires sévères avec Millinette sont globalement très faibles.

La pilule combinée est une des méthodes de contraception les plus fiables qui existent aujourd’hui. Cependant, ne négligez pas le rendez-vous médical précédant la prescription. Votre gynécologue ou votre spécialiste vous posera alors des questions sur votre santé, votre mode de vie et vos antécédents familiaux. Il prendra votre tension artérielle et vous fera faire une analyse de sang. Car il devra s’assurer que cette méthode de contraception vous convient et qu’elle ne comporte aucun risque pour votre santé, avant de vous délivrer une ordonnance.
Comme avec toute pilule contraceptive, vous bénéficierez d’un suivi régulier. N’hésitez donc pas à mentionner à votre médecin l’apparition de symptômes ou gênes inhabituelles pouvant être liés à la prise d’hormones.

Il existe trois types de contraceptifs combinés : la contraception orale (la pilule), l’anneau vaginal et le patch contraceptif. La pilule est le contraceptif combiné le plus utilisé.

Microgynon 30 est un moyen de contraception oral qui associe une hormone estrogénique avec une hormone progestative. En effet, chaque comprimé contient deux hormones différentes : le lévonorgestrel (un progestatif) et l’éthinylestradiol (un estrogène). C’est une pilule dite « monophasique » étant donné qu’elle contient un dosage d’estrogènes et de progestatifs toujours identique. Les pilules dont le dosage d’estrogènes et de progestatifs varie sur une même plaquette sont appelées biphasiques ou triphasiques.

Les différents composants

Le dosage de cette pilule est de 0.15 mg de lévonorgestrel et de 0.03 mg d’éthinylestradiol. Elle est classée parmi les pilules de « deuxième génération ». Le terme « génération » fait référence à l’évolution dans le temps de la composition des pilules contraceptives et à leur dosage en estrogènes et progestatifs. Les pilules de deuxième génération ont été commercialisées dans les années 1970 et 1980. Elles sont particulièrement adaptées aux femmes qui prennent la pilule pour la première fois. Une plaquette contient 21 comprimés pareillement dosés. La quantité d’hormones contenue dans chaque comprimé étant faible, c’est une pilule considérée comme mini dosée.

Comment agit ce contraceptif ?

L’action principale des contraceptifs combinés est de stopper l’ovulation qui a lieu en règle générale une fois par mois au cours de chaque cycle menstruel. Elle empêche donc qu’une grossesse survienne. Elle agit en bloquant l’axe hypophyso-ovarien : la pilule bloque l’envoi et la réception de messages dans le système reproductif, le rendant ainsi inactif.
Les contraceptifs combinés ne se contentent pas d’arrêter l’ovulation, ils agissent également sur la glaire du col de l’utérus, qui devient plus visqueuse, la rendant ainsi impénétrable aux spermatozoïdes. De plus, ce type de contraceptif a une action sur la muqueuse utérine : ils la rendent plus fine, ce qui complique la nidation d’un éventuel ovule fécondé.
La pilule ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles.

La posologie

La plaquette de Microgynon 30 contient vingt-et-un comprimés enrobés. La posologie est d’un comprimé par jour, à prendre à heure fixe et avec de l’eau si nécessaire. Les jours de la semaine sont indiqués sur la plaquette. Une fois que les vingt-et-un comprimés enrobés ont été pris, aucun comprimé n’est à prendre pendant les sept jours suivant. Les règles (qui sont en fait des hémorragies de privation) sont en principe censées débuter au cours de ces sept jours. A la fin de cette interruption de sept jours maximum, une nouvelle plaquette peut être commencée. Il peut arriver que les hémorragies de privation débutent deux ou trois jours après la fin de la prise des comprimés enrobés, et qu’elles se poursuivent donc à la prise de la nouvelle plaquette. Cela ne doit pas empêcher de recommencer la nouvelle plaquette, après les sept jours d’arrêt.
Si aucun contraceptif hormonal n’a été pris le mois précédent, la prise des comprimés doit se faire le premier jour des règles (début du cycle). Cette première prise est primordiale car elle détermine l’efficacité de la pilule. Le contraceptif est efficace pendant toute la durée du cycle, y compris pendant la semaine d’interruption.

Quelle utilisation en cas d’oubli ?

En cas d’oubli de Microgynon 30, la marche à suivre est différente selon si l’oubli remonte à moins de 12 heures ou plus de 12 heures. Si l’oubli remonte à moins de 12 heures, la fiabilité de la pilule est maintenue. Il faut prendre le comprimé oublié ainsi que les suivants en respectant l’ordre de la plaquette.

Si l’oubli remonte à plus de 12 heures, la fiabilité de la pilule n’est plus assurée. Dans le cas où plusieurs comprimés ont été oubliés, la contraception a encore moins de chance d’avoir été assurée. L’utilisatrice est face à plusieurs cas de figure, selon si l’oubli a eu lieu durant la première semaine, la seconde ou la troisième. Si le comprimé a été oublié durant la première semaine (après plus de 12 heures), il faut prendre immédiatement le comprimé oublié et continuer le reste de la plaquette, en ayant recours à d’autres méthodes contraceptives en plus pendant les sept jours suivants. Si des rapports sexuels ont eu lieu pendant la semaine précédent l’oubli, il est possible qu’une grossesse survienne.

Dans le cas où un comprimé a été oublié pendant la deuxième semaine, il doit être pris aussi rapidement que possible. L’utilisatrice peut ensuite continuer à prendre les comprimés suivants. La fiabilité de la pilule est assurée.
Enfin, si le comprimé a été oublié pendant la troisième semaine, l’utilisatrice doit également prendre le comprimé oublié lorsqu’elle le peut. Elle a la possibilité par la suite d’enchainer une autre plaquette sans pause de sept jours et donc ne pas avoir d’hémorragies de privation. Elle peut également avoir recours à une autre méthode : l’arrêt immédiat de la plaquette en cours, enchaîner avec une pause d’au moins sept jours et continuer avec la plaquette suivante.
En cas de vomissement ou diarrhée qui surviendraient dans les 3 heures après la prise de la pilule, il faut également ingérer un comprimé avant les 12 prochaines heures. Si cela n’est pas possible, les règles énoncées précédemment sont à suivre.

L’utilisation de la pilule et autres traitements médicamenteux

Si l’utilisatrice a recours à un autre traitement médicamenteux en plus de la pilule, elle doit être vigilante car cela peut interférer avec la prise d’un contraceptif oral. En effet, certains médicaments peuvent avoir une influence sur l’efficacité de la contraception en réduisant celle-ci. Sont notamment en cause les médicaments contre l’épilepsie, la tuberculose, les traitements pour le VIH et l’hépatite C, les infections fongiques, les infections bactériennes, pour le traitement de certaines affections cardiaques ou encore l’hypertension artérielle.

Les effets secondaires positifs

Les effets secondaires désignent toutes les réactions imprévisibles dues à l’administration d’un médicament. Cependant, ils ne surviennent pas systématiquement et ils peuvent être qualifiés de positifs ou négatifs selon leur impact sur la santé d’une personne.

La prise de la pilule Microgynon 30 présente certains intérêts, notamment pour les femmes qui souffrent de menstruations douloureuses et abondantes. Grâce à cette pilule, les hémorragies de privation sont plus courtes, moins abondantes et moins douloureuses.
De plus, elle permet aux femmes souffrant d’endométriose (maladie qui entraine de fortes douleurs pelvienne et pouvant provoquer l’infertilité) de réduire les signes cliniques (les cellules de l’endomètre vont se loger dans les trompes de Fallope, ce qui peut provoquer des lésions ou des kystes ovariens) et de stopper le développement de la maladie.

De plus, il semblerait que cette pilule réduirait les chances de développer un cancer de l’endomètre et des ovaires, de l’ordre de 30 à 50% selon la durée d’utilisation, avec un effet qui se poursuivrait jusqu’à trente ans après l’arrêt de la pilule. Selon une étude menée en 2008, plus une femme a recours à la contraception orale pendant longtemps, plus la réduction du risque de cancer de l’endomètre et des ovaires est important.
Ceci s’explique par le fait que la progestérone contenue dans la pilule protègerait la paroi de l’utérus, l’endomètre, en empêchant la multiplication de cellules anormales. C’est le cas pour de nombreuses pilules mais surtout pour celles dont le dosage est plus élevé en progestatifs qu’en estrogènes.
Elle diminuerait également le risque de cancer du colon.

Les avantages

Il s’agit également d’un des moyens de contraception les plus efficaces, à partir du moment où la pilule est prise correctement, c’est à dire au plus tard le troisième jour après le commencement des règles, et en continu pendant vingt et un jours.
Selon l’indice de Pearl qui est l’indicateur le plus souvent utilisé pour indiquer la fiabilité d’un moyen de contraception, les pilules combinées présentent un taux d’efficacité supérieur à 99 %.

Enfin, prendre la pilule permet à une femme d’être totalement maître de sa contraception. Celle-ci peut choisir de l’arrêter à tout moment et d’être enceinte dès l’arrêt de la prise de la pilule. Il est aussi possible de pouvoir « contrôler » ses cycles, c’est à dire de déterminer quand surviendront les règles. Il suffit pour ceci d’enchaîner deux plaquettes, ce qui entraine la suppression des hémorragies de privation. Cela revient à prendre quarante-deux comprimés de façon consécutive, sans l’interruption de sept jours.

Les effets secondaires négatifs & risques associés

En ce qui concerne les effets secondaires considérés comme négatifs, il est prouvé que la prise d’un contraceptif hormonal combiné augmente le risque d’un caillot sanguin dans les veines (thrombo-embolie veineuse) ou dans les artères (thrombo-embolie artérielle). Ce risque est cependant très faible. Il est plus élevé lors de la première année de prise de la pilule ou après une interruption de son utilisation supérieure à quatre semaines. Il faut également savoir que le risque thromboembolique veineux est en réalité beaucoup plus important durant une grossesse ou le post-partum (le risque est alors dix fois supérieur).
Le risque est également accru s’il existe un antécédent familial, une prédisposition ou un facteur aggravant. L’âge, la cigarette ou encore l’obésité sont également des facteurs qui augmentent le risque d’apparition d’un caillot sanguin.

Certains effets secondaires occasionnels ont été répertoriés. Il peut s’agir d’infiltration de liquide dans les tissus, de modification de l’appétit, diminution de la libido, migraine, vomissements, diarrhée, rougeur cutanée, urticaire, aménorrhée ou hépatite.

Parmi les effets secondaires négatifs considérés comme plus fréquents (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10) et beaucoup moins graves, peuvent apparaître chez certaines femmes : des nausées, maux de tête, prise de poids, acné, changement d’humeur, douleurs abdominales et douleurs au niveau des seins.

Certains de ces effets négatifs peuvent apparaître pendant les premiers mois d’utilisation, et disparaître par la suite, une fois que le corps s’est habitué à la prise d’hormones. Si les effets persistent au delà des trois premiers mois, il faut éventuellement changer de pilule afin d’en trouver une plus adaptée.

Il convient par contre d’éviter absolument la prise de Microgynon 30 dans certains cas : allergie aux substances actives, antécédent de thrombose, caillot sanguin ou accident vasculaire cérébral, angine de poitrine, en cas de maladie pouvant provoquer un caillot dans les artères (diabète, pression artérielle élevée, cholestérol), affection grave du foie, ou encore en cas de saignements vaginaux.

Pilule & cancer

Il semblerait que les cancers du sein soient plus fréquemment diagnostiqués chez les femmes utilisatrices de la pilule combinée par rapport aux femmes du même âge qui ne la prenne pas. L’augmentation du nombre de cancers diagnostiqués diminue progressivement après l’arrêt de la prise de la pilule.
Plus rarement, des tumeurs bénignes du foie ont été trouvées chez des femmes utilisatrices de la pilule.

La pilule TriRegol (Triaselle) est un médicament de type contraceptif hormonal dit de 2ème génération à prise orale se présentant sous la forme d’une pilule et appartenant au groupe des pilules triphasiques.

Cette pilule est prescrite pour se soustraire à tous risques de grossesse non désirée.
La pilule contraceptive TriRegol est un médicament ne faisant pas état de ceux non soumis à prescription médicale et vous êtes donc dans la plus stricte obligation de consulter votre médecin afin d’avoir une ordonnance pour vous la procurer.

Quels sont les ingrédients actifs de la pilule TriRegol

Etant une pilule contraceptive entrant dans la catégorie de pilule combinée, elle est composée de deux hormones féminines qui sont l’estrogène et un progestatif dit de 2ème génération.
Les éléments entrant dans la composition de la pilule TriRegol sont donc majoritairement les suivants:

• Lévonorgestrel
• Ethinylestradiol
• Saccharose
• Lactose
• Povidone
• Amidon de maïs
• Talc
• Magnésium stéarate
• Calcium carbonate
• Macrogol 6000
• Glycérol
• Titane dioxyde
• Fer oxyde

Quel est le type d’action de la pilule TriRegol

L’action de la pilule TriRegol consiste à bloquer l’acte d’ovulation au sein des ovaires de manière à dérégler la réaction de l’endomètre ainsi que d’empêcher toute nidation d’un ovocyte fertilisé en assurant l’épaississement de la glaire cervicale nécessaire au barrage des spermatozoïdes qui tentent de rejoindre le col de l’utérus.
Etant une pilule contraceptive triphasique, les comprimés de la pilule TriRegol sont subséquemment pourvus d’un dosage différent et générant des couleurs distinctes.
Chacune des boîtes de la pilule TriRegol contiennent trois plaquettes de 21 comprimés.
Chaque plaquette comprends:

• 6 comprimés au coloris brique dont la dose correspond à 0,03 mg d’Ethinylestradiol et 0,05 mg de Lévonorgestrel ;
• 5 comprimés au coloris blanc dont la dose correspond à 0,04 mg d’Ethinylestradiol et 0,075 mg de Lévonorgestrel ;
• 10 comprimés au coloris jaune dont la dose correspond à 0,03 mg d’Ethinylestradiol et 0,125 mg de Lévonorgestrel ;

Chaque dosage contenu à travers telle ou telle couleur du comprimés intervient en conséquence pour chaque phase différente du cycle et cible donc une action bien précise.

Utilisation et posologie de la pilule TriRegol

Dans quel cas et comment utiliser la pilule TriRegol

La pilule TriRegol à pour effet de vous éviter une grossesse grâce à ses différentes hormones présentent rendant dès lors la fécondation impossible. Elle pourra également vous être prescrite dans le cadre de contraintes menstruelles telle que des douleurs et des irrégularité dans votre cycle.
Pour qu’un médicament soit efficace il incombe principalement à son utilisateur d’en respecter sa posologie.
Il vous faut donc prendre consciencieusement votre pilule TriRegol en vous conformant à l’ordre de la plaquette, c’est à dire la prise de 1 comprimé couleur brique pendant 6 jours, la prise de 1 comprimé couleur blanc pendant 5 jours et la prise de 1 comprimé couleur jaune pendant 10 jours. Effectuez toujours la prise de votre comprimé tous les les jours et à la même heure pendant les 21 jours respectifs et observer l’arrêt des 7 jours entre vos deux plaquettes.
La pilule TriRegol est active durant toute la période du cycle. Suite à l’interruption du 21ème comprimé les règles se verront déclenchés.
Certains médicaments interagissent avec la pilule TriRegol et en affecte considérablement son efficacité.
Ne pas utiliser ce type de pilule en association avec d’autres médicaments comme le millepertuis, la ciclosporine, les antidépresseurs tricycliques, certains antibiotiques (tétracycline, rifampicine et ampicilline), certains traitements épileptiques (topiramate, primidone, barbiturates, oxcarbazépine, carbamazépine et hydantoïnes), le ritonavir et la griséofulvine.
La pilule TriRegol ne convient pas aux femmes enceintes et aux femme qui allaitent.
Aucune incidence n’est actuellement connue sur votre capacité à conduire. Cette pilule contraceptive ne provoque aucune interaction avec l’alcool.

Posologie de la pilule

Lors d’une première prise de votre contraceptif oral TriRegol ou de sa reprise il vous faut prendre le premier comprimé le premier jour de de vos menstruations pour être efficacement protégée contre une grossesse.
Si votre précédent mode de contraception s’avère être une autre pilule estroprogestative il faut que le lendemain de la prise du dernier comprimé actif de votre ancienne plaquette de pilule que vous preniez le premier comprimé de la plaquette TriRegol pour être efficacement protégée contre une grossesse.
Si votre précédent mode de contraception s’avère être une pilule progestative microdosée vous pouvez prendre le premier comprimé de la plaquette TriRegol à n’importe quel moment du cycle sans aucune interruption et être efficacement protégée contre une grossesse.
Si votre précédent mode de contraception s’avère être un anneau vaginal, un implant contraceptif ou un dispositif transdermique vous devez prendre le premier comprimé de la plaquette TriRegol le jour du retrait de votre ancien mode de contraception pour être efficacement protégée contre une grossesse.
Si votre précédent mode de contraception s’avère être un dispositif intra-utérin ou un progestatif vous pouvez prendre le premier comprimé de la plaquette TriRegol le jour du retrait ou de l’arrêt mais impérativement devoir prévoir également un mode de contraception supplémentaire tel que le préservatif durant les 7 premiers jours de votre plaquette de pilule TriRegol.
Si vous venez d’accoucher ou de subir une interruption de grossesse, il est préconisé de consulter l’avis de votre médecin traitant pour le bon déroulement de la prise de votre plaquette TriRegol.

Voici les recommandations en cas d’oubli de votre comprimé TriRegol:

• Si jamais vous avez omis de prendre votre comprimé TriRegol et que l’oubli date de moins de 12 heures, prenez le comprimé oublié et continuez votre plaquette suivant l’ordre habituel sans que l’efficacité de votre contraceptif ne soit remis en cause.
• Si l’oubli date de plus de 12 heures, l’efficacité s’en voit réduite et vous êtes susceptible de tomber enceinte.
• Si vous avez oublié la prise de plusieurs comprimés TriRegol il est judicieux de consulter votre médecin.
• Il en va de même si vous souffrez de symptômes comme la diarrhée et les vomissement.

Effets secondaires positifs et avantages de la pilule TriRegol

Les pilules contraceptives comportent des effets secondaires indésirables tout comme celles-ci peuvent comporter des effets secondaires positifs et des avantages à l’utiliser.
Les pilules contraceptives combinées telle que la pilule TriRegol possèdent indiscutablement des effets bénéfiques sur la peau pour traiter les problèmes d’acné.
Cette pilule peut se voir prescrite comme traitement en cas d’acné sévère.

Effets secondaire indésirables et risques de la pilule TriRegol

Comme pour chaque médicament commercialisé, des effets secondaires indésirables et des risques sont concevables lors de la prise de celui-ci, sans ne cependant inéluctablement survenir chez la totalité des individus.

Effets secondaire indésirables de la pilule TriRegol

Les effets secondaires indésirables incombant à la pilule TriRegol se présentent sous différents niveaux.

Les effets secondaires dont la fréquence demeure indéterminée
A ce niveau là, ce type d’effets secondaires indésirables ne pouvant être défini à partir de la source de données disponibles.
On retrouve dans cette liste:

• Cycle anormalement anovulatoire (phase auquel du cours la femme n’ovule pas) ;
• Troubles de la fréquence des règles ;
• Affections diverses des seins (fibrome, kyste, dystrophie fibreuse…) ;
• Aménorrhée (lorsque la femme se retrouve face à une interruption ou absence de ses règles) ;
• Dermite séborrhéique (pathologie cutanée bénigne occasionnant des plaques rouges et des squames) ;
• Ictère ou également désigné par le terme de jaunisse (apparition d’une couleur jaunâtre sur la peau) ;
• Hypertrichose (pilosité anormale sur le corps) ;
• Crampes nocturnes ou sensation de lourdeur et d’engourdissement au niveau des jambes ;
• Troubles de la concentration et irritabilité ;
• Augmentation d’épisodes épileptiques ;
• vertiges et sensations vertigineuses ;
• Troubles cérébrovasculaires ;
• Taux de cholestérol et les triglycérides élevés ;
• Inflammation de veine superficielle ;
• Obstruction partielle ou totale d’une artère pulmonaire ;
• Obstruction partielle ou totale d’un vaisseau sanguin par un caillot sanguin qui s’est constitué autre part dans le corps.

Les effets secondaires indésirables considérés comme très rares
A ce niveau là, ce type d’effets secondaires indésirables est défini à partir de la source de données disponibles se manifestant chez 1 à 10 femmes sur 10 000.
On retrouve dans cette liste:

• Troubles de la vision (astigmatisme, myopie…) ;
• AVC (accident vasculaire cérébral) ;
• Chorée de Sydenham (troubles du mouvement) ;
• Lupus érythémateux disséminé (maladie du tissu conjonctif) ;
• Tumeur du foie pouvant s’avérer bénigne ou
  maligne ;
• Infarctus du myocarde (crise cardiaque) ;
• Pancréatite (inflammation du pancréas).

Les effets secondaires indésirables considérés comme rares
A ce niveau là, ce type d’effets secondaires indésirables est défini à partir de la source de données disponibles se manifestant chez 1 à 10 femmes sur 1 000
On retrouve dans cette liste:

• Perte de poids ;
• Ecoulement mamelonnaire ;
• Leucorrhée (écoulements vaginaux) ;
• Ototoxicité (toxicité pour l’oreille) ;
• Otosclérose ou otospongiose (troubles de l’audition) ;
• Incompatibilité au port de verres de contact pour cause d’assèchement du film lacrymal sur la surface oculaire et causant une intolérance ;
• Apparition de nodules rouges ou papules ;
• Erythème noueux (troubles cutanées caractérisés sur l’ensemble des tibias et sous l’épiderme par des petits nodules le plus souvent douloureux allant du rose au bleu, provoquant de la fièvre ainsi que de l’hypersensibilité et pouvant affecter l’organisme par des douleurs articulaires et infections étant prédisposés à réapparaître) ;
• Erythème polymorphe (troubles cutanées provoquant sur l’épiderme des imperfections cutanées ainsi que des éruptions de boutons durs accompagnés d’un relief palpable et des lésions vésiculaires gorgées de liquide assorties de rougeurs ou d’une décoloration épidermique à la forme de cercles concentriques à proximité de lésions) ;
• Obstruction partielle ou totale d’un vaisseau sanguin par un caillot sanguin qui s’est constitué autre part dans le corps ;
• l’Hyperlipidémie (taux élevé de lipides dans le sang c’est à dire un excès de graisses) ;
• Hypersensibilité ;
• Rectocolite hémorragique (déclenchement d’une inflammation au niveau des parois de l’intestin) ;
• Maladie de Crohn (déclenchement d’une inflammation au niveau du système digestif).

Les effets secondaires indésirables considérés comme peu fréquents
A ce niveau là, ce type d’effets secondaires indésirables est défini à partir de la source de données disponibles se manifestant chez 1 à 10 femmes sur 100
On retrouve dans cette liste:

• Rétention hydrique (accumulation d’eau dans les tissus de l’organisme) ;
• Hypertension artérielle (haute pression sanguine sur la paroi des artères) ;
• Eruption cutanée ;
• Signes de diarrhée ;
• Signes de vomissement ;
• Fortes céphalées (migraines) ;
• Signes de nervosité ;
• Urticaire (apparition de plaques rouges suivi de démangeaison intenses) ;
• Augmentation du volume mammaire ;
• Cancer du sein ;
• Variation de la libido (pouvant mener soit à la perte du désir sexuel ou soit à l’augmentation de celle-ci).

Les effets secondaires indésirables considérés comme fréquents
A ce niveau là, ce type d’effets secondaires indésirables est défini à partir de la source de données disponibles se manifestant chez plus d’1 femme sur 10
On retrouve dans cette liste:

• Prise de poids ;
• Anxiété et état dépressif ;
• Sautes d’humeur ;
• Saignement utérin sans lien identifiable avec les menstruations ;
• Douleur abdominale mineure ;
• Mastodynies (tensions et douleurs mammaires) ;
• Maux de tête ;
• Signes de nausées ;
• Acné ;
• Mélasma ou chloasma (affection bénigne de la peau se caractérisant par des taches de pigmentation au coloris brun jaune sur l’épiderme) ;
• Lithiase biliaire ou cholélithiase (maladie se caractérisant par la présence de calcul biliaire).

N’hésitez pas jamais à consulter votre médecin ou à en parler à votre pharmacien dans le cas ou vous rencontrez un quelconque effet secondaire indésirable.

Risques de la pilule TriRegol

Ce geste journalier ayant pour objectif principal de se protéger d’une grossesse n’est pas anodin et peut avoir pour effet des risques à ne pas prendre à la légère.
Selon votre degré de sensibilité à la pilule TriRegol vous pouvez encourir des complications comportant de réels risques pour votre santé.
Nécessitant obligatoirement une ordonnance, veillez bien à prévenir votre médecin traitant de vos antécédents médicaux et ne prenez jamais la pilule contraceptive TriRegol si vous faites partie des cas suivants:

• Allergie à l’éthinylestradiol, lévonorgestrel ou une autre des substances entrant dans la composition de ce médicament ;
• Antécédent de thrombose (troubles associés à la circulation du sang dû à un caillot sanguin dans une de vos parties du corps) ou si vous êtes héréditairement prédisposée ;
• Antécédent d’angine de poitrine, infarctus ou accident vasculaire cérébral ;
• Si vous présentez un diabète compliqué de troubles des vaisseaux sanguins ;
• Si vous êtes ou avez été exposé à des troubles des vaisseaux sanguins de l’œil ;
• Tension artérielle anormalement élevée ;
• Tous troubles cardiaques et vasculaires occasionnant une maladie des valves cardiaques ou des troubles du rythme cardiaque ;
• Si vous avez ou avez été affecté par une maladie du foie ;
• Si vous avez ou avez été affecté par une tumeur au foie ;
• Si vous souffrez constamment de migraines ou si vous en avez souffert dans le passé ;
• Si vous avez ou avez été exposé à un cancer du sein, cancer de l’ovaire ou cancer du col de l’utérus ;
• Si on vous a diagnostiqué une hépatite C et que vous prenez un traitement à base de dasabuvir, paritaprévir, ombitasvir et ritonavir ;
• Si vous connaissez des saignements vaginaux qui sont d’ordre inhabituels ;
• Suspicion ou état de grossesse.

Rigevidon (Nora 30) est un contraceptif hormonal (pilule) à prendre par voie orale.

Son rôle est de bloquer l’ovulation et donc la fécondation pour ainsi éviter une grossesse. Très efficace si le traitement est suivi correctement, cette pilule simple d’utilisation, convient à pratiquement toutes les femmes.

De quel type de pilule s’agit-il ?

Cette pilule est un médicament contraceptif, c’est-à-dire qu’il doit être pris pour éviter de tomber enceinte. Elle contient 2 types d’hormones féminines de synthèse : un progestatif et un œstrogène ; on dit alors qu’elle est combinée. Pilule de la 2e génération, faiblement dosée ou mini dosée, elle convient aux femmes qui supportent difficilement les hormones. Elle agit immédiatement avec une efficacité de 99 %. Le Rigevidon (Nora 30) peut également diminuer les douleurs ressenties pendant les règles qui pourront alors devenir moins abondantes et plus régulières. Son faible dosage lui offre une meilleure tolérance, moins de risques vasculaires et des effets secondaires amoindris. Mini-dosée, elle est parfaite pour les femmes qui prennent une contraception orale pour la première fois.

Quels sont les ingrédients actifs qui composent le Rigevidon (Nora 30) ?

Chaque cachet de Rigevidon (Nora 30) contient en faible quantité des versions de synthèse des hormones naturelles féminines. Les deux principales sont l’éthinylestradiol, dosé à 0,03 mg, qui agit comme un œstrogène et le lévonorgestrel, à 0,15 mg, équivalent à la progestérone. Cette pilule est dite monophasique, car ses comprimés sont tous dosés de façon identique.
Les excipients de ce contraceptif sont : lactose, magnésium stéarate, amidon de maïs, povidone, talc, carbonate de calcium, cire de candellila, macrogol, povidone, saccharose.

Comment agit la pilule combinée Rigevidon (Nora 30) ?

Le Rigevidon (Nora 30), comme tout contraceptif oral, a pour rôle d’empêcher une grossesse grâce à l’action des hormones qu’il contient. La pilule remplace le cycle naturel de la femme par un cycle artificiel. Celle-ci intervient de 3 façons :

• Elle bloque l’ovulation. Au cours de chaque cycle mensuel, un processus hormonal agit sur l’ovaire qui libère un ovocyte. Celui-ci pourra, ensuite, rencontrer un spermatozoïde, devenant ainsi un ovule en créant un futur embryon. Le Rigevidon (Nora 30) va donc empêcher cette libération.
• Elle modifie la glaire cervicale qui se trouve à l’entrée du col de l’utérus en l’épaississant. Cette glaire aide les spermatozoïdes, contenus dans le sperme, à entrer dans l’utérus. Sa modification va les bloquer dans leur progression en rendant le col peu perméable.
• Elle agit sur l’endomètre. Cette muqueuse qui recouvre la paroi interne de l’utérus sert à la nidation. Cela signifie qu’elle accueille l’ovule fécondé, qui s’y implante pour développer l’embryon pendant la gestation. Rigevidon (Nora 30) en change la texture et la qualité pour la rendre ainsi impropre à recevoir cette cellule.

Comment prendre la pilule Rigevidon (Nora 30) ?

Mode d’emploi et posologie

Cette pilule est monophasique, tous ses comprimés sont dosés de façon identique, ce qui rend son utilisation très simple. Si vous commencez ce contraceptif pour la première fois, vous prendrez alors le premier cachet de la plaquette le 1er jour de vos règles.
Les 21 pilules équivalent à un cycle mensuel. Vous devez avaler un comprimé par jour, pendant 21 jours, à la même heure si possible (par exemple le soir au coucher). Vous suivez le sens de la flèche et des jours de la semaine indiqués sur la plaquette jusqu’à ce qu’elle soit terminée.
Vous arrêtez ensuite 7 jours (sans pilules) pendant lesquels arriveront des saignements. Ils surviennent généralement au bout du 2e ou 3e jour d’arrêt.
Vous commencerez une nouvelle plaquette le 8e jour, même si vos règles ne sont pas finies. Vous constaterez alors que si vous utilisez régulièrement Rigevidon (Nora 30), vous démarrez chaque nouveau cycle le même jour de la semaine et vos règles arrivent chaque mois au même moment.

Que faire en cas d’oubli de la pilule ?

Il est assez fréquent d’oublier de prendre sa pilule et vous devez agir dès que vous vous en apercevez.
Jusqu’à 12 heures de retard sur l’heure habituelle de la prise, la pilule gardera toute son efficacité et vous serez toujours protégée contre le risque de grossesse. En cas d’omission, prenez immédiatement le comprimé oublié et continuez le traitement jusqu’à la fin de la plaquette. Cela pourra impliquer que vous ayez 2 pilules à avaler le même jour ou ensemble.
Si cela fait plus de 12 heures que vous avez oublié votre pilule, il faudra procéder différemment selon le moment où vous vous êtes arrêtée, car la protection pourrait être moins importante.

• Vous êtes dans la première semaine, prenez le comprimé oublié, même si cela suppose que vous en ayez 2 en même temps. Poursuivez le reste de la plaquette comme habituellement et utilisez un moyen contraceptif complémentaire.
• Dans la deuxième semaine, vous devez prendre le comprimé oublié dès que possible et continuez normalement le rythme avec les suivants. Vous n’aurez pas à envisager d’autres précautions.
• L’efficacité de Rigevidon (Nora 30) pourrait être réduite si l’oubli a lieu lors de la 3e semaine du cycle. Prenez alors le comprimé que vous deviez prendre, poursuivez la plaquette jusqu’à la fin et enchaînez sur la prochaine sans marquer les 7 jours d’arrêt. Il sera possible qu’aucun saignement ne survienne.

Vous avez oublié un comprimé, vous n’avez pas suivi les recommandations ci-dessus et vous n’avez pas vos règles à l’arrêt des 7 jours ? Vous pourriez alors être enceinte ; faites un test avant de commencer la nouvelle plaquette.
En cas de vomissement ou de diarrhée sévère suivant la prise de votre pilule, vous agirez de la même façon que si vous l’aviez oubliée, en prenant un comprimé provenant d’une autre plaquette.
Pour tout doute ou question, reportez-vous à la notice ou contactez votre médecin ou votre pharmacien.

Quels sont les effets secondaires positifs et avantages de cette pilule ?

L’avantage principal de la pilule Rigevidon (Nora 30) réside dans son taux d’efficacité à 99 %. Elle vous protège dès le premier comprimé. Elle aussi est très facile d’utilisation : 21 jours de prise et 7 jours d’arrêt.
C’est une pilule de 1re intention, c’est-à-dire que le médecin la prescrira comme premier contraceptif oral, aux jeunes filles notamment. Elle peut être conseillée également aux femmes qui souffrent de troubles menstruels importants : maux de ventre, migraines, règles abondantes, douleurs aux seins… ou pour lutter contre l’acné. Elle ne fait pas prendre de poids et ne provoque pas de rétention d’eau.

Quels sont les effets secondaires et les risques ?

Toute prise de contraceptif oral implique des effets secondaires et certains risques. Leur apparition et intensité peuvent varier selon les femmes.
C’est pourquoi avant de vous prescrire cette pilule, votre médecin procédera à un examen complet, un bilan sanguin, ainsi qu’une recherche d’antécédents vasculaires familiaux. Il déterminera ainsi le mode de contraception qui vous sera le mieux adapté.

Les risques liés à la prise de Rigevidon (Nora 30)

Avant de commencer le traitement, il est important de savoir que cette pilule peut légèrement augmenter le risque de formation d’un caillot sanguin dans les veines (embolie pulmonaire, phlébite) et les artères (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral). Cela notamment lors de la première année d’utilisation ou si vous l’avez interrompue moins 4 semaines. Ces accidents restent néanmoins très rares.
N’hésitez cependant pas à consulter votre médecin si vous pensez avoir des symptômes en faveur d’un caillot sanguin*.

Ce type de pilule vous sera toutefois déconseillé si vous avez eu d’un accident vasculaire grave comme un AVC (accident vasculaire cérébral), un infarctus du myocarde, une embolie, etc. Elle ne vous sera pas prescrite si vous avez une prédisposition héréditaire aux problèmes circulatoires (thrombose artérielle ou veineuse) ou si vous avez un diabète important avec des complications vasculaires. Vous ne la prendrez pas non plus si votre tension est trop haute, si vous souffrez de migraines accompagnées de troubles neurologiques, de maladie ou de tumeur du foie, d’inflammation aiguë du pancréas et d’insuffisance rénale sévère. Aussi les antécédents de cancer du sein ou de l’utérus, un taux de glycérides élevés ou des saignements vaginaux d’origine inconnue constituent des contre-indications à ce type de pilule. Enfin, les femmes fumeuses, enceintes ou qui pensent l’être et celles âgées de plus de 35 ans ne doivent pas utiliser ces contraceptifs combinés.

Les effets secondaires

La pilule Rigevidon (Nora 30) induit des réactions différentes selon les femmes, avec des durées et intensités variables, qui disparaissent généralement après quelques mois d’utilisation. Les plus communes sont des petits saignements entre les règles (spotting), des candidoses vaginales, des désagréments intestinaux comme des nausées, des vomissements ou des crampes abdominales. Certaines femmes souffrent de maux de tête, traversent des épisodes dépressifs ou des troubles de l’humeur et de la libido.
Si vous ressentez ces effets secondaires et s’ils ne se dissipent pas dans un délai de 3 à 6 mois, consultez votre médecin pour envisager une autre contraception.

Nous vous recommandons toutefois de lire la notice, avant de commencer la prise de ce médicament.

* Signes qui peuvent évoquer un caillot sanguin :
Violent et brutal mal de tête, hausse importante de la tension artérielle, toux inhabituelle, douleur localisée à la jambe, lourdeur dans la poitrine, etc.
Si vous pensez ressentir l’un de ces symptômes, arrêtez immédiatement la pilule Rigevidon (Nora 30) et consultez votre médecin au plus vite.

Depuis son apparition dans les années 1950, la pilule a su se maintenir parmi les moyens de contraceptions féminins les plus courants. Facile d’utilisation, la pilule contraceptive se présente sous la forme d’un comprimé pour prise orale. Ce médicament contient des hormones de synthèse reproduisant celles fabriquées par l’organisme humain et qui influent le cycle menstruel de la femme. En effet, si la pilule contraceptive sert en premier lieu à éviter les grossesses non désirées, elle permet aussi de réguler les cycles menstruels et d’en réduire les symptômes.

La pilule Ovranette, également connue sous le nom de Minidril, est une pilule contraceptive dite de deuxième génération (commercialisée à partir de 1973). Distribuée par le laboratoire PFIZER, il s’agit d’une pilule combinée mini-dosée et, comme toutes les pilules contraceptives, la posologie d’Ovranette est soumise à une certaine rigueur. Ainsi, ce traitement hormonal exige un suivi quotidien pour pouvoir agir efficacement et durablement. En outre, cette pilule possède des effets secondaires à ne pas négliger. Avant de choisir ce mode de contraception, il est indispensable de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé tel que son médecin traitant ou son gynécologue.

Ovranette : de quel type de pilule s’agit-il ?

Ovranette est une pilule contraceptive dite “combinée” ou œstroprogestative ou encore mini-dosée. Ovranette contient en effet un progestatif et un œstrogène, et diffuse uniquement une faible quantité d’hormones à chaque prise. De plus, cette pilule est monophasique, c’est-à-dire que chaque composant actif y est présent à part égale dans chaque comprimé. Ainsi, n’importe quelle pilule de la plaquette peut être utilisée au fil des jours (contrairement aux pilules biphasiques ou séquentielles, par exemple, qui contiennent des taux variables d’hormones selon les comprimés).

Quels sont les ingrédients actifs de la pilule Ovranette ?

Cette pilule œstroprogestative contient deux hormones : le lévonorgestrel (un progestatif) et l’éthinylestradiol (un œstrogène). C’est la diffusion de ces deux hormones dans l’organisme qui offre une contraception en lissant les niveaux de leur présence tout au long du cycle menstruel. En effet, le lévonorgestrel supprime les signaux de l’ovulation. Quant à l’éthinylestradiol, il dégrade d’endomètre pour que celui-ci ne puisse pas accueillir un ovule fécondé. De plus, cette hormone réduit la densité de la muqueuse utérine. En outre, chaque comprimé contient des excipients tels que de l’amidon de maïs, du lactose, du magnésium stéarate (E572), du Povidone (E1201) et du talc (E553b). L’enrobage de la pilule se compose de calcium carbonate, de cire d’abeille blanche (E901), de cire de carnauba (E903), de macrogol, de povidone (E1201) et de saccharose.

Type d’action de la pilule Ovranette

Ce dispositif hormonal de contraception possède trois types d’action qui agissent tout au long du cycle menstruel.
Tout d’abord, Ovranette inhibe totalement l’ovulation. En effet, les hormones continuent dans cette pilule bloque la sécrétion de prolactine demandée automatiquement par le cerveau durant la période de l’ovulation en se fixant sur les récepteurs. La prolactine n’est plus transmise aux ovaires qui, à leur tour, ne déclenchent pas le processus d’ovulation. Ovranette modifie ensuite la densité de la glaire cervicale au niveau de l’appareil génital. Plus épaisse, elle empêche la remontée des spermatozoïdes pendant et après l’acte sexuel. Enfin, Ovranette dégrade l’endomètre pour empêcher la nidification de l’ovule en cas de fécondation.

Utilisation et posologie de la pilule Ovranette

Comme pour toute contraception hormonale, l’efficacité d’Ovranette est soumise à la régularité des prises mais aussi au respect de la posologie. La pilule Ovranette est distribuée dans des boîtes contenant trois plaquettes qui comptent chacune vingt-et-un comprimés identiques. Il est conseillé de commencer à prendre ce traitement hormonal au moment idoine. Cependant, en fonction des antécédents de la patiente, cette mesure peut varier. En effet, s’il s’agit d’un changement de contraception hormonal, voici la marche à suivre.

Changement de contraception pour Ovranette

Il est tout à fait possible de décider de changer de mode de contraception ou de passer d’une pilule contraceptive à une autre. Afin que le traitement demeure efficace lors de la transition entre une pilule mini-dosée et Ovranette, il faut suivre un protocole simple.

• Entre une pilule combinée de 21 comprimés et Ovranette, il suffit de poursuivre le traitement dès le lendemain de la dernière prise de l’ancienne pilule, ou bien, le cas échéant, juste après la période de pause thérapeutique (au terme des 21 jours de traitement).
• Entre une pilule œstroprogestative sur 28 jours et Ovranette, le nouveau traitement doit commencer le lendemain de la fin de la prise du précédent contraceptif hormonal.

Posologie Ovranette

Pour que le traitement hormonal avec Ovranette soit efficace, il est nécessaire de :

• prendre un comprimé par jour pendant 21 jours consécutifs (soit une plaquette entière),
• prendre le comprimé toujours dans la même tranche horaire,
• faire une pause de 7 jours au terme des 21 jours consécutifs de traitement,
• reprendre un nouveau cycle de 21 comprimés au terme des 7 jours de pause.

Des hémorragies de privations (saignements) apparaissent durant la période de pause thérapeutique (en général 2 ou 3 jours après l’arrêt du traitement). Ces saignements ne doivent pas empêcher la reprise de la contraception à la fin des 7 jours. La pilule Ovranette étant mini-dosée, n’importe quel comprimé peut être pris, quel que soit le jour du cycle menstruel.

Oubli de prise d’un comprimé Ovranette

Selon la durée de l’oubli, différentes actions sont à mener pour éviter toute grossesse indésirée. Toutefois, l’efficacité du traitement étant compromise, il est conseillé de doubler la contraception hormonale par une contraception mécanique dans les jours qui suivent l’oubli de la prise de la pilule.

• Si l’oubli est de moins de 12 heures, il suffit de prendre immédiatement un comprimé et de garder ensuite le rythme normal de prise.
• Si l’oubli est de plus de 12 heures, il faut prendre le comprimé oublié et continuez le cycle normal. Toutefois, le risque de grossesse indésiré est important si vous avez eu des rapports sexuels dans les 7 jours précédents l’oubli.
• Si cette omission survient pendant la 3e semaine du traitement, il ne faut pas effectuer de pause thérapeutique et entamer, sans interruption, un nouveau cycle de 21 jours (des légers saignements peuvent apparaître).

Un nombre important d’oublis met sérieusement en péril l’efficacité du traitement. Il est alors conseillé de doubler la contraception hormonale par une contraception mécanique et de consulter son médecin pour trouver un mode de contraception plus adapté.

Arrêter Ovranette

Il est possible d’arrêter à tout moment le traitement hormonal Ovranette, afin de passer à un autre mode de contraception, ou afin d’envisager une grossesse. Pour concevoir un enfant, il est cependant préférable d’attendre que les règles naturelles reviennent.

Quels sont les effets secondaires positifs et les avantages de la pilule Ovranette ?

La pilule est l’un des modes de contraception les plus sûrs qui existent. Aussi, cette fiabilité constitue son atout majeur. Peu contraignante, la pilule est également facile à prendre. En outre, comme tout traitement hormonal, Ovranette offre de nombreux avantages spécifiques et entraîne des effets secondaires positifs.

Les avantages de la pilule Ovranette

Le caractère mini-dosée de cette pilule contraceptive la rend très simple d’utilisation. La prise du traitement Ovranette est, en effet, peu contraignante dans son rythme et sa posologie quotidienne, contrairement à d’autres contraceptifs hormonaux. En outre, la prise d’une telle pilule n’altère aucune aptitude physique ni mentale.

Les effets secondaires positifs de la pilule Ovranette

Alors que la pilule Ovranette est premièrement utilisée en tant que contraceptif hormonal, elle peut aussi être prescrite dans d’autres cas de figure. En tant que régulateur hormonal, Ovranette se montre efficace pour stabiliser les cycles menstruels. Les cycles irréguliers ou abondants peuvent ainsi être contrôlés. De plus, cette pilule contraceptive réduit les symptômes pré-menstruels tels que les crampes et les douleurs ovariennes. En outre, Ovranette réduit les douleurs liées à l’endométriose.

Quels sont les effets secondaires négatifs et les risques de la pilule Ovranette ?

À l’instar de ses qualités, la prise d’une pilule contraceptive exige un minimum de rigueur dans sa posologie. L’oubli d’un comprimé peut entraîner une grossesse non-désirée, annulant toute l’utilité du traitement. De plus, la pilule Ovranette présente des risques spécifiques reconnus. En effet, tous les traitements hormonaux influent à différents niveaux de l’organisme, ce qui peut entraîner des effets indésirables et notamment un risque cardiovasculaire avec la formation de caillots sanguins. La pilule Ovranette n’échappe pas à cette règle mais les effets négatifs restent mineurs par rapport à d’autres traitements.

Les Risques de la pilule Ovranette

Ovranette est un contraceptif qui ne protège pas contre les infections et les maladies sexuellement transmissibles (VIH, syphilis ou autres). Lors d’un rapport sexuel avec un nouveau partenaire, ou en cas de doute, il est toujours préférable de doubler la contraception hormonale par un préservatif, seul rempart fiable contre les MST.
L’oubli de la prise du contraceptif entraîne également un important risque de grossesse.

Les effets indésirables de la pilule Ovranette

Ovranette a très peu d’effets secondaires indésirables graves. Toutefois, les pilules contraceptives mini-dosées modifient l’appétit. Aussi, le traitement peut entraîner une prise ou une perte de poids. Il convient alors de surveiller son alimentation et de l’adapter pour maintenir sa masse corporelle. De plus, comme l’enrobage de la pilule Ovranette contient du saccharose et du lactose, ce contraceptif hormonal ne convient pas aux personnes intolérantes à l’un de ces éléments. En outre, les effets indésirables suivants, bien que bénins, ont été signalés lors de la prise d’Ovranette :

• acné,
• aménorrhée,
• douleurs, gonflements et sécrétions mammaires,
• dysménorrhée,
• modification de l’humeur (dépression),
• modification de la libido,
• modification des règles,
• modification d’un ectropion,
• modification des sécrétions vaginales,
• modification du poids (perte ou prise),
• nausées voire vomissements,
• nervosité,
• rétention hydrique et apparition d’œdèmes,
• vaginite.

D’autres effets sont peu fréquents tels qu’une alopécie, des ballonnements, un chloasme, des crampes abdominales, une hypertension artérielle ou encore une modification des lipides plasmatiques ont été signalés par des patientes et le lien avec Ovranette a été scientifiquement confirmé.

Contre-indications

Outre les intolérances au lactose ou au saccharose, d’autres états de santé excluent l’utilisation d’un contraceptif hormonal, Ovranette ou autre, en dehors d’un suivi médical renforcé. Il s’agit notamment des personnes ayant ou risquant d’avoir une thrombo-embolie veineuse ou une thrombo-embolie artérielle.
De plus, certaines situations et des changements de l’état de santé peuvent rendre le traitement inopérant et exigent les conseils d’un professionel de santé. Ainsi, la prise d’Ovranette doit notamment être stoppée pendant la grossesse et l’allaitement. De plus, la prise d’inducteurs enzymatiques, de Dasabuvir ou encore d’inhibiteurs de protéases, peuvent diminuer la qualité de la contraception et du traitement pris en parallèle.
Enfin, les antécédents familiaux et la survenue de certaines maladies, tel que le cancer du sein, doivent être signalés au médecin car Ovranette peut constituer un facteur supplémentaire de risques.
La pilule Ovranette est disponible uniquement sur ordonnance. Très bien distribuée, elle se trouve facilement en pharmacie.

Commercialisé par le laboratoire français MSD, NUVARING est actuellement le seul contraceptif féminin mensuel disponible sur le marché. Il s’agit d’un dispositif hormonal estroprogestatif vaginal. C’est-à-dire que ce dispositif utilise deux substances actives associées de la même manière que pour les contraceptifs oraux combinés.

L’anneau vaginal est non remboursable. Il est vendu dans une boite qui en contient entre un et trois accompagnés d’applicateurs. Ils sont conditionnés dans des sachets en aluminium, polyéthylène et polyester. Ils sont à conserver à température ambiante, pour une durée maximum de deux ans.

Qu’est-ce qu’un anneau vaginal ?

À l’intérieur de chaque sachet, on trouve un anneau incolore d’un diamètre externe de 54 millimètres et d’un diamètre de section de 4 millimètres. Poreux, souple et transparent, il contient les deux principes actifs qu’il va libérer en microdose tout au long de la journée, pendant les vingt-et-un jours où il reste en place. Il est non biodégradable et composé de copolymère d’éthylène d’acétate de vinyle. Le dispositif ne contient pas de latex.

L’anneau vaginal a démontré une fiabilité certaine lors de ses tests cliniques. Son indice de Pearl est compris entre 0.64 et 0.96, même s’il s’agit avant tout d’un outil statistique qui ne prend en compte qu’une utilisation optimale du dispositif médical. L’absence de risque d’oubli étant son principal avantage.

Quels sont les ingrédients utilisés dans l’anneau vaginal ?

Pour comprendre ce que contient en détail NUVARING, il est bon de revenir sur l’histoire moderne de la contraception féminine. Mis au point dès 1955 par le médecin américain Gregory Pincus, les contraceptifs oraux combinés, ou « pilule » telle que nous la nommons toutes et tous, combinent une première hormone appartenant à la famille des œstrogènes et une seconde synthétique dérivée de la progestérone dite progestative. C’est cette alchimie très particulière exigeant un dosage méticuleux qui permet d’obtenir les effets contraceptifs que l’on détaillera dans notre troisième partie.

Depuis la pilule de première génération de Pincus, trois autres générations se sont succédé pour tenter de réduire autant que possible les effets secondaires gênants liés à la prise d’hormone. Pour arriver à ce résultat, deux voies sont explorées.

La première est de diminuer progressivement la dose d’œstrogène. Celle-ci est passée de 50 microgrammes dans les deux premières générations à 15 microgrammes pour les plus faiblement dosées. L’hormone qu’utilisent les laboratoires pharmaceutiques en quasi-totalité est l’éthynylestradiol, dérivé de synthèse de l’estradiol (seuls deux contraceptifs contiennent à la place de l’estradiol : QLAIRA de Bayer et ZOELY de Theramex). Cette dernière est produite naturellement par les ovaires. Elle a entre autres pour fonction la distribution des cellules adipeuses et des lipides, en particulier dans les seins, les hanches et les cuisses. Vous comprendrez dès lors un certain nombre d’effets secondaires comme la prise de poids indésirable. La seconde voie est de faire varier l’hormone dérivée de la progesterone. Cette dernière est notamment sécrétée par les ovaires et le placenta lors d’une grossesse. Dans les contraceptifs actuellement remboursés et surveillés par la Haute Autorité de Santé (HAS), on dénombre plus d’une dizaine de substances différentes.

NUVARING reprenant le principe de contraceptifs oraux combinés, vous ne serez pas surpris de retrouver un œstrogène, l’éthynylestradiol, diffusé dans l’organisme à hauteur de 15 microgrammes toutes les vingt-quatre heures, et un progestatif, l’étonogestrel, utilisé en règle générale comme base du désogestrel. Le dispositif des laboratoires MSD en délivre 120 microgrammes toutes les vingt-quatre heures. La quantité d’oestrogène est parmi les plus faibles existantes aujourd’hui. Le dispositif contient également du Copolymère d’éthylène d’acétate de vinyle et du Magnésium stéarate qui servent d’excipient.

Comment agissent les principes actifs de contraception ?

Comme pour tout contraceptif combiné, qu’il soit oral, ou vaginal dans le cas présent, le principe reste toujours le même. La particularité de NUVARING étant qu’il est mensuel, il va diffuser chaque jour une dose d’hormone, évitant ainsi tout risque d’oubli. Son action sur l’infécondité est triple.

Tout d’abord, sous l’effet de l’étonogestrel, l’ovulation est stoppée. Pour ce faire, l’anneau vaginal, comme ses consœurs orales, se base sur l’imitation d’un mécanisme naturel. La progestérone est une hormone stéroïdienne qui a un rôle essentiel durant la grossesse. Pour éviter de tomber plusieurs fois enceinte, les ovaires, par la sécrétion de cette hormone, endorment l’ovulation. C’est cette hibernation parfaitement naturelle que les principes actifs dérivés de la progestérone, comme l’étonogestrel, imitent.

Par le même procédé, NUVARING provoque également l’épaississement de la glaire cervicale. Celle-ci est une sécrétion particulière qui doit, normalement, soit permettre la survie des spermatozoïdes en période féconde dans leur trajet jusqu’à l’ovule, soit les bloquer. Pour arriver à ce second résultat, les filaments protéiques qui la composent forment un maillage serré qui rend impossible toute avancée d’un spermatozoïde. Cet état arrive naturellement pendant les périodes d’infécondité. Pendant la grossesse certes, mais également tout au long du cycle menstruel. C’est notamment sur ces observations que les médecins australiens John et Evelyn Billings se sont basés pour concevoir leur méthode de contraception dite d’abstinence périodique. L’action des progestatifs étend cette période d’infécondité sur l’ensemble du cycle.

Enfin, l’anneau vaginal provoque la réduction de l’épaisseur de l’endomètre qui recouvre les parois internes de l’utérus. Sans contraceptif, il s’épaissit dès le premier jour du cycle, devient vascularisé et se prépare à accueillir l’embryon en cas de fécondation. En l’absence de ce phénomène dit de nidation, l’endomètre se desquame. Il s’exfolie de ce qui compose ses couches supérieures et rétrécit en conséquence. C’est ce qui provoque les règles. Avec un contraceptif, l’endomètre ne s’épaissit jamais, rendant théoriquement impossible toute nidation. Mais alors, qu’est-ce qui explique les saignements qui ont lieu dans la période de sept jours sans anneau ? Il s’agit simplement d’hémorragie de privation souvent confondue à tort avec les menstruations. Elles sont provoquées par une faible stimulation de l’endomètre. L’insuffisance d’œstrogène, sa privation, provoque un saignement pendant quelques jours. C’est un phénomène naturel qui peut être également observé lors de l’allaitement, juste après une grossesse. Ne pas laisser de période de carence entre deux anneaux vaginaux évitera cette hémorragie sans effet secondaire connu. Néanmoins si vous le faites plusieurs fois d’affilée, le saignement finira tout de même par avoir lieu.

Comment s’utilise un anneau vaginal ?

NUVARING, comme l’ensemble de ses génériques, doit être inséré suffisamment profondément dans le vagin. Il doit y rester vingt-et-un jours et est efficace sept jours après sa première mise en place. Il est possible d’en utiliser deux d’affilée pour éviter une hémorragie de privation sans effets secondaires connus.

Dans l’ensemble des boites NUVARING, vous trouverez un applicateur à usage unique. Celui-là s’utilise en tirant doucement le piston jusqu’à son bout, puis en y insérant l’anneau en pinçant ses côtés opposés pour l’aplatir. La pointe de l’anneau doit ressortir légèrement hors de l’ouverture. Trouvez la position qui vous parait la plus confortable, introduisez l’applicateur jusqu’à ses bords arrondis puis pressez doucement le piston jusqu’à ce qu’il soit entièrement enfoncé. Une fois l’anneau mis en place, retirez délicatement l’applicateur et jetez-le. Sans applicateur, il vous faut pincer NUVARING puis l’enfoncer dans le vagin jusqu’à ce que plus aucun gène ne soit ressenti. Si vous percevez le moindre gène, il est possible que l’anneau soit mal placé. Pour retirer le dispositif à la fin des trois semaines, vous pouvez soit passer l’index dans l’anneau, soit le saisir entre votre index et votre majeur. L’ensemble de ces informations peut être retrouvé sur la notice.

Il est également conseillé de vérifier régulièrement la présence de l’anneau vaginal. Il peut être expulsé accidentellement s’il est mal positionné, en cas de rapport sexuel, de forte poussée liée à la constipation ou d’un retrait de tampon. Si l’anneau est trouvé hors du vagin, il suffit de le laver à l’eau froide ou tiède, jamais chaude, et de le repositionner à l’intérieur. Si jamais il est resté hors du vagin plus de trois heures, son efficacité est réduite et il est conseillé d’utiliser un préservatif pendant les sept jours qui suivent.

Quels sont les avantages de NUVARING ?

Comme tous les moyens de contraception combinés, l’anneau vaginal ne présente pas de risque pour la fertilité et son usage est facilement réversible. Quand bien même son usage est mensuel, il peut facilement être retiré et cesser de faire effet dans les heures qui suivent.

Comparé à la pilule, l’anneau vaginal possède trois avantages majeurs liés à la méthode d’absorption des hormones. Un contraceptif oral combiné est dépendant de la digestion, puisque les hormones contenues dans la pilule doivent passer dans le sang. NUVARING est présent immédiatement dans le vagin, il évite ainsi l’impact des troubles gastro-intestinaux et les pics hormonaux intervenant deux et quatre heures après l’absorption d’une pilule. Enfin, le taux d’hormone est constant grâce à une libération continue, régulière et progressive.

Dernier avantage : le dosage faible d’éthynylestradiol réduit les effets secondaires liés aux œstrogènes, comme les pilules de troisième et quatrième générations, mais conserve des risques de thromboses veineuses au moins identiques aux contraceptifs oraux combinés de seconde génération.

Quels sont les effets secondaires notables et les risques liés ?

Tout médicament efficace a des effets secondaires. Ceux de NUVARING sont similaires aux contraceptifs oraux oestroprogestatifs. Ils ne sont pas systématiques, mais plutôt occasionnels. S’ils vous inquiètent, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.

Les effets suivants sont considérés comme « fréquents », ils concernent entre une et dix femmes sur cent :

• gêne ou expulsion de l’anneau vaginal ;
• maux de tête ;
• règle douloureuse ;
• nausée ;
• acné ;
• prise de poids ;
• perte de libido ;
• dépression.

Les effets suivants sont eux considérés comme « peu fréquents » et concernent moins d’une femme sur cent :

• trouble gastro-intestinal ;
• rougeur cutanée ;
• perte de cheveux ;
• trouble de l’humeur ;
• mal de dos ;
• vertige ;
• augmentation de la pression artérielle ;
• tache sombre sur le visage.

Il existe également un risque d’accident thromboembolique veineux ou artériel qui concerne cinq à sept femmes sur dix mille. Œstrogènes comme progestatifs agissent sur la dilatation des vaisseaux sanguins. Cela a pour effet d’augmenter les risques de phlébite ou d’infarctus par exemple. En conséquence, il existe un certain nombre de contre-indications à l’usage d’un contraceptif combiné (liste non-exhaustive) :

• maladie cardiaque et problème de pression artérielle ;
• accident thromboembolitique artériel ;
• maladie grave du foie ;
• cancer hormonodépendant ;
• trouble de la coagulation sanguine.

Il est également déconseillé de l’utiliser en association avec des traitements phytothérapeutiques à base de millepertuis ainsi qu’en cas de traitement pour l’hépatite C contenant de l’ombitasvir, du dasabuvir ou du paritaprévir.

Pour de plus amples informations, notre article n’étant pas exhaustif, nous vous renvoyons à la notice de NUVARING disponible sur la base de données publique des médicaments ainsi qu’à l’excellente documentation de la Haute Autorité de Santé sur le sujet.

Si vous envisagez d’utiliser NUVARING, prenez contact avec votre médecin et demandez-lui un bilan biologique contenant votre cholestérol total, triglycéride et votre glycémie à jeun, à renouveler tous les cinq ans. S’il y a des antécédents d’hyperlipidémie dans votre famille, renouvelez-le au bout de trois à six mois.

Efficace et peu contraignante, la pilule s’est imposée dans de nombreux pays d’Europe et d’Amérique du Nord comme le moyen de contraception le plus utilisé. 37% des Européennes de l’Ouest, 32% des Canadiennes et 16% des Américaines y ont recours pour éviter de tomber enceinte.

Noriday, commercialisée par le laboratoire Pfizer, est un contraceptif hormonal oral appartenant à la famille des mini pilules. Elle est prescrite aux États-Unis, au Canada et dans d’autres pays européens comme le Royaume-Uni depuis plus de 20 ans. Elle permet une maîtrise de la fertilité grâce à une action sûre tout en restant simple d’utilisation.

Pourquoi choisir une micro pilule ?

Stérilet, implant ou patch contraceptif, pilule, préservatif masculin ou féminin… Il existe différents moyens de contraception pour permettre à chacune de trouver la solution qui lui convient pour prévenir les grossesses non désirées. Plusieurs facteurs entrent en compte dans le choix : antécédents médicaux, mode de vie, nécessité d’une protection face aux Infections Sexuellement Transmissibles (IST)…

Si la pilule est efficace pour prévenir les grossesses, elle ne protège pas des IST. Mais elle permet à la femme de maîtriser sa contraception, sans avoir besoin de l’avis de son partenaire, comme cela peut-être le cas pour les préservatifs masculin ou féminin.

On distingue deux types de pilules. Les pilules combinées associent deux hormones : la progestérone et les œstrogènes. Les pilules progestatives, aussi appelées mini ou micro pilules utilisent une seule hormone dérivée de la progestérone. Noriday est une micro pilule qui utilise la noréthistérone.

Chaque comprimé contient de Noriday contient

• De la noréthistérone (350 microgrammes)
• De la polyvidone
• De l’amidon de mais
• Du lactose monohydraté
• Du stéarate de magnésium

C’est la noréthistérone qui agit sur le cycle d’ovulation pour éviter les grossesses. Son action est efficace à 99% lorsqu’elle est bien utilisée, un pourcentage comparable à celui des pilules combinées.

Comment fonctionne Noriday?

Une action en trois temps

Lorsqu’une femme ne prend pas de contraceptif hormonal son corps met en place plusieurs actions pour permettre la fécondation. Il commence par libérer un ovule qui pourra être fécondé lors d’un rapport sexuel. Puis il produit un fluide appelé glaire cervicale pour faciliter l’acheminement des spermatozoïdes vers l’utérus. Enfin, la paroi de l’endomètre va s’épaissir pour permettre la nidation soit l’installation d’un embryon. Si l’ovule n’a pas été fécondé, il est évacué par l’utérus lors des règles.

Noriday agit à chacune de ces étapes. Tout d’abord, la noréthistérone empêche la libération de l’ovule. Ensuite, elle épaissit la glaire cervicale pour empêcher les spermatozoïdes d’accéder à l’utérus. Enfin, elle amincit la paroi de l’endomètre pour que l’embryon ne puisse pas s’installer. Les saignements de fin de cycle vous permettent de vous assurer que vous n’êtes pas enceinte mais il ne s’agit pas de règles à proprement parler.

À l’arrêt de Noriday, le cycle d’ovulation naturel reprend. La micro pilule permet un retour rapide à la fertilité, généralement au bout de trois mois. Si vous souhaitez entammer une grossesse dans les mois à venir, la micro pilule apparaît comme un choix plus adapté que le stérilet ou bien l’implant contraceptif.

Une prise quotidienne

La micro pilule Noriday est délivrée sur prescription d’un médecin généraliste, d’un gynécologue ou d’une sage-femme. Une consultation est nécessaire pour s’assurer que le médicament correspond à vos besoins et que vous ne présentez pas de contre-indication médicale.

Noriday est un comprimé à prendre par voie orale, avec un verre d’eau. Le traitement se présente sous la forme d’une plaquette de 28 comprimés. Chaque jour, vous prenez un comprimé dans l’ordre défini sur la plaquette. Au bout de 28 jours, vous commencez une nouvelle série de 28 comprimés, sans interruption.

Les sept derniers comprimés sont en réalité des placebos. Ils ne contiennent pas d’hormones. Pendant ces sept jours, des saignements apparaissent. Cela confirme qu’il n’y a pas de grossesse.

Comme Noriday ne contient qu’une faible dose d’hormones, il est important de la prendre à heure fixe, chaque jour. Avant de commencer le traitement, choisissez une heure de prise qui correspond à votre rythme de vie. Un décalage jusqu’à trois heures peut être toléré. Par exemple, si vous prenez votre comprimé à 20h00, il est possible de le prendre exceptionnellement entre 17h00 et 23h00.

Que faire en cas d’oubli d’un comprimé ?

L’efficacité de Noriday dépend de la rigueur de la prise. Si vous avez oublié de prendre votre comprimé, prenez-le dès que possible et continuez votre prise habituelle. Vous serez peut-être amenée à prendre deux comprimés à la suite. Cela ne présente pas de risque pour votre santé.

Si vous avez oublié plusieurs comprimés, consultez votre médecin. La conduite à tenir dépend de la durée de l’oubli et de la période du cycle.

En cas de prise irrégulière ou d’oubli, vous n’êtes plus protégée à 100% d’un risque de grossesse. Il est alors indispensable d’utiliser une méthode contraceptive complémentaire pour les relations sexuelles à venir comme le préservatif masculin ou féminin. Si vous avez eu un rapport à risque, une contraception d’urgence est recommandée.

Il est possible d’arrêter Noriday à la fin d’une plaquette. Vous retrouverez alors votre cycle et votre fertilité.

Qui peut prendre Noriday?

Grâce à l’utilisation d’une seule hormone, Noriday rend accessible la contraception hormonale à des femmes qui ne peuvent pas utiliser les pilules combinées ou bien les dispositifs intra-utérins.

Elle est une solution particulièrement adaptée pour les femmes intolérantes ou allergiques aux œstrogènes.

Contrairement aux œstrogènes, la noréthistérone n’a pas d’incidence sur la production de lait. Les femmes qui allaitent peuvent utiliser Noriday pour prévenir tout risque de nouvelle grossesse.

Les femmes qui viennent d’accoucher peuvent débuter la prise de Noriday 21 jours après la naissance. Celles qui ont subi une Intervention Volontaire de Grossesse (IVG), une Intervention Médicale de Grossesse (IMG) ou bien une fausse couche peuvent prendre Noriday dès le lendemain.

Noriday peut également convenir aux fumeuses de plus de 35 ans pour qui les pilules contraceptives combinées représentent un risque.

En intervenant sur le cycle menstruel, Noriday limite voire supprime les phénomènes liés aux règles douloureuses comme les crampes. Il réduit les menstruations ce qui est bénéfique pour les femmes souffrant d’anémie liées à des saignements trop abondants.

Contre-indications et effets secondaires

Les médicaments contenant des hormones, comme tous les autres traitements, doivent être utilisés en tenant compte des contre-indications et des effets secondaires. Un entretien avec un professionnel de santé permet d’identifier les situations qui sont une contre-indications.

Noriday ne doit pas être utilisé par les femmes allergiques à la noréthistérone, son principe actif.

Les femmes enceintes ou celles pensant être enceintes ne doivent pas prendre Noriday.

Enfin, il est déconseillé chez les patientes présentant une de ces pathologies:

• Problèmes hépatiques ou infections liées au foie
• Antécédents de jaunisse ou de prurit pendant la grossesse
• Saignements vaginaux dont l’origine n’a pas été identifiée

Pour l’ensemble des contraceptifs hormonaux oraux, les études statistiques ont souligné un risque accru de thrombose et d’embolie pulmonaire chez certaines patientes. Pour prévenir ce risque, une surveillance médicale doit être effectuée pour les femmes prenant Noriday et étant dans une des situations suivantes :

• Obésité
• Diabète
• Hypercholestérolémie
• Tabagisme

Afin d’éviter les interactions médicamenteuses qui pourraient annihiler l’effet de Noriday ou d’un autre traitement, le médecin qui prescrit Noriday doit évaluer les risques de iatrogénie. Certains sédatifs, antibiotiques ou antiépileptiques et certaines préparations à base de plantes diminuent l’efficacité de la noréthistérone. La molécule active dans Noriday peut aussi annihiler les effets de certains traitements. Lors de la première prescription, informez le praticien des traitements que vous suivez. À chaque fois qu’un médecin vous prescrit un médicament, faites lui savoir que vous utilisez Noriday.

Comme pour tous les traitements, la pilule Noriday peut causer des effets secondaires indésirables tels que :

• Migraines
• Maux de tête
• Fatigue
• Seins douloureux
• Saignements vaginaux ponctuels en dehors des règles (phénomène dit de spotting)

Ces effets secondaires disparaissent généralement au bout de quelques mois de traitement.

Chez certaines patientes, on a également observé des cas de :

• Variation de poids
• Modification de la libido
• Dépression
• Kystes ovariens

Ces effets secondaires doivent être abordés avec le médecin à l’origine de la prescription.

Cancer et pilule

De nombreuses idées reçues circulent sur le lien entre la prise d’un contraceptif hormonal comme une pilule combinée ou une micro pilule et certains cancers comme les cancers du sein, de l’utérus ou de l’endomètre. Il n’existe pas aujourd’hui d’étude d’envergure prenant en compte l’ensemble des facteurs (contraception, antécédents familiaux, sédentarité, tabagisme, alimentation…) pour énoncer une position claire.

Certaines études ont montré un diagnostic légèrement plus élevé de cancer du sein chez les femmes sous contraceptif hormonal. On ignore s’il s’agit d’un effet des hormones ou bien d’un meilleur diagnostic de ces patientes qui ont un suivi gynécologique régulier.

À l’inverse, d’autres études mettent en évidence que la prise d’une pilule combinée ou d’une micro pilule peut protéger de l’apparition des cancers comme le cancer de l’endomètre, de l’ovaire ou bien le cancer colorectal.

En fonction de vos antécédents familiaux et personnels, le médecin évaluera si la contraception hormonale présente pour vous un risque accru de développer un cancer du sein ou de l’utérus. Il appréciera avec vous les bénéfices et les risques afin de vous aider à prendre votre décision.

Si vous souhaitez utiliser Noriday comme moyen de contraception ou bien changer de méthode contraceptive pour Noriday, parlez-en avec votre médecin.

Également connue sous l’appellation de Jasminelle ou de Yaz, l’Eloine est une pilule contraceptive hormonale qui contient deux hormones artificielles.

Développée par le laboratoire Bayer, Eloine est similaire à la pilule Jasminelle continue, ce qui signifie en d’autres termes qu’elle possèderait plus de comprimés actifs et de comprimés placébo que la Jasminelle classique.

De quoi s’agit-il exactement ?

L’Eloine est un médicament conçu pour offrir aux femmes une protection hormonale efficace contre la grossesse. En d’autres termes, il s’agit donc d’un contraceptif hormonal combiné (CHC) communément appelé dans le langage courant « pilule ». D’une couleur rose pâle, chaque comprimé d’Eloine contient à faible dose deux hormones féminines, à savoir la drospirénone (un gestagène) et de l’éthynylestradiol (un œstrogène). Cette préparation est dite monophasique, car toutes les pilules rose pâle contiennent exactement la même proportion des deux hormones. Si l’Eloine est qualifié de micropilule, c’est parce qu’elle ne contient que de faibles doses d’hormones.

Les comprimés pelliculés blancs, quant à eux, ne contiennent aucun principe actif, ce sont les comprimés pelliculés placébo.
Comme toutes les autres catégories de médicaments, l’Eloine n’est pas adaptée à toutes les femmes. Ce produit est vivement déconseillé chez les personnes :

• Qui auraient eu des antécédents de caillot sanguin au niveau des jambes, des poumons ou un autre organe
• Qui auraient eu des antécédents d’angine de poitrine
• Qui auraient eu des antécédents d’infarctus du myocarde ou d’AVC
• Qui auraient eu des antécédents ischémiques transitoires
• Qui connaissent des troubles connus de la coagulation

L’Eloine ne doit pas non plus être utilisé par des femmes qui souffrent d’une forme particulière de migraine, appelée migraine avec aura. Les diabétiques, les cardiaques, les hypertendues sont aussi exemptées de la prise de l’Eloine. À cela s’ajoutent les femmes qui souffrent d’hépatite C, celles qui prennent des médicaments antiviraux ou rétroviraux, des personnes qui auraient eu des soucis avec leur foie, leurs reins, leurs utérus et qui auraient contracté auparavant un cancer. Il va de soi que la prise de ces pilules est fortement interdite pour les personnes qui ont une grossesse confirmée ou qui auraient des suspicions de grossesse.

Quels sont les ingrédients actifs ?

D’après les données collectées, une pilule Eloine contient exactement 3 mg de drospirénone et 0.02 mg d’éthynylestradiol qui se présente sous la forme d’éthynylestradiol-betadex). À cela s’ajoutent des excipients comme du lactose et bien d’autres encore.

Type d’action

Lorsque la pilule est prise correctement (tous les jours à la même heure et en tenant compte des conseils et de la posologie), l’Eloine protège les femmes de la grossesse, et cela, de plusieurs façons. Dans sa généralité, cette pilule empêche la maturation d’un ovule fécondable. La glaire du col de l’utérus reste très épaisse, empêchant toute ascension des spermatozoïdes vers leur objectif. Il est à préciser que la muqueuse utérine n’est pas préparée à la grossesse. En principe, les changements hormonaux engendrés par la prise de cette pilule peuvent conduire à une plus grande régularité du cycle ainsi qu’à des menstrues plus courtes et moins abondantes.

Il se peut qu’une utilisatrice ait oublié de prendre sa pilule quotidienne. S’il s’est écoulé moins de 12 heures depuis le moment où le comprimé aurait dû être pris, il faut tout simplement en prendre un et continuer les autres prises à la même heure.
Dans le cas où l’oublie de la prise du comprimé dure depuis plus de 12 heures, la protection contraceptive n’est plus complète. Notez que plus vous oubliez de prendre les comprimés pelliculés, plus grand est le risque que l’Eloine n’agisse plus. En ces moments-là, les risques pour que vous tombiez enceinte sont très élevés. Face à une telle situation, vous devez observer les règles suivantes :

Vous avez oublié de prendre plus d’un comprimé pelliculé d’une plaquette, demandez des conseils à votre médecin.

• Vous avez oublié 1 comprimé entre le premier et le septième jour de prise, prenez le comprimé oublié dès que vous vous en apercevez. Il faudra le faire même si cela implique qu’il s’écoule très peu de temps entre deux prises le même jour. Pendant les 7 prochains jours, vous devez renforcer votre capacité à ne pas tomber enceinte avec des méthodes contraceptives non hormonales.
• Si vous avez oublié un comprimé pelliculé entre le 8e et le 14e jour de la prise, prenez-en immédiatement dès que vous aurez constaté l’oubli et cela même si la prochaine prise est prévue après quelques minutes. L’efficacité de la pilule serait maintenue si vous n’aviez manqué aucune prise pendant les 7 jours précédents. Vous n’aurez donc pas besoin d’utiliser un contraceptif additionnel non hormonal.
• Si vous avez oublié de prendre la pilule entre le 15e et le 14e jour de prise, prenez-en une dès que vous aurez remarqué l’oubli, peu importe l’heure et continuez jusqu’à ce que vous ayez terminé la plaquette, mais les 4 dernières pilules blanches ne devront pas être prises. Après cela, il vous faut juste entamer une nouvelle plaquette en prenant soin de ne plus oublier les prises.

L’Utilisation et posologie

Avant de débuter la prise d’Eloine, vous devez vous rendre auprès de votre médecin pour qu’il examine vos antécédents médicaux personnels et familiaux. S’il l’estime nécessaire, vous devez passer un examen gynécologique approfondi. Ce n’est qu’après avoir reçu les résultats que le médecin peut ou non vous prescrire cette pilule contraceptive combinée.

Attention ! Lorsque vous commencez à prendre Eloine, il ne faut surtout pas changer le dosage prescrit de votre propre chef. Si vous estimez que le médicament est trop efficace ou un peu faible à votre goût, consulter votre médecin est de rigueur.
Chaque plaquette d’Eloine est livrée avec une feuille avec 7 bandes autocollantes qui représentent les jours de la semaine. Pour qu’elle soit prête à l’emploi, il faut que vous décolliez la bande sur laquelle est marqué le jour de la semaine qui devra coïncider avec le premier jour de prise. Avec ce système, il est impossible que vous oubliiez de prendre votre médicament, ce qui va drastiquement accroître son efficacité.

La plaquette d’Eloine contient 28 comprimés pelliculés, dont 24 roses pâles et 4 blancs. Pendant 28 jours successifs, vous devez prendre un comprimé pelliculé. L’heure de la prise ne compte pas. On peut prendre Eloine le matin, en après-midi ou en soirée, mais il faut juste l’ingérer à la même heure tous les jours.
Vous devez pendre un premier comprimé pelliculé et l’avaler directement (sans le mâcher) avec un verre d’eau. Les jours suivants, les pilules doivent être prises en suivant le sens de la flèche. Il s’agira alors de prendre les 24 pilules rose pâle et après les 4 pilules blanches.

En toute logique, vos règles devraient survenir pendant le 2e ou le 3e jour de la prise des pilules blanches. Contrairement à la Levest, la prise d’Eloine est continue. Lorsque vous aurez terminé le tout dernier comprimé blanc, vous devez immédiatement entamer une nouvelle plaquette. Il n’est pas nécessaire d’observer de pause.
Ainsi, si vous n’avez pas utilisé de contraceptif hormonal le mois précédent, il faut commencer la prise des comprimés pelliculés le tout premier jour du cycle.

Sachez que vous pouvez arrêter la prise d’Eloine quand vous le désirez. Dès que vous aurez arrêté de prendre vos pilules, vos glandes génitales vont reprendre leur pleine fonction. En d’autres termes, vous redeviendrez apte à concevoir des enfants. En général, le premier cycle est allongé d’une semaine. Néanmoins, si le cycle ne retrouve pas son cours normal au cours des trois premiers mois, il faudra consulter sans tarder un médecin.

Si vous avez décidé d’arrêter de prendre de l’Eloine parce que vous désirez tomber enceinte, il faudra attendre que la menstruation revienne à la normale pour initier la conception, et cela, pour définir avec plus de facilité la date à laquelle le bébé viendra au monde. En revanche, si vous ne désirez pas tomber enceinte, il faudra utiliser d’autres méthodes contraceptives.
L’Eloine est conçu pour être utilisé par des femmes de 18 ans et plus. Néanmoins, ces pilules seraient sans danger pour les adolescentes et le dosage est exactement le même que pour les adultes.

Il est rare que cela se produise, mais en cas de surdosage, il faut essayer de garder son calme. En théorie, la prise de deux pilules au lieu d’une seule le même jour n’entraîne rien de fâcheux pour l’organisme. Des nausées, des vomissements et un léger saignement vaginal peuvent se produire.

Lorsque vous prenez de l’Eloine, vous devez être attentives sur votre état de santé. Tous les changements devront être notés et communiqués à votre médecin. Les états qui méritent le plus d’attention sont la survenue soudaine des migraines et des maux de tête, les difficultés respiratoires, l’apparition d’une toux, les douleurs dans les jambes (avec ou sans gonflements), les troubles de vision, les troubles de l’audition, les troubles de la perception, les troubles du langage, le vertige, les douleurs dans la poitrine, les sensations de langueur, la jaunisse et les pertes de connaissance.

Quels sont les effets secondaires positifs et avantages de cette pilule ?

Une ovulation intervient au moment de la production et de la libération d’un ovule (prêt à être fécondé) par les ovaires. Si cet ovule se retrouve fécondé, il fera remonter les trompes de Fallope et va se fixer à l’endomètre. À partir de là, il est prêt à entamer son développement embryonnaire. Dans le cas où l’ovule n’est pas fécondé, il va être détruit puis évacué de l’organisme par les menstruations.

L’Eloine en tant que pilule contraceptive permet d’inhiber le processus mensuel durant lequel le corps se prépare à vivre une grossesse. Les substances actives présentes dans l’Eloine permettent de compenser la chute d’hormones qui se produit chez la femme pendant l’ovulation. Trompés, les ovaires ne vont pas libérer des ovules. Par ailleurs, les hormones synthétiques contenues dans l’Eloine vont modifier la consistance du col de l’utérus pour éviter qu’un ovule n’aille se planter à cet endroit. À la fin, ces hormones vont épaissir le fluide cervical ce qui va empêcher les spermatozoïdes d’arriver jusqu’à l’utérus. C’est de cette façon que l’Eloine agit et vous voyez qu’elle est facile à utiliser, efficace à plus de 99 % et il n’y a que de faibles risques d’effets secondaires.
Les femmes dont l’organisme est extrêmement sensible aux hormones qui sont contenues dans les pilules contraceptives de base trouveront l’Eloine à leur goût. En effet, l’Eloine leur permettra de réduire les risques d’effets indésirables tout en leur procurant une protection ultra-efficace contre la grossesse.

Quels sont les effets secondaires et risques ?

Les effets secondaires les plus dangereux liés à la prise de l’Eloine sont la formation de caillots sanguins dans les veines, les artères et dans tous les autres organes de la femme. Ces risques sont encore plus élevés si vous présentez des facteurs de maladies. Les autres types d’effets secondaires qui peuvent se présenter sont les suivants :

• Les effets secondaires fréquents : les sautes d’humeur, la dépression, les maux de tête, la migraine, les nausées, les douleurs mammaires, les irrégularités des règles.
• Les effets secondaires occasionnels : perte ou prise de poids, baisse de la libido, trouble du sommeil, ballonnements, douleurs abdominales, vertiges, diarrhées, problèmes digestifs, éruption cutanée, douleurs dorsales, crampes musculaires, augmentation du volume mammaire, douleurs lors des règles, perte ou sécheresse vaginale, rétention d’eau, perte d’énergie et envie de rien.
• Les effets secondaires rares : modification de l’appétit, constipation, hypersensibilité, chute des cheveux, modification de la pilosité, modification de la pigmentation, douleurs lors des rapports sexuels, kystes ovariens, caillots sanguins, caillots dans les veines, caillots dans les poumons, infarctus du myocarde, AVC, polypes du col utérin, apparition des nodules dans le sein et accident ischémique transitoire.

Il se peut également que les femmes qui prennent l’Eloine souffrent d’infections urinaires, de nervosité, d’anxiété, d’agitation, d’agressivité, d’épilepsie, de difficulté à supporter les lentilles de contact et d’épilepsie. En bref, pour tous les changements que vous ressentez dans votre organisme, il faudra sans perdre un instant en informer votre médecin.

Norgeston : la pilule contraceptive microprogestative

Contraceptif hormonal oral, le médicament Norgeston est destiné à empêcher une grossesse. Contrairement aux contraceptifs oraux combinés, il ne contient qu’une seule hormone synthétique : un progestatif en faible quantité. Il s’agit d’une pilule microdosée, appelée aussi micropilule ou pilule microprogestative. Norgeston ne comporte pas d’œstrogènes et représente ainsi une solution intéressante pour les femmes ne pouvant se tourner vers les pilules combinées.

Fonctionnement et utilisation de la micropilule

Les mécanismes d’action de Norgeston

Le principe actif utilisé dans la micropilule est le levonorgestrel. Progestatif de synthèse 2e génération, le levonorgestrel agit sur l’utérus de la même façon que la progestérone, hormone naturellement produite chez la femme. Chaque comprimé renferme 30 microgrammes (30 µg) de la substance active, soit 0,03 milligrammes (0,03 mg).

L’objectif de la micropilule Norgeston est d’éviter une grossesse. À cet effet, le progestatif levonorgestrel permet d’actionner différents mécanismes. L’hormone synthétique provoque ainsi :

• l’épaississement de la glaire cervicale afin de limiter l’accès des spermatozoïdes à l’utérus ;
• une atrophie de l’endomètre le rendant impropre à la nidation ;
• un éventuel blocage de l’ovulation.

Il est important de rappeler que la pilule ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles.

Issu de la médecine allopathique, Norgeston est un médicament commercialisé par les laboratoires Bayer PLC et disponible sur ordonnance.

Les contre-indications relatives à Norgeston

Dans la grande majorité des cas, la prise de la pilule Norgeston ne représente aucun danger. Toutefois, ce traitement peut ne pas être adapté à toutes les femmes. Respecter certaines contre-indications est primordial.

Il ne faut en effet jamais prendre Norgeston dans le cas d’une grossesse avérée ou soupçonnée, ou de saignements vaginaux non expliqués. De même, le médicament est à proscrire en présence des problèmes ou antécédents de santé suivants :

• maladies graves du foie ou tumeur
• maladies thromboemboliques veineuse ou artérielle
• cancers du sein ou du col de l’utérus
• diabète avec atteinte aux vaisseaux sanguins
• allergie à l’un des composants de Norgeston

Il convient de noter que Norgeston est uniquement destiné aux femmes non-ménopausées et ménarchées (ayant déjà eu leur premier cycle menstruel).

Mises en garde et précautions d’emploi

Attention, Norgeston risque parfois de causer l’aggravation de problèmes de santé existants et n’est peut-être pas adéquat, notamment si la personne :

• souffre de diabète
• a déjà connu une grossesse extra-utérine par le passé
• a une trompe de Fallope manquante
• présente des kystes ovariens
• a déjà été affectée par des maladies de peau telles que la jaunisse, le prurit ou le chloasma

La vigilance est de mise si le patient sous traitement microprogestatif se trouve dans l’un des cas énumérés ci-dessus. Un contrôle régulier permettra de vérifier que les symptômes ne réapparaissent ou n’empirent pas. Le cas échéant, l’arrêt de la pilule sera éventuellement nécessaire.

Par ailleurs, d’autres médicaments sont susceptibles de diminuer l’effet de Norgeston ou de causer des saignements inattendus, tels que les traitements de l’épilepsie, du sida ou de l’hépatite C. Certains antibiotiques et sédatifs sont également concernés. L’association de Norgeston et de médicaments prescrits pour les vomissements graves, maladies cardiaques ou hypertension, peut être proscrite. La consommation de jus de raison et de millepertuis est également déconseillée. Enfin, l’intolérance à certains sucres, tels que le lactose ou le saccharose, peut faire l’objet d’une contre-indication.

Comment et quand prendre Norgeston ?

Posologie

Une boîte de Norgeston contient une plaquette de 35 micropilules, chacune dosée avec 30 microgrammes de progestatif levonorgestrel. Afin d’éviter toute confusion ou oubli, un jour de la semaine est inscrit sous chaque pilule. Des flèches indiquent l’ordre dans lequel prendre les cachets. L’absorption du médicament se fait par voie orale : la pilule est à avaler en entier, sans être mâchée, à l’aide d’un verre d’eau si nécessaire.

La posologie est d’une pilule par jour, tous les jours, et ce jusqu’à la fin de la plaquette. Celle-ci doit être prise à heure fixe, ou, en cas d’oubli, dans un intervalle maximal de trois heures suivant l’horaire habituel d’ingestion. Au-delà de trois heures d’écart, l’effet contraceptif risque d’être perdu. Lorsque la plaquette en cours est terminée, une nouvelle doit être entamée dès le lendemain. Il ne doit y avoir en aucun cas de pause entre les plaquettes.

Suite à une période d’interruption, il est recommandé d’attendre le premier jour des règles pour démarrer la plaquette. La protection contre la grossesse commence alors immédiatement. À l’issu d’un accouchement, Norgeston doit être pris aussitôt. Sinon, le recours à une méthode complémentaire de contraception est conseillé. Il en va de même à la suite d’une fausse couche ou d’un avortement, lorsque l’événement a lieu pendant le premier trimestre de grossesse.

Lors d’un changement de pilule contraceptive, le moment pour débuter Norgeston diffère :

• passage d’un contraceptif oral combiné à Norgeston : la nouvelle micropilule est à prendre le jour suivant la prise de la dernière pilule active (sans tenir compte de l’arrêt habituel de 7 jours ou des comprimés placebo) ;
• passage d’une pilule microdosée à Norgeston : à tout moment ;
• passage d’un contraceptif progestative parentéral à Norgeston : si la micropilule est prise en relais dès le jour du retrait de l’implant ou de la nouvelle injection prévue, alors l’effet contraceptif est maintenu.

Que faire en cas d’oubli ou de perte d’une pilule ?

Il arrive parfois d’oublier de prendre une pilule. Si cela se produit, et que le retard est inférieur à trois heures par rapport à l’horaire habituel de la prise, alors la pilule doit être ingérée sans délai. Cela n’altère pas la protection contraceptive. En revanche, son efficacité est amoindrie dans le cas où le retard est supérieur à trois heures. Si l’éventualité se présente, la prise des pilules doit être poursuivie normalement. Par précaution, l’utilisation d’un dispositif de contraception supplémentaire, comme un préservatif, est recommandé pendant les sept jours suivant l’omission. Attention, un rapport sexuel ayant lieu la semaine précédant un oubli implique un possible risque de grossesse.

En cas de perte de pilule, deux solutions s’offrent au patient qui choisira selon sa préférence. La première option est de prendre la dernière pilule de la tablette en cours, puis de continuer normalement les autres prises. La prochaine tablette commencera ainsi un jour plus tôt que d’ordinaire. Toutefois, si le souhait est de conserver le même jour de prise pour débuter le cycle, la pilule peut être récupérée sur une autre plaquette. Cette dernière est alors mise de côté en cas de secours (une nouvelle perte de comprimé par exemple).

L’intérêt de la micropilule Norgeston est d’être absorbée par le corps. Certains facteurs peuvent bloquer ce processus et inhiber l’effet contraceptif. C’est notamment le cas lorsque la personne est soumise à des vomissements, ou diarrhées sévères, dans les deux heures consécutives à la prise de la pilule. Le bon réflexe consiste à en reprendre aussitôt une nouvelle. Si cela n’est pas possible, ou si la maladie persiste, l’emploi d’un moyen de contraception complémentaire s’impose par mesure de précaution.

Il est peu probable que la prise de plus d’une pilule engendre des conséquences graves. Un surdosage peut cependant se manifester par des nausées, des vomissements ou des saignements vaginaux, et seront à reporter au médecin.

Quels sont les avantages et effets secondaires de Norgeston ?

Les avantages liés à la prise de Norgeston

Norgeston présente plusieurs bénéfices, le principal étant bien entendu d’empêcher la survenue d’une grossesse. La possibilité de tomber enceinte est légèrement plus élevée chez les utilisatrices de pilules progestatives que de contraceptifs oraux combinés. Elle représente néanmoins l’une des méthodes contraceptives réversibles les plus fiables, si administrée correctement. La pilule n’interfère pas avec les rapports sexuels, qui restent possibles.

La pilule microprogestative est destinée à une plus large population car souvent mieux tolérée. En effet, c’est une solution envisageable pour les femmes présentant une contre-indication aux œstrogènes et donc aux contraceptifs oraux combinés. De façon similaire, Norgeston convient à celles qui allaitent. À ce jour, aucune étude ne prouve de relations négatives entre la micropilule et la qualité du lait maternel, ou la croissance du bébé.

La prise en continu de Norgeston permet également de limiter les oublis de pilules. Comme la pause de sept jours est supprimée, il est plus facile de s’y retrouver et de prendre simplement une pilule par jour, tous les jours.

La micropilule réduit parfois les règles, voire même les supprime. Ceci est souvent perçu comme un avantage, quoique certaines femmes constatent des saignements plus irréguliers.

Les éventuels effets secondaires et risques inhérents

Effets secondaires graves nécessitant une consultation rapide

Comme tout médicament, il existe des risques d’effets indésirables, bien que tout le monde n’y soit pas sujet. Être à l’écoute de son corps et de tout changement inhabituel est important. Ainsi, certains symptômes sont considérés comme effets secondaires sérieux car liés à des maladies graves.

La micropilule induit un risque légèrement plus élevé de thrombose, surtout durant la première année de prise. Les caillots sanguins qui se forment peuvent, très rarement, causer une embolie pulmonaire, une crise cardiaque, ou un accident cardio-vasculaire. L’apparition d’un ou plusieurs de ces symptômes doit alerter et entraîner une consultation immédiate avec un médecin :

• maux de têtes inhabituels et sévères, aggravation de migraines
• troubles soudains de la vision, de l’audition, de la parole, de l’odorat, du goût ou du toucher
• douleur ou œdème dans l’une des jambes
• toux sans cause apparente
• douleur et sensation d’oppression dans la poitrine
• fatigue soudaine ou engourdissement d’une partie du corps
• vertiges ou évanouissement

Norgeston engendre aussi un risque faiblement plus accru de cancer du sein, augmentant avec la durée du traitement, puis revenant à la normale dans les dix ans suivant l’arrêt de la pilule. L’obésité et les antécédents familiaux de cancer du sein exposent par ailleurs à un risque plus prononcé de son développement. Les signes cliniques de cancer du sein observés au niveau de la poitrine sont :

• l’apparition d’une grosseur suspecte
• un changement de couleur du téton
• le capitonnage ou plissement de la peau.

Enfin, Norgeston est susceptible d’accroître le risque de maladies du foie, bien que ces cas restent très rares. Les symptômes liés à leur apparition sont une coloration jaune des yeux ou de la peau ; une démangeaison cutanée du corps ou une douleur aiguë irradiant vers l’abdomen supérieur.

En présence de l’un de ces symptômes ou de tout changement inhabituel, quel qu’il soit, il est primordial de contacter son médecin au plus vite.

Effets secondaires bénins

Outre les rares et sérieux effets indésirables cités ci-dessus, d’éventuels symptômes plus anodins et sans conséquences graves sont à souligner. Dans certains cas, la micropilule conduit à des saignements irréguliers ou spotting, voire à l’absence complète de règles. Une prise ou perte de poids, un état dépressif, un changement d’humeur ou encore une baisse de libido peuvent apparaître. Une réaction allergique, des vertiges ou des migraines font aussi partie des effets indésirables constatés.

Ces symptômes sont considérés comme moins sévères que les risques accrus de cancer, thrombose ou maladies de foie. Il est néanmoins plus que recommandé de déclarer tout effet secondaire à un professionnel de santé.

Marvelon.

Élaboré par le laboratoire “Merck Sharp” et “Dohme”, Marvelon pilule est une solution hormonale contraceptive. Ce texte informatif vous apporte des renseignements utiles sur les indications, mode d’emploi et de fonctionnement de ce produit.

La pilule Marvelon : description

Cette pilule est un anovulant à base d’hormones combinées. En d’autres mots, il s’agit d’une préparation contraceptive composée de deux hormones synthétiques (un œstrogène et un progestatif), dont l’action combinée permet d’empêcher une grossesse. En intervenant sur le processus du cycle menstruel, le médicament permet d’éviter une grossesse non désirée à son utilisatrice. Outre son action contraceptive, la pilule Marvelon contribue à la réduction des saignements de la menstruation.

Le produit est commercialisé sous différents noms de marque et sous des présentations variées. Par conséquent, certaines formes de cette pilule pourraient ne pas avoir été approuvées contre toutes les indications mentionnées dans cet article. Il se pourrait aussi que votre médecin spécialiste ait prescrit ce médicament contre une affection spécifique qui ne concerne que votre système hormonal personnel.

Alors, ne conseillez pas et ne donnez pas la pilule Marvelon à une proche ou à une amie, même si cette personne souffre de symptômes similaires aux vôtres. Car il s’agit d’une composition spécialisée qui pourrait nuire à un sujet pour qui il n’a pas été prescrit.

Comment agit la pilule Marvelon ?

Chaque mois, le corps de la femme se prépare à une éventuelle grossesse grâce à son système reproducteur qui connaît différentes phases. Lors de l’ovulation, l’ovule produit et libéré se déplace de la trompe jusqu’à l’utérus où il s’attend à être fécondé par un spermatozoïde. Si cette fécondation a lieu, l’œuf fécondé continue sa remontée de l’utérus, et va s’implanter dans l’endomètre. Là il entame sa nouvelle croissance d’embryon. Mais s’il n’y a pas fécondation, l’ovule se désagrège dans l’utérus et est expulsé du corps de la femme avec les résidus de l’endomètre, sous forme des saignements menstruels.

Le processus d’ovulation décrit ci-dessus est contrôlé par la progestérone, une hormone qui agit de concert avec une autre hormone naturelle : l’œstrogène. Cette dernière est chargée de réguler la densité du tapis de l’endomètre.

Les principaux agents actifs de la pilule Marvelon, que sont le désogestrel et l’éthinylestradiol, en investissant le système reproducteur de la femme, agissent en imitant l’action de l’œstrogène et de la progestérone. Par leur présence, ils persuadent le corps qu’une ovulation a eu lieu. Cette information a immédiatement pour effet d’interrompre le processus d’ovulation, et par la même occasion, de réduire l’épaisseur du tapis interne de l’endomètre. Ce faisant, toute éventuelle implantation d’ovule fécondé serait mis en mal. Ces deux principes actifs qui ne sont rien d’autre que des hormones synthétiques, rendent également difficiles par leurs actions, la migration des spermatozoïdes vers l’utérus, parce qu’ils amenuisent la densité du fluide vaginal.

Cette pilule combinée est une solution contraceptive adaptée pour les couples sexuellement actifs. Elle est d’une utilisation facile, avec un taux d’efficacité estimé à 99%.

Sous quelles formes la pilule Marvelon est-elle présentée ?

Habituellement, ce médicament est proposé sous deux formules spécialisées :

Le Marvelon 21 (plaquette de 21 comprimés)

Il est présenté sous la forme d’un comprimé rond et blanc, qui contient 0,03 mg d’éthinyloestradiol et 0,15 mg de désogestrel. Les composants non médicinaux associés sont : amidon, lactose, acide stéarique, bioxyde titanique, silice colloïdale, povidone, polyéthylèneglycol, hydroxypropylméthylcellulose, talc, vitamine E.

Le Marvelon 28 (plaquette de 28 comprimés)

Il s’agit d’un comprimé rond et blanc, qui contient 0,03 mg d’éthinyloestradiol et 0,15 mg de désogestrel. Composants non médicinaux associés : amidon, lactose, acide stéarique, bioxyde titanique, povidone, silice colloïdale, talc, polyéthylèneglycol, hydroxypropylméthylcellulose, vitamine E.

Et un autre comprimé rond et vert contenant des agents non actifs suivants : amidon, lactose, oxyde de fer, bioxyde titanique, indigo bleu, talc, stéarate de magnésium, polyéthylèneglycol, hydroxypropylméthylcellulose.

Posologie et mode d’emploi

La plaquette de 21 comprimés est utilisée une fois par jour, pendant 21 jours. Par la suite, l’utilisatrice observe 7 jours de pause, puis entame une nouvelle plaquette.

En ce qui concerne la plaquette de 28 comprimés, la patiente prend un comprimé blanc par jour, pendant 21 jours. Au terme des 21 jours, elle poursuit son traitement sans interruption, en prenant chaque jour un comprimé inactif, pendant les 7 jours suivants (comprimé rond vert). À la fin des 28 jours, elle peut entamer une nouvelle plaquette.

Pour assurer l’efficacité du produit, les médecins recommandent une utilisation journalière, sensiblement à la même heure. La pilule Marvelon peut être prise simplement avec un peu d’eau ou du jus de fruits, sans aucun problème. Vous n’avez pas besoin de manger nécessairement avant. Demandez conseil à votre médecin sur le moment propice pour commencer à prendre vos pilules. Les anovulants sont habituellement présentés sous un emballage particulier. Il est nécessaire d’adapter votre prise à l’ordre d’alignement des comprimés. Entamez toujours une nouvelle plaquette ou une nouvelle boîte à la date indiquée. Si vous ratez une dose par oubli, rattrapez-la aussitôt si c’est encore possible, puis poursuivez votre dose quotidienne comme d’habitude. Mais si votre retard est de 24 heures ou plus, contactez votre médecin ou votre pharmacien.

En règle générale, la pilule Marvelon s’utilise une fois par jour. Cependant, plusieurs facteurs médicaux ou physiologiques peuvent être considérés pour déterminer la dose appropriée dont une utilisatrice aurait besoin : le poids, l’état de santé global, l’observation d’un autre traitement, etc. Si votre docteur a préconisé une dose autre que celle indiquée ici, ne la modifiez pas. Respectez votre prescription de manière stricte et continuez à prendre régulièrement votre médicament afin de maintenir ses effets bénéfiques.

Conservation

Au même titre que la plupart des médicaments, votre pilule devra être conservée à une température ambiante. Gardez-la dans un endroit approprié où elle sera à l’abri de l’humidité, de la chaleur et de la lumière du soleil. Pensez à détruire de façon convenable tous les comprimés non utilisés et périmés.

Les avantages de la pilule Marvelon

Le but des pilules en général est de créer le réflexe de la prise quotidienne chez la femme, par l’enchainement des plaquettes. Peu à peu, celle-ci oublie moins de la prendre puisqu’elle répète le geste tous les jours. Résultat : pas de trouble-fête. Les femmes qui prennent leur pilule régulièrement ne sont pas tenues, dans l’euphorie de l’action, de courir fouiller la salle de bains à la recherche d’un contraceptif.

La prise en continu de votre pilule est également une solution pour vous affranchir temporairement des règles, (pendant la période des vacances par exemple). En effet, les menstrues surviennent à l’arrêt d’un contraceptif. Mais attention, le sang qui s’écoule à la fin d’une plaquette n’est pas vraiment celui des règles. Il s’agit plutôt d’une “hémorragie de privation”, due à la privation subite des hormones combinées après 21 jours. C’est d’ailleurs ce qui fait dire que, ne pas avoir ses “règles” sous un contraceptif n’a aucune importance !

Il y a d’autres avantages liés à la prise de votre pilule contraceptive :

• efficacité de l’action contraceptive jusqu’à 99%, lorsque la prise est régulière ;
• régularisation du cycle menstruel de la femme ;
• diminution des crampes et du flux menstruel ;
• diminution ou élimination des symptômes prémenstruels ;
• effet contraceptif réversible dès arrêt de la prise des pilules ;
• possibilité de diminution des acnés et de la pilosité corporelle ;
• diminution des risques de cancer des ovaires, de l’endomètre et du côlon ;
• diminution des risques de développement des fibromes et kystes ovariens.

Certaines femmes remarquent des saignements légers, ou ressentent des douleurs au cœur au cours du premier trimestre des traitements. Si vous ressentez des nausées, ne cessez surtout pas de prendre vos pilules. Le désagrément devrait se résoudre progressivement. Et si cela ne se calme pas, prévenez votre médecin.

Les désavantages de la pilule Marvelon

Pour que l’effet de la pilule soit optimal, il faudra la prendre tous les jours, et de préférence à la même heure. Ce qui n’est pas facile à observer pour bon nombre de femmes, surtout au début du traitement. La prise de la pilule peut également:

• causer des écoulements irréguliers de sang entre les menstruations ;
• provoquer une sensibilité plus ou moins douloureuse au niveau des seins,
• être à la base des maux de tête ou des ballonnements abdominaux ;
• accroître le risque de thrombose (caillots sanguins) chez les femmes souffrant de troubles cardiaques ;
• induire une baisse de libido.

Il faut toutefois préciser que la majorité de ces effets secondaires s’observent en particulier durant les premiers mois de prise des pilules, et s’atténuent en général tout seul. Mais si ces derniers causent beaucoup de gênes, n’hésitez pas à consulter votre gynécologue.

Les risques associés à la prise de la pilule

Outre les effets secondaires, la prise de la pilule Marvelon peut comporter un certain nombre de risques pour la santé. D’ailleurs, si vous ressentez un engourdissement ou un gonflement douloureux aux mollets, des vertiges et des céphalées, de vives douleurs à la poitrine avec essoufflement, une perte partielle ou totale de la vision, du sang dans les crachats…, il faut immédiatement consulter un médecin.

Les contre-indications à la prise de la pilule

Eu égard à tous ces effets secondaires et risques, prendre une pilule contraceptive quelle qu’est soit, est contre-indiqué si vous êtes enceinte ou pensez l’être. De même si vous avez 40 ans et que vous fumez, si vous aviez accouché précédemment (depuis moins de 3 semaines), ou si vous avez des antécédents d’hypertension artérielle, de problème cardiaque, d’antécédent familial de thrombose et d’accident vasculaire.

Informations additionnelles

Lorsque vous choisissez de suivre un traitement de contraception hormonale, il est vivement recommandé de ne pas fumer. Le tabac augmente les risques d’accidents cardiovasculaires. Ces risques sont d’autant plus significatifs lorsque l’utilisatrice est âgée de plus de 35 ans.

La pilule Marvelon peut dans certains, interagir sans aucun problème avec d’autres médicaments. Cependant, il est possible de prévenir l’utilisation des uns et des autres, en ajustant la dose des autres médicaments ou en différant leur moment de prise. Discutez avec votre pharmacien avant d’utiliser tout produit en association avec votre pilule, qu’il soit une vitamine ou un produit naturel.

Un traitement avec la pilule Marvelon requiert un suivi médical attentif. Respectez les dates de rendez-vous avec votre médecin. Informez ce dernier de tous vos antécédents médicaux et de vos allergies médicamenteux ou autres. Le professionnel de santé doit également être tenu informé de tous les médicaments que vous utilisez sur une base régulière ou non, sans omettre les médicaments non prescrits.

Par ailleurs, il est fortement conseillé d’avoir toujours sur vous, une liste à jour des produits pharmaceutiques que vous utilisez. Celle-ci pourra être utile si vous devez faire appel aux services d’urgence.

On ne le dira jamais assez, gardez vos produits hors de la portée des enfants et de vos animaux de compagnie. Si vous comptez acheter votre pilule auprès d’une pharmacie en ligne, assurez-vous que l’enseigne en question est homologuée par les instances habilitées.

Élaboré par le laboratoire Morningside Pharmaceutiques, Levest est l’une des meilleures pilules combinées du moment.

Une plaquette de Levest contient 21 pilules à prendre tous les jours à des heures fixes jusqu’à son épuisement total. Des études auraient démontré que les pilules Levest sont efficaces à près de 99 % pour éviter la grossesse et soulager des règles douloureuses.

De quoi s’agit-il exactement ?

Comme mentionné un peu plus tôt en introduction, la Levest est une pilule contraceptive combinée. Elle est définie ainsi, car elle contient deux versions synthétiques de l’œstrogène et de la progestérone, qui en principe sont secrétées naturellement par les femmes. On l’appelle également la pilule oestroprogestative qui est la troisième méthode contraceptive la plus utilisée au monde.

La pilule combinée Levest n’est pas uniquement destinée à un usage contraceptif. Elle aide également à la régularisation des règles. Les femmes qui prendraient cette pilule verraient se réduire leurs douleurs menstruelles, les crampes, leurs saignements et tous les autres symptômes observés durant leurs menstrues.

La Levest est d’une efficacité théorique supérieure à la stérilisation féminine, mais à une différence près, elle n’empêcherait la grossesse que durant la période de la prise quotidienne. Celles qui décident de prendre cette pilule pourront toujours enfanter plus tard, lorsqu’elles se sentiront prêtes. Dans la mesure où cette pilule combinée ne serait d’aucune protection contre les maladies et les infections sexuellement transmissibles, sa prise est recommandée pour les personnes qui n’ont qu’un seul partenaire sexuel.

Il semblerait que la Levest soit aussi performante et bien plus pratique que le préservatif. Les femmes ont juste à l’ingérer à l’heure qu’elles auront fixée elles-mêmes et s’adonner à leurs ébats sans aucune contrainte. Nul besoin d’un professionnel de la santé pour l’installer comme il est le cas des dispositifs de contraception intra-utérine. Il faut tout simplement une ordonnance pour l’acheter auprès d’une pharmacie.

À l’instar des autres catégories de médicaments, la Levest n’est pas faite pour toutes les femmes. La prise de cette pilule combinée est proscrite pour les jeunes mamans qui allaitent, les fumeuses, les dépressives, les cardiaques et les femmes qui souffrent d’une hypertension artérielle. La Levest ne doit pas non plus être consommée par les femmes qui ont des problèmes veineux, des problèmes de circulation et de caillot dans le sang, des problèmes biliaires, des troubles sanguins et des allergies à l’un des composants du médicament. Enfin, la Levest est également interdite pour celles qui auraient eu un cancer, un SLE, un niveau de prolactine élevé, du diabète, des migraines et les cloques dermiques ou jaunisse contractées pendant la période de la grossesse. La femme qui souhaiterait utiliser ce mode de contraception doit s’assurer d’être en excellente santé. Il lui est d’ailleurs recommandé de consulter son médecin avant de prendre une quelconque décision sur cette question.

Quels sont les ingrédients actifs du Levest ?

Il est dit que la Levest est une pilule combinée qui contient deux agents actifs en version synthétique, mais naturellement, ce ne sont pas uniquement les composants du produit. Une pilule contient également les ingrédients actifs suivants :

• Lévonorgestrel
• Ethynylestradiol
• Povidone K25
• Talc
• Lactose monohydraté
• Sucrose
• Amidon de maïs
• Carbonate de calcium
• Povidone K90
• Dioxyde de titane
• Cire de carnauba
• Stéarate de magnésium
• Macrogols 6000
• Glycérine

La véritable innovation de la Levest proviendrait du fait que chaque pilule de la plaquette aurait sa propre spécificité. Aussi, c’est la quantité d’œstrogène contenu dans ladite pilule qui est à l’origine de sa puissance.

Quelles sont les actions du Levest ?

L’efficacité de la Levest avoisine presque les 100 %, de nombreux témoignages réalisés par les femmes qui ont pris cette pilule combinée attestent ces dires. À titre d’information, la Levest fait partie des compris qualifié de standard-force.

À noter que la Levest contiendrait 150 µg (microgrammes) de lévonorgestrel comme progestérone et 30 µg d’éthynylestradiol comme œstrogène. Au moyen de ces hormones synthétiques, la Levest agirait de trois manières différentes afin d’empêcher que la grossesse ne fasse irruption.

• En premier lieu, cette pilule combinée changerait la texture de la glaire cervicale, car elle devient plus épaisse qu’à la normale. Ce faisant, les spermatozoïdes n’ont aucune chance de se frayer un chemin pour arriver au niveau de l’utérus.
• Par la suite, la pilule combinée modifierait la texture de l’endomètre. Ainsi, s’il y a eu fécondation, l’ovule fécondé n’aura pas la force de s’accrocher à l’utérus. Comme il n’y a pas de nidation, l’œuf est tout simplement expulsé de l’organisme de la femme.
• La pilule combinée refrène également la production de gonadotrophines, les hormones responsables de l’ovulation. Elle stimulerait l’ovulation dans le but d’empêcher la libération d’un ovocyte. Ainsi donc, lorsque l’ovule est absent, la fécondation ne pourrait pas se produire.

Pour que la contraception soit efficace, il faut que la Levest soit prise tous les jours à la même heure. Si un oubli se produit, il faut garder son calme et suivre les conseils suivants :

• Si l’heure normale de la prise est dépassée de douze heures ou moins, la femme devra juste prendre immédiatement le comprimé oublié et continuer à prendre les autres pilules comme d’habitude.
• Si l’heure normale de la prise est dépassée de plus de douze heures pendant la toute première semaine, l’utilisatrice devra consulter son médecin notamment si elle a eu un rapport sexuel avant ou pendant l’oubli. Dans le cas où elle n’aurait pas eu de rapport sexuel avant ou pendant l’oubli, elle peut tout simplement prendre la pilule oubliée et utiliser la méthode de barrière qui va durer 7 jours qui suivent l’oubli en cas de rapport sexuel. Enfin, elle devra terminer entièrement la plaquette comme à son habitude.
• Si l’oubli s’est déroulé durant la deuxième semaine, l’utilisatrice devra pendre la pilule oubliée et terminer la plaquette.
• Si l’oubli est intervenu pendant la troisième semaine, l’utilisatrice aura le choix entre deux options. Soit elle prend la pilule oubliée et terminer la plaquette sans observer de pause, c’est-à-dire commencer une autre plaquette sans interruption, soit elle laisse tomber la plaquette pour observer une pause d’une semaine et commencer une nouvelle plaquette.
• Si plusieurs comprimés ont été oubliés, il faut consulter un médecin avant d’en reprendre.
  Il est peu probable que vous vous perdiez dans la prise de la Levest, car des indications sur les jours de la semaine sont inscrites sur la plaquette.

Il n’est pas futile de noter qu’en cas de vomissement accompagné de fortes diarrhées jusqu’à 4 heures après la prise de la Levest, cela voudra dire que la pilule n’a pas été correctement assimilée par l’organisme. Face à cette situation, la femme devra suivre les conseils préconisés dans le cas où elle aurait oublié de prendre une pilule.

Utilisation et posologie

La plaquette de Levest contient exactement 21 comprimés. En fait, il y a plusieurs manières de prendre ces comprimés.

Il faut prendre une pilule chaque jour pendant 21 jours, observer une pause de 7 jours, puis continuer le traitement à partir du huitième jour pour exactement la même durée. En principe, les règles doivent surgir au moment de la pause. Même si les saignements continuent, il faut impérativement entamer une nouvelle plaquette après la pause.

Si vous le désirez, vous pouvez prendre deux ou plusieurs paquets dos à dos et n’observer aucun intervalle de pause. Vous pouvez donc les prendre autant de fois que vous en aurez besoin et même les prendre en continu sans observer aucune pause. En choisissant cette deuxième option, il y a de fortes chances que vos saignements ne seront que minimes. Et quand bien même vous envisageriez de faire une pause, assurez-vous de ne jamais dépasser les 7 jours.

Comme il l’a été mentionné à maintes reprises, les pilules combinées doivent être prises à la même heure avec un grand verre d’eau. Il ne faut surtout pas les écraser ni les croquer. Il est à préciser que leurs effets contraceptifs sont très élevés lorsqu’elles sont entamées pendant le premier jour du cycle menstruel.

La prudence est de rigueur, car il semblerait que certains médicaments réduisent l’efficacité de la Levest. C’est pour cela que l’utilisatrice doit informer son médecin de ses antécédents médicaux avant de commencer à prendre les pilules combinées.

Les médicaments qui rentrent en interaction médicamenteuse avec la Levest sont les antiépileptiques, dont la primidone, la phénytoïne, les barbituriques, la carbamazépine, l’Ox carbamazépine, le topiramate, la felbamate. Il en est de même pour les traitements pour la tuberculose dont la rifampicine, les médicaments pour le VIH dont le ritonavir ou la névirapine, la griséofulvine, la pénicilline, la tétracycline, le métoclopramide et le millepertuis.

Quels sont les effets secondaires positifs et les avantages de cette pilule ?

Si la Levest est utilisée convenablement (prise tous les jours à la même heure), elle serait efficace à plus de 99.7 % d’après les dires de nombreux spécialistes.

Dans l’organisme d’une femme, le taux d’hormones hausse et chute mensuellement, ce qui déclenche les étapes nécessaires à la préparation du corps à une probable grossesse. Cette baisse du niveau d’hormones est ce qui entraine l’ovulation. Cette évolution se concrétise par la libération d’un ovocyte qui est prêt à être fécondé par un spermatozoïde. Ce processus s’interrompt lorsque le taux d’hormones augmente.

D’une manière similaire, ces hormones contrôlent l’épaississement et l’évacuation du corps de la paroi utérine (c’est à cet endroit que l’ovocyte fécondé prend place pour initier sa croissance embryonnaire). Ainsi donc, lorsque la femme prend une pilule Levest, elle va convaincre l’organisme de la femme que l’ovulation a déjà eu lieu, empêchant l’ovaire de libérer des ovules. Cela peut paraître similaire à une tromperie, mais ce processus reste tout à fait naturel et entièrement sans danger pour la femme.

Par ailleurs, il faut noter que la Levest en tant que traitement contraceptif ne demande pas l’intervention d’un professionnel de la santé, comme il est le cas des dispositifs intra-utérins modernes. Si elles souhaitaient enfin avoir des enfants, il leur suffit d’arrêter la plaquette et observer une longue pause jusqu’à ce que l’organisme soit réinitialisé.

Quels sont les effets secondaires et les risques ?

Même si vous êtes en bonne santé et qu’à priori vous ne présentez aucune allergie aux composants de la Levest, il y a toujours des risques d’effets secondaires au moment de la prise de cette pilule. Vous avez reçu l’aval de votre médecin, mais vous devez tout de même être vigilant sur les changements qui s’opèrent sur et à l’intérieur de votre corps. Quels que soient les changements que vous constatez, il faut arrêter la prise des pilules et revenir chez votre médecin.

• Les effets secondaires les plus courants chez les femmes se répartissent en trois catégories :
• Les effets secondaires fréquents : changement d’humeur, baisse de libido, augmentation du volume mammaire, acné, baisse d’énergie.
• Les effets secondaires occasionnels : diarrhée, rétention d’eau, migraines, baisse de libido, démangeaisons et état souffrant.
• Les effets secondaires exceptionnels : perte de poids, augmentation de la libido, augmentation de la sécrétion mammaire ou vaginale et intolérance aux lentilles de contact.

Les risques inhérents à la prise de la Levest sont la formation de caillot sanguin, l’AVC, l’apparition d’un angiodème et les réactions allergiques.

Qlaira est une pilule contraceptive orale de 4ème génération, c’est-à-dire parmi les plus récentes, et qui contient de la drospirénone.

Il s’agit donc d’un contraceptif hormonal en vente sur le marché depuis 2009, dont le taux d’efficacité est estimé à plus de 99% (précisément à 99.7%). Chaque boîte contient 3 plaquettes, et donc de ce fait des comprimés pour 3 cycles si la posologie est respectée. Elle n’est disponible que sur ordonnance suite à la prescription d’un médecin, et non pas en vente libre. Son prix est généralement libre en pharmacie, mais n’excède pas les 45 euros. C’est une pilule contraception non soumise au remboursement.

Quels sont les ingrédients actifs ?

La pilule Qlaira se compose des ingrédients actifs suivants, qui varient selon les comprimés à prendre aux différentes périodes du cycle :

• Comprimé jaune foncé : estradiol valérate (3 mg), lactose (marqué DD)
• Comprimé rouge : estradiol valérate ( 2 mg), diénogest (2 mg) (marqué DJ)
• Comprimé jaune clair : estradiol valérate (2 mg), diénogest (3 mg), lactose (marqué DH)
• Comprimé rouge foncé : estradiol valérate ( 1 mg), lacoste (marqué DN)
• Comprimé blanc : comprimé placebo, pas d’actif présent dans les comprimés blancs (marqué DT)

Ainsi, l’estradiol est une molécule propre aux femmes dont le but est de maintenir la fertilité et les caractères sexuelles typiques chez ces individus. C’est un œstrogène dit naturel.

Le diénogest est quant à lui un dérivé de la nortestostérone. Il est lié aux récepteurs de la progestérone et exerce un fort effet progestatif.

Les comprimés placebo n’ont quant à eux pour unique but que de permettre à la femme de poursuivre la prise de médicaments tout le long du cycle, afin d’éviter l’oubli d’une prise. C’est donc un traitement qui se prend en continu, sans interruption.

Type d’action

Comme toutes les pilules contraceptives, le type d’action de Qlaira et de ses ingrédients actifs est le suivant : on peut constater une inhibition de l’ovulation en même temps qu’une modification dans le fonctionnement de l’endomètre. Le but principal est donc bien évidemment de ne pas pouvoir tomber enceinte pendant la prise de la pilule, et ce sans même utiliser de préservatif.

Ces symptômes s’arrêtent rapidement après l’arrêt de la pilule, puisque chaque femme peut retrouver un cycle et un fonctionnement normal dès le mois suivant l’arrêt de la prise.

En plus de ses vertus contraceptives, la pilule Qlaira est régulièrement prescrite dans le cadre de règles douloureuses, puisqu’elle en diminue le flux, mais également de problèmes d’acnée et tout simplement de saignements abondants.

Utilisation et posologie

Les plaquettes de Qlaira sont intuitives, les comprimés numérotés et différenciés par un code couleur. Ces codes couleurs existent tout simplement pour spécifier la différence de composition entre les différentes pilules. En effet, les dosages sont adaptés et changent tout au long du cycle. La prise se fait par voie orale.

La particularité de cette pilule réside dans la présence de 2 comprimés placebo, afin de ne jamais interrompre la prise pour les personnes les plus étourdies. Difficile donc d’oublier d’arrêter ou de reprendre sa pilule.

Comme pour toute pilule, il est nécessaire de prendre Qlaira à heure fixe, et dans le cas présent, tous les jours sans exception. L’oubli de la prise d’une pilule ne doit pas automatiquement entraîner la prise de deux pilules simultanées, mais cela peut amener à un risque de grossesse si le cycle est interrompu.

En cas d’oubli de prise d’une pilule

S’il s’agit des comprimés blancs qui ont été oubliés, il n’y aura pas de conséquence, ceux-ci étant des placebo, c’est-à-dire des comprimés dénués de principes actifs. Il est cependant recommandé de les jeter dès que possible après l’oubli afin de ne pas dérégler la prise des comprimés suivants durant le cycle.

Pour les autres, dans le cas d’un retard de prise de moins de 12h, il n’y a pas de réel danger, le comprimé peut tout de même être ingéré normalement dans la mesure où les principe actifs du précédent comprimé feront toujours effet. Cela ne décalera pas non plus la prise du prochain comprimé, qui sera donc logiquement rapprochée par rapport au précédent.

Cependant, en cas d’oubli supérieur de 12h, les principes actifs vont commencer à perdre en efficacité. Il est donc conseillé de prendre le comprimé oublié puis le suivant (même si cela doit se faire à des horaires rapprochés), mais d’être prudent quant aux rapports à venir, pour lesquels le taux d’efficacité de la contraception risque être diminué.

Ainsi, c’est pendant les jours 3 à 23 du cycle qu’il faudra songer à utiliser une protection supplémentaire (de type préservatif) pendant les rapports, les derniers jours du cycle ne posant pas de problème.

Dans le cas d’un changement de méthode de contraception au profit de la pilule Qlaira, il est à noter que l’ingestion du premier comprimé de la plaquette devra se faire dès l’arrêt du traitement précédent.

Pour les traitements de type patch ou implant, le début de la prise devra se faire dès le lendemain du retrait.

Lorsque le contexte le nécessite, il est possible de repousser l’apparition des règles en omettant de prendre les quatre derniers comprimés de la plaquette (soit 2 rouges foncés et 2 blancs) et en passant directement au comprimé du huitième jour de la plaquette suivante. Cela reste cependant une méthode à n’adopter que très rarement, afin d’éviter tout dérèglement hormonal par la suite.

Effets secondaires positifs et avantages

La pilule contraceptive Qlaira garantit une efficacité de plus de 99%, et 9 jours suffisent pour que ses effets soient actifs sur le corps. C’est une pilule bio recommandée sans trop de problème à toutes les femmes de plus de 18 ans.

Les cycles menstruels seront également (d’une manière générale) beaucoup moins douloureux, et les pertes de sang moins abondantes. Cette pilule a donc démontré une forte diminution de l’agressivité de l’ensemble des symptômes se produisant hors contraception.

Qlaira a également prouvé son efficacité en termes de soucis dermatologiques, puisque la prise de la pilule diminue grandement la poussée d’acnée chez les femmes. Elle a également des effets bénéfiques sur les migraines annonciatrices de l’arrivée des règles.

C’est également l’une des pilules les moins responsables des fortes prises de poids qui apparaissent souvent avec ce genre de traitement, puisqu’elle a tendance à moins ouvrir l’appétit que les pilules concurrentes.

A long terme, et même après l’arrêt, elle peut contribuer à la diminution du flux menstruel chaque mois, et le corps retrouve son fonctionnement normal dès le premier mois de l’arrêt.

L’ensemble de ces avantages font de Qlaira l’une des pilules les plus plébiscitées et recommandés pour les femmes dites “hypersensibles”, qui viennent d’accoucher ou encore qui sont en phase de pré-ménopause.

Effets secondaires négatifs et risques

Comme toute pilule et tout traitement hormonal d’une manière général, des effets secondaires négatifs sont à prendre en compte. Parmi eux, les femmes qui la prennent peuvent être confrontés aux effets secondaires suivants :

• Possibilité de ressentir des douleurs dans la poitrine, aussi appelées tensions mammaires
• La pilule Qlaira contient du lactose, il est donc nécessaire de bien se renseigner avant de la prendre en cas d’intolérance
• Sa prise peut provoquer des céphalées (maux de tête pouvant aller jusqu’à la migraine), ainsi que des douleurs abdominales ou encore des nausées
• Certaines femmes ont pu constater l’apparition d’une chute de cheveux plus accrue qu’à l’ordinaire
• Cette pilule, comme la plupart des autres méthodes contraceptives, n’est pas conseillée pour les fumeuses
• Qlaira est déconseillée pour les femmes de plus de 35 ans souhaitant prendre une pilule contraceptive sur le long terme
• Elle est également déconseillée pour les femmes qui ont l’habitude de faire de l’hyper-tension artérielle ou sont sujettes à des maladies cardio-vasculaires
• Sa prise n’est pas non plus compatible avec celle d’autres médicaments prescrits dans certains cas : carbamazépine, rifampicine, traitements contre le VIH, etc.
• Qlaira est également déconseillée pour les diabétiques, les personnes atteintes d’un cancer ou de troubles du foie, ou ayant déjà été victimes de tumeurs aux seins ou encore au niveau de l’appareil génital
• En cas de troubles de la digestion (diarrhées, vomissements), son efficacité peut être largement diminuée, puisqu’il subsistera toujours un doute quant au fait que la pilule ait pu être évacuée après sa prise
• D’autres effets, beaucoup plus rares, peuvent tout de même se manifester sur le long terme : on parle ici de dépression, d’infection vaginale, de bouffées de chaleur, d’étourdissements, de crampes, transpiration accrue, douleurs lors des rapports sexuels, irritabilité, baisse de la libido, troubles du sommeil, douleurs dorsales, fatigue, rétention d’eau ou encore vertiges…

Dans tous les cas, débuter un traitement contraceptif oral avec Qlaira doit être fait en accord avec un médecin, qui reste le seul à même de décider si cette pilule convient à chaque cas. Qlaira reste d’une manière générale une pilule bien tolérée par les femmes, même si chaque cas est différent et qu’il y a autant d’avis que de femmes qui l’utilisent.

La pilule Jasmine est une combinaison efficace de pilules utilisées pour prévenir les grossesses non désirées.

Si elles sont utilisées correctement, vous pouvez avoir des relations sexuelles sans craindre de tomber enceinte ou de mettre quelqu’un d’autre enceinte. Avec plusieurs méthodes contraceptives disponibles, il peut être difficile de décider laquelle vous convient le mieux. Pour vous aider à faire un choix éclairé en matière de contraception, voici tout ce que vous devez savoir dès maintenant sur la pilule Jasmine.

Qu’est-ce que la pilule Jasmine ?

Jasmine est un contraceptif oral combiné, communément appelé « pilule contraceptive » ou « la pilule ». Il contient deux hormones — un œstrogène et un progestatif. La plupart des femmes prennent Jasmine pour prévenir une grossesse non désirée, mais elle est également prescrite aux femmes qui ont des problèmes de règles particulièrement abondantes, douloureuses ou irrégulières. La prise de Jasmine entraîne généralement des saignements menstruels plus légers, moins douloureux et plus réguliers.

Cette pilule est identique aux autres pilules combinées contenant de l’éthinylestradiol 30 microgrammes et de la drospirénone 3 mg. Comme tous les contraceptifs oraux, Jasmine est destinée à prévenir la grossesse. Il ne protège pas contre l’infection par le VIH (sida) et les autres infections sexuellement transmissibles.

Demandez à votre médecin si vous avez des questions sur les raisons pour lesquelles ce médicament vous a été prescrit. Il se peut que votre médecin vous l’ait prescrit pour une autre raison.

Quels sont les ingrédients actifs de Jasmine ?

Les comprimés de Jasmine (drospirénone et éthinylestradiol) sont disponibles en une posologie de 21 jours (Jasmine 21) et une posologie de 28 jours (Jasmine 28).

Jasmine 21

Chaque plaquette contient 21 comprimés ronds, jaunes, pelliculés, contenant des hormones. Chaque comprimé pelliculé jaune contenant des hormones contient 3,0 mg de drospirénone et 0,030 mg de l’éthinylestradiol.
Ingrédients non médicinaux : amidon de maïs, hydroxypropylméthylcellulose, lactose monohydraté, le stéarate de magnésium, l’amidon modifié, le polyéthylène glycol, la povidone, le talc, le dioxyde de titane et oxyde ferrique jaune.

Jasmine 28

Chaque plaquette contient 21 jaunes contenant des hormones et 7 blancs sans hormones, des tablettes rondes recouvertes d’un film. Chaque comprimé pelliculé jaune contenant une hormone contient 3,0 mg de drospirénone et 0,030 mg d’éthinylestradiol.

Ingrédients non médicinaux pour les comprimés contenant des hormones : amidon de maïs, hydroxypropylmethyl cellulose, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, amidon modifié, polyéthylène glycol, povidone, le talc, le dioxyde de titane et l’oxyde ferrique jaune.

Ingrédients non médicinaux pour les comprimés sans hormones : hydroxypropylméthylcellulose, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline, talc et dioxyde de titane.

Type d’action

Chaque comprimé de Jasmine contient deux principes actifs, l’éthynylestradiol 30 microgrammes et la drospirénone 3 mg. Il s’agit de versions synthétiques des hormones sexuelles féminines naturelles, l’œstrogène et la progestérone. Les pilules combinées comme Jasmine neutralisent votre cycle menstruel naturel et agissent principalement comme suit :

• En empêchant l’ovulation.
• En augmentant l’épaisseur de la glaire naturelle au niveau du col de l’utérus, ce qui rend plus difficile le passage des spermatozoïdes du vagin vers l’utérus.
• En amincissant la paroi de l’utérus (endomètre), ce qui rend plus difficile l’implantation des ovules fécondés.

Vous prenez une pilule par jour pendant trois semaines, puis vous faites une pause d’une semaine avant de commencer la prochaine plaquette. Pendant votre semaine sans pilule, les niveaux d’hormones dans votre sang chutent et vous aurez généralement un saignement de privation qui correspond à vos règles.

L’Utilisation et posologie

Suivez attentivement toutes les instructions qui vous sont données par votre médecin ou votre pharmacien. Elles peuvent différer des informations contenues dans cet article. Si vous ne comprenez pas les instructions figurant sur l’emballage, demandez l’aide de votre médecin ou de votre pharmacien.

La posologie

• Prenez un comprimé par jour à peu près à la même heure chaque jour, quelle que soit la fréquence de vos rapports sexuels.
• Avalez le comprimé entier avec un grand verre d’eau. Il importe peu que vous le preniez avant ou après les repas. Chaque emplacement de la pilule sur la plaquette est marqué avec le jour de la semaine.
• Prenez votre premier comprimé jaune clair (actif) dans la zone verte de l’emballage correspondant au jour de la semaine.
• Suivez le sens des flèches sur l’emballage jusqu’à ce que tous les comprimés aient été pris. Une période doit commencer 2 à 3 jours après le début de la prise des comprimés blancs inactifs et peut ne pas se terminer avant le début de la plaquette suivante.
• Commencez toujours une nouvelle plaquette le même jour de la semaine que votre plaquette précédente.

Prise de Jasmine pour la première fois

Si vous commencez Jasmine après un cycle menstruel naturel et que vous n’avez pas utilisé de contraceptif hormonal au cours du mois écoulé, commencez le premier jour de vos règles. Vous pouvez également commencer les jours 2 à 5 de vos règles, mais dans ce cas, veillez à utiliser des moyens contraceptifs de barrière supplémentaires (comme un préservatif) pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés.

Votre médecin vous indiquera quand commencer si vous prenez la pilule après avoir eu un bébé ou une fausse couche ou un avortement.

Posologie lors du changement de contraceptif

• Changement de contraceptif oral combiné : Commencez à prendre Jasmine le jour suivant la prise du dernier comprimé actif de votre précédente plaquette de pilules. Vous pouvez également passer à Jasmine après avoir pris un ou plusieurs comprimés inactifs dans votre précédente plaquette de pilules, mais au plus tard le lendemain de la prise du dernier comprimé inactif.
• Changement d’une pilule à progestatif seul : si vous passez d’une pilule progestative (minipilule) à une autre, arrêtez de prendre la minipilule n’importe quel jour et commencez à prendre Jasmine à la même heure le jour.
• Changement d’un système intra-utérin injectable, implantable ou libérant de la progestérone : Commencez à prendre Jasmine au moment de la prochaine injection ou le jour où votre implant ou votre Stérilet est retiré. Vous devez également prendre des précautions contraceptives de barrière supplémentaires (des préservatifs ou un diaphragme) pendant les 7 premiers jours de prise de comprimés lors de vos rapports sexuels.
• Changement d’anneau vaginal : Commencez à prendre Jasmine le jour du retrait de l’anneau vaginal, mais au plus tard au moment où la prochaine application aurait dû avoir lieu.
• Demandez l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien en cas de doute.

L’arrêt de la prise de Jasmine

Vous pouvez arrêter de prendre la pilule Jasmine à tout moment. Si vous envisagez de tomber enceinte, il est recommandé de commencer à prendre un supplément vitaminique contenant de l’acide folique. Il est préférable que vous commenciez à prendre des comprimés d’acide folique avant d’arrêter de prendre Jasmine et que vous n’arrêtiez pas avant l’avis de votre médecin. Demandez à votre médecin ou à votre pharmacien quels sont les compléments adaptés. Il est à la fois sûr et recommandé de prendre de l’acide folique pendant la grossesse.

Que faire en cas d’oubli

Pour que Jasmine soit le plus efficace possible, les comprimés actifs jaune clair doivent être pris sans interruption pendant 7 jours. Si vous manquez un comprimé et que vous le prenez dans les 12 heures qui suivent, vous devriez quand même être protégée contre la grossesse. Si vous avez plus de 12 heures de retard, suivez ces instructions détaillées :

• Si vous avez pris les comprimés actifs jaune clair pendant 7 jours sans interruption et que vous manquez un comprimé actif jaune clair, prenez le comprimé manqué dès que vous vous en souvenez, puis reprenez votre traitement comme vous le feriez normalement, même si cela signifie que vous devez prendre deux comprimés en une journée.
• Si après avoir pris le comprimé manqué il vous reste moins de 7 jours consécutifs de comprimés actifs jaune clair, vous devez terminer les comprimés actifs de votre plaquette, mais sauter les comprimés blancs et commencer une nouvelle plaquette.
• Si vous oubliez de prendre plus d’un comprimé actif jaune clair, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien sur ce qu’il faut faire.
• Si vous oubliez un comprimé blanc inactif, vous n’avez pas besoin de le prendre plus tard, car il ne contient aucun principe actif. Toutefois, il est important que vous jetiez le ou les comprimés blancs manquants. Cela vous assure que le nombre de jours entre la prise de comprimés actifs n’augmente pas, car cela augmenterait le risque de grossesse. Continuez avec le comprimé suivant à l’heure habituelle.

Demandez à votre médecin ou à votre pharmacien de répondre à toutes vos questions.

Que faire en cas de surdosage

Téléphonez immédiatement à votre médecin ou au Centre antipoison ou rendez-vous au centre des urgences le plus proche. Ils vous diront quoi faire, si vous pensez que vous ou quelqu’un d’autre avez pu prendre trop de Jasmine. Faites-le, même s’il n’y a aucun signe de gêne ou d’empoisonnement.

Si vous prenez plusieurs comprimés actifs jaune clair en même temps, vous pouvez vous sentir malade ou vomir ou encore saigner du vagin. Même les femmes qui n’ont pas encore commencé à avoir leurs règles, mais qui ont pris ce médicament par accident peuvent avoir de tels saignements.

Quels sont les effets secondaires positifs et avantages ?

Jasmine est généralement considérée comme sûre et efficace, et son utilisation présente plusieurs avantages. L’avantage le plus connu est la prévention de la grossesse. Ce que certaines personnes ne réalisent peut-être pas, c’est qu’elle peut offrir quelques avantages supplémentaires :

• La diminution de l’épaisseur du tissu utérin. Cela peut avoir deux avantages intéressants : une diminution du risque de cancer de l’endomètre et des règles plus légères.
• Le contrôle du cycle : Comme pour tout contraceptif oral, Jasmine vous permet de mieux prévoir l’arrivée de vos règles. Certaines femmes prenant cette pilule peuvent ne pas avoir de saignements du tout pendant les jours de prise, tandis que d’autres peuvent avoir des saignements irréguliers.
• Moins de maux de tête et de crampes, ainsi que moins de gonflements de pieds, d’acné et de nausées.
• Une amélioration des symptômes tels que les ballonnements ou la prise de poids liés à la rétention d’eau.
• Des règles plus régulières et plus légères — ce qui peut entraîner une diminution de l’anémie.
• Une diminution des douleurs menstruelles.
• Certaines affections telles que les maladies inflammatoires pelviennes, les kystes ovariens, les grossesses extra-utérines, les seins grumeleux et le cancer de l’utérus et des ovaires peuvent être moins fréquentes chez les femmes prenant la pilule.

Lorsque la pilule est prise par des femmes sous étroite surveillance dans le cadre d’essais cliniques, elle est efficace à plus de 99 %. Cependant, dans la vie réelle, la pilule est efficace à 92 % environ. Cela s’explique par le fait que les pilules peuvent être oubliées, ou prises avec des médicaments qui peuvent interférer avec leur efficacité, ou peuvent ne pas être absorbées en raison de vomissements et de diarrhées.

Quels sont les effets secondaires et risques ?

Si vous ne vous sentez pas bien pendant que vous prenez Jasmine, informez-en votre médecin ou votre pharmacien dès que possible. Ce médicament aide la plupart des gens, mais il peut avoir des effets secondaires indésirables chez quelques personnes. Ne vous laissez pas alarmer par les listes d’effets secondaires suivantes. Il se peut que vous n’en éprouvez aucun.

La liste suivante comprend les effets secondaires les plus courants de la pilule. Ils sont généralement légers et s’atténuent avec le temps.

• Nausées
• Diarrhée
• Vomissement
• Inflammation de l’estomac et des intestins
• Maux de gorge et gêne à la déglutition
• Inflammation de la vessie due à une infection des voies urinaires
• Infection des sinus
• Maux de tête, y compris les migraines
• Vertiges
• Nervosité
• Changements d’humeur, y compris la dépression
• Acné
• Troubles menstruels
• Douleurs mammaires
• Infection vaginale à levures
• Pertes vaginales
• Saignements vaginaux non programmés.

La liste suivante comprend des effets secondaires très graves, mais rares. Vous pourriez avoir besoin de soins médicaux urgents ou d’une hospitalisation. Si vous ressentez l’un des effets suivants, informez immédiatement votre médecin ou rendez-vous aux urgences de l’hôpital le plus proche :

• Douleur dans la poitrine, le bras ou sous le sternum
• Douleur ou malaise dans le dos
• Essoufflement et/ou difficulté à respirer
• Gonflement, douleur ou sensibilité d’une jambe
• Faiblesse soudaine, engourdissement sur le visage, les bras ou les jambes, en particulier sur un côté du corps.
• Troubles soudains de la marche, des vertiges, une perte d’équilibre ou de coordination.
• Graves et soudaines douleurs d’estomac.
• Évanouissement, ou effondrement.
• Maux de tête inhabituels ou migraines plus graves que d’habitude
• Problèmes soudains d’élocution, de compréhension ou de vue

Les effets secondaires énumérés ci-dessus sont des signes possibles d’un caillot sanguin (thrombose).

• La jaunisse (jaunissement de la peau ou des yeux)
• Vous crachez du sang
• Grossissement de poitrine
• Saignements vaginaux inexpliqués.

Prévenez votre médecin ou votre pharmacien si vous remarquez quoi que ce soit d’autre. D’autres effets secondaires non énumérés peuvent également se produire chez certaines personnes.

Mirena est un dispositif contraceptif intra-utérin en forme de T, plus communément appelé stérilet.

Il est vendu dans une boîte unitaire et dans une poche stérile. Pour être efficace, il doit être inséré par un professionnel de santé, c’est-à-dire par un médecin ou une sage-femme, dans la cavité de l’utérus. Il contient une hormone progestative appelée le lévonorgestrel qui a un effet contraceptif.

De quel type de contraceptif s’agit-il ?

Le DIU (dispositif intra-utérin) Mirena empêche par conséquent la fécondation grâce à son action locale dans l’utérus et à l’action contraceptive du lévonorgestrel. Il est prescrit et utilisé soit pour éviter une grossesse, soit pour traiter des règles qui seraient trop abondantes sans que l’on puisse déceler une cause organique (ménorragies fonctionnelles). Attention toutefois, ce DIU Mirena, à l’inverse des stérilets en cuivre, n’est pas prescriptible comme contraceptif d’urgence à savoir lorsqu’il y a une risque de grossesse suite à un rapport sexuel non ou mal protégé. Il n’est pas non plus indiqué pour :

• les femmes nullipares, c’est-à-dire qui n’ont pas eu d’enfant,
• les femmes souffrant d’acné en raison des effets secondaires du Lévonorgestrel,
• les femmes prenant facilement du poids en raison des effets secondaires du Lévonorgestrel,
• les femmes ayant déjà fait des dépressions en raison des effets secondaires du Lévonorgestrel.

Cette méthode contraceptive reste efficace pendant une période de 5 ans.

Quels sont les ingrédients actifs ?

Le dispositif contraceptif Mirena libère progressivement du lévonorgestrel, une substance proche de la progestérone. Le DIU contient également dans son manchon du Polydiméthylsiloxane (Elastomère) ainsi que de la silice colloïdale anhydre. Son corps en T est composé de polyéthylène et de sulfate de baryum. Enfin, le fil de retrait contient du polyéthylène et de l’oxyde de fer.

Type d’action du Dispositif Intra-Utérin Mirena

Le lévonorgestrel est un progestatif qui peut être utilisé sous différentes formes : en association dans les contraceptifs oraux combinés, seul dans les contraceptifs minidosés et dans les thérapies substitutives hormonales ou les implants. Le lévonorgestrel peut aussi être administré directement dans la cavité utérine, à partir d’un DIU. Celui-ci entraîne la libération d’une faible quantité journalière de lévonorgestrel directement au niveau de l’endomètre. Mirena libère ainsi directement dans l’utérus le progestatif (le lévonorgestrel) avec une dose définie dans le temps, c’est-à-dire environ 20 microgrammes par 24 heures en début de traitement puis environ 10 microgrammes par 24 heures au bout de 5 ans.

Le mécanisme d’action de Mirena est différent de celui des DIU classiques au cuivre. Il agit principalement sur certaines modifications telles que l’épaississement de la glaire cervicale prévenant le passage cervical des spermatozoïdes et l’effet local sur l’endomètre et la prévention de la prolifération de l’endomètre pouvant constituer un terrain hostile aux nombreux phénomènes qui interviennent dans le mécanisme de reproduction. L’ovulation peut être inhibée chez certaines femmes.

Utilisation et posologie

Mirena est un dispositif intra-utérin prescrit et vendu uniquement sur ordonnance. Il peut être posé par un professionnel de santé, soit un médecin soit une sage-femme, en étant inséré dans la cavité utérine. Il est recommandé que l’insertion soit réalisée exclusivement par un professionnel de santé familiarisé ou ayant été formé à la technique d’insertion de ce DIU. La période la plus propice à sa mise en place correspond au début du cycle c’est à dire au cours des 7 jours qui suivent le début des règles. La mise en place peut s’effectuer aussitôt après un avortement du premier trimestre. Il peut également avoir lieu au cours du post-partum, après involution complète de l’utérus et au plus tôt 6 semaines après l’accouchement. L’étui du DIU Mirena contient toujours une carte qui est destinée à la patiente. Le professionnel de santé qui a inséré le dispositif pourra y inscrire son nom, le numéro de lot de Mirena, sa date d’insertion, la date de changement et du retrait prévisible, ainsi que la date de la prochaine visite de suivi. Après une période de 5 ans, le stérilet Mirena doit être retiré et changé. Le retrait de ce dispositif peut se faire à n’importe quel moment du cycle. Il sera effectué par un professionnel de santé, grâce à un fil intégré au dispositif qui dépasse par le col de l’utérus.

Quels sont les effets secondaires positifs et avantages du Mirena?

Au niveau contraceptif, le dispositif intra-utérin Mirena présente d’abord l’avantage d’une très grande efficacité. On a constaté que son taux d’échec lors de son utilisation courante sur une année est estimé à 2 grossesses pour 1000 femmes. À ce jour, aucune autre contraception n’arrive à ce taux de succès.

Le DIU Mirena a également de nombreux avantages tels que sa simplicité d’utilisation, son aspect économique ainsi que sa longue durée d’action de 5 ans. En effet, une fois posé, le stérilet agit seul sans que vous ayez besoin d’y penser contrairement à d’autres méthodes contraceptives comme la pilule. Il peut bénéficier d’un remboursement de 65 % par la Sécurité Sociale. Au niveau du confort, le dispositif n’est pas ressenti chez la femme qui le porte et il ne gêne pas non plus le partenaire pendant les rapports sexuels.

Utilisé dans le cadre d’une régulation de règles trop abondantes et/ou trop longues, le Mirena est également concluant. On note notamment :

• Une réduction de l’abondance du flux menstruel de 80 % au bout d’un an dans la population générale,
• une réduction des ménorragies liées à l’existence d’une adénomyose ou de fibromes,
• une réduction de la dysménorrhée parmi la population générale,
• un traitement de l’endométriose avec une amélioration tout à fait significative de la fréquence ainsi que de la sévérité de la symptomatologie douloureuse,
• une régression d’une hyperplasie de l’endomètre.

Quelles sont les effets secondaires et risques?

L’insertion ou le retrait du dispositif intra-utérin Mirena peut éventuellement provoquer des douleurs ou bien des saignements. Lors de l’insertion, certaines patientes peuvent être victimes de malaise, quelques fois associé à une perte de connaissance ou à des convulsions chez des personnes épileptiques.

Certains effets secondaires peuvent exister. Parmi eux, on relève de manière très fréquente, c’est-à-dire dans plus de 10 % des cas : maux de tête, douleurs abdominales, modification des saignements, diminution de la durée ou de l’importance des règles, vulvovaginite, pertes vaginales. De manière fréquente, c’est-à-dire pour 1 à 10 % des cas : dépression, nervosité, baisse de la libido, migraine, nausées, acné et/ou autre problème de peau, douleurs dorsales, tension des seins, prise de poids, expulsion spontanée du DIU. De manière peu fréquente, c’est-à-dire pour moins de 1 % des cas : chute de cheveux, démangeaisons, eczéma, œdèmes, perforation de la paroi de l’utérus nécessitant le retrait du DIU. Ce risque de perforation est augmenté en cas d’insertion du dispositif chez les femmes allaitantes, chez celles qui ont récemment accouché et chez celles dont l’utérus est rétroversé et fixé. De manière fréquente indéterminée : augmentation de la tension artérielle, cancer du sein, réaction allergique.

Il existe différents risques liés au DIU Mirena

Le risque cardiovasculaire

Il n’est pas établi qu’il existe un risque augmenté de thrombose veineuse par rapport aux femmes qui utilisent une contraception autre qu’hormonale, voire pas de contraception. Par mesure de sécurité, il est recommandé aux femmes qui souffrent d’une cardiopathie congénitale ou d’une valvulopathie cardiaque d’opter pour un autre moyen de contraception car elles sont exposée à un risque d’endocardite infectieuse.

Le risque d’infections pelviennes

l est extrêmement rare, car le dispositif a été conçu de telle manière que le risque d’infections et de contamination bactérienne liée à l’insertion dans l’utérus soit minime. Ce risque d’infections pelviennes existe néanmoins durant le premier mois sous des formes plus ou moins sévères pouvant aller jusqu’à la septicémie. Ces infections peuvent avoir des conséquences graves et notamment avoir un retentissement négatif sur la fertilité. En cas de symptôme évocateur d’une infection, il faudra réaliser des examens bactériologiques et bénéficier d’une surveillance accrue. Si une endométrite ou une maladie inflammatoire pelvienne évolutive ou récidivante sont diagnostiquées, ou si une infection aiguë sévère ne répond pas au traitement en quelques jours, le stérilet devra être retiré.

Le risque de perforations

Il existe également pour de très rares cas un risque de perforations ou de pénétration de la paroi de l’utérus, le plus souvent lors de la pose. Dans ce cas, Mirena n’est plus efficace en tant que contraceptif. Il doit être retiré et une intervention chirurgicale peut être nécessaire. Le risque de perforation est augmenté chez les femmes qui allaitent et chez les femmes qui ont accouché dans les 36 semaines précédant l’insertion de MIRENA. Ce risque peut également être augmenté chez les femmes dont l’utérus est positionné vers l’arrière et fixé (utérus dit rétroversé fixé).

Le risque de grossesse extra-utérine

Dans la mesure où l’ovulation peut avoir lieu, il est possible qu’une grossesse extra-utérine se développe, notamment chez les patientes ayant des antécédents de grossesse extra-utérine, de chirurgie tubaire ou d’infection pelvienne. Si une douleur abdominale basse est ressentie en l’absence de règles, ou au contraire s’il y a un saignement inhabituel et abondant, alors l’éventualité d’une grossesse extra-utérine peut être envisagée.

Le risque d’absence de fils

Il est possible que les fils de retrait ne soient pas visibles lors des examens de contrôle. Par mesure de sécurité, votre médecin vous recommandera sans doute de pratiquer un test de grossesse pour en exclure toute éventualité. Lorsque ce risque de grossesse est écarté, l’absence de fils doit amener votre praticien à localiser les fils à l’aide d’un instrument spécifique ou à recourir à une échographie pour s’assurer qu’il n’y a eu ni expulsion ni perforation ou encore à recourir aux rayons X si l’échographie n’a pas été probante.

Le risque de follicules de grande taille

Près de 7 % des utilisatrices ont rapporté cet effet indésirable. De par son mode de fonctionnement, le DIU hormonal n’empêche pas le cycle ovulatoire entrainant une rupture des follicules. Or, il peut arriver que les follicules continuent de grandir. La plupart du temps asymptomatiques, elles finissent par se résorber spontanément au bout de deux ou trois mois. Si ells persistent, des mesures de surveillance échographique continuent ainsi que des mesures thérapeutiques devront être mises en place.

Le risque de cancer du sein

Les utilisatrices de contraception homonale auraient davantage de risque de développer un cancer du sein que les non-utilisatrices. On peut donc présumer que les DIU hormonaux, tels que MIRENA, comportent eux aussi le même risque.

Le risque d’expulsion du Mirena

Il peut arriver que le stérilet soit expulsé partiellement ou complètement de l’utérus. Les manifestations physiques de l’expulsion se caractérisent par des saignements et des douleurs. Toutefois, il peut arriver que l’expulsion soit asymptomatique. Un contrôle de la présence des fils peut être effectué régulièrement pour vérifier sa présence.

Le risque de dépression

Il peut être grave car il favorise un comportement suicidaire. Il convient de contacter un médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs.

Femodette est une pilule contraceptive hormonale combinée monophasique.

Elle est disponible uniquement sur prescription. Elle porte aussi le nom d’Harmonet. Elle est commercialisée par le laboratoire Pfizer Ireland Pharmaceuticals et par le Haupt Pharma Münster GmbH.

Quels en sont les principes actifs ?

Femodette est composée de deux hormones féminines, l’éthinylestradiol(0,020 mg) et le gestodène (0,075 mg). Le gestodène est un progestatif, tandis que l’éthinylestradiol est un oestrogène. La même quantité d’hormones est contenue dans chaque pilule d’une plaquette.

Quelle est son action ?

Les pilules contraceptives hormonales font partie des contraceptifs les plus efficaces, quand elles sont prises correctement. La pilule Femodette bloque une grossesse de plusieurs façons.

• Les hormones qu’elle contient bloquent l’ovulation.
• Elles agrandissent le bouchon de glaire.
• Elles rendent la paroi utérine inapte à la nidification d’un oeuf.

Ces 3 actions conjuguées rendent une grossesse impossible si la pilule contraceptive est prise correctement.

L’utilisation de cette pilule et sa posologie

La pilule Femodette est une pilule monophasique. Une plaquette est composée de 21 comprimés. Comme les autres pilules contraceptives, son action contraceptive fonctionne si elle est prises tous les jours à la même heure. A la fin de la plaquette, une pause de 7 jours avant la plaquette suivante a lieu, période pendant laquelle se produisent les menstruations. A l’issue de ces 7 jours, une nouvelle plaquette est commencée pour le début du cycle suivant.

La pilule contraceptive Femodette nécessite une prise particulière si vous ne la preniez pas le mois précédent :

• Si vous ne preniez aucune pilule contraceptive, prenez le premier comprimé de Femodette le premier jour de vos règles.
• Si vous preniez une autre pilule contraceptive combinée, prenez le premier comprimé de Femodette le jour suivant le dernier comprimé de votre pilule contraceptive précédente.
• Si vous preniez une pilule progestative, dite “mini-pilule”, vous pouvez prendre le premier comprimé de Femodette à n’importe quel moment de votre cycle, le jour suivant la dernière prise de votre pilule précédente. Il est nécessaire d’avoir recours à un autre contraceptif (préservatif ou gel spermicide) les 7 jours suivants la prise du premier comprimé de Femodette.
• Si vous utilisiez précédemment un contraceptif injectable, stérilet ou implant contraceptif, prenez le premier comprimé de la plaquette de Femodette le jour du retrait du stérilet ou de l’implant ou le jour prévu de l’injection suivante. Il est nécessaire d’avoir recours à un autre contraceptif (préservatif ou gel spermicide) les 7 jours suivants la prise du premier comprimé de Femodette.
• Si vous avez subi une IVG (interruption de grossesse) au cours du premier trimestre de grossesse, vous pouvez prendre le premier comprimé de Femodette immédiatement.
• Si vous venez d’accoucher ou si vous avez subi une interruption de grossesse au cours du second trimestre, il est possible de prendre le premier comprimé de Femodette 28 jours après l’accouchement ou l’interruption de grossesse. Il est nécessaire d’avoir recours à un autre contraceptif (préservatif ou gel spermicide) les 7 jours suivants la prise du premier comprimé de Femodette.

En cas d’oubli d’un comprimé de la pilule contraceptive Femodette :

• Si l’oubli du comprimé date de moins de 12 heures, l’efficacité contraceptive de la pilule est maintenue. Il suffit de prendre immédiatement le comprimé oublié et de prendre le suivant à l’heure habituelle.
• Si l’oubli du comprimé date de plus de 12 heures, l’efficacité contraceptive de la pilule est compromise. Dans ce cas, il est nécessaire de prendre le comprimé oublié immédiatement et de prendre le suivant à l’heure habituelle, ainsi que de poursuivre la plaquette jusqu’à son terme normalement. Il est cependant indispensable pour maintenir une contraception d’utiliser en complément un autre moyen de contraception comme le préservatif ou un gel spermicide pendant les 7 jours suivants. Il est fortement conseillé de consulter son médecin prescripteur.

En cas de vomissements ou de diarrhées, l’efficacité de cette contraception sera diminuée. Les principes actifs de la pilule contraceptive n’auront peut-être pas eu le temps d’être absorbés par votre organisme. Prenez une pilule d’une plaquette de réserve comme si vous l’aviez oubliée. Il est nécessaire de consulter le médecin prescripteur pour connaître la marche à suivre si les vomissements ou la diarrhée persistent.

La pilule contraceptive Femodette ne doit pas être utilisée pour les femmes présentant l’une des situations suivantes :

• sensibilité à l’éthinylestradiol et au gestodène,
• antécédents de caillot sanguin (thrombose veineuse, embolie pulmonaire, caillots occulaires ou à d’autres organes),
• trouble de la coagulation (ex : déficit en protéine C, déficit en protéine S, déficit en antithrombine III, mutation du facteur V de Leiden, présence d’anticorps anti-phospholipides),
• en cas d’opération chirurgicale ou d’alitement prolongé,
• antécédents d’AVC (accident vasculaire cérébral), de crises cardiaques ou de symptômes précoces de l’un des deux,
• antécédents de maux de tête ou de migraines,
• pathologie cardiaque comme une atteinte des valves cardiaques ou certains troubles du rythme cardiaque,
• antécédents d’angine de poitrine, d’AIT (accident ischémique transitoire),
• pathologies augmentant le risque de formation de caillot dans les artères : diabète sévère avec atteinte des vaisseaux sanguins, pression artérielle très élevée, taux élevé de choléstérol ou de triglycérides dans le sang, hyperhomocystéinémie,
• pathologie actuelle ou antécédents d’une maladie du foie sévère, d’une inflammation du pancréas liée à une augmentation sévère du taux de lipides dans le sang,
• antécédents de cancer sensible aux hormones (cancer du sein, cancer de l’utérus),
• saignements vaginaux d’origine inconnue.

D’autres méthodes contraceptives seraient plus adaptées à une femme dans l’une de ces situations. Toute suspicion d’apparition de caillot sanguin nécessite une consultation en urgence auprès d’un médecin En cas d’autres pathologies, il convient de consulter le médecin prescripteur.

La pilule contraceptive Femodette est susceptible d’entrer en interaction médicamenteuse avec d’autres traitements qui diminuent son efficacité :

• certains traitements contre l’épilepsie,
• certains antibiotiques,
• le ritonavir (traitement contre le HIV et d’autres affections virales,
• les produits contenant du Millepertuis,
• le modafinil (substance exaltant l’humeur),
• la déxaméthasone (traitement contre certaines maladies inflammatoires et auto-immunes).

La pilule contraceptive Femodette ne doit pas être prise pendant une grossesse ou un allaitement.

Si vous arrêtez la contraception par la pilule contraceptive Femodette, il est fréquent de les menstruations se produisent tardivement, voire ne reviennent pas spontanément. Il est nécessaire de consulter dans ce cas le médecin prescripteur pour connaître la marche à suivre.

Quels sont les effets secondaires positifs et les avantages de cette pilule ?

La pilule Femodette présente l’avantage de restreindre considérablement le flux menstruel. Cette pilule est donc prescrite plus spécifiquement pour les femmes présentant des troubles de la menstruation : douleurs menstruelles, flux très abondant.

Quels sont les effets secondaires et risques ?

Les effets secondaires les plus fréquents sont les suivants :

• infections vaginales incluant la mycose vaginale,
• problèmes gastro-intestinaux (nausées, vomissements, douleurs abdominales),
• seins douloureux et/ou gonflés, augmentation du volume des seins,
• saignements entre les règles (spotting), règles douloureuses, modification du volume des règles, absence de règles, modification des sécrétions du col de l’utérus,
• rétention d’eau, oedème
• nervosité, vertiges,
• acné,
• augmentation ou diminution du poids,
• maux de tête ou migraines.

Ces effets secondaires sont le plus souvent transitoires et disparaissent au bout de quelques semaines, une fois que le corps s’est habitué aux hormones de la pilule Femodette. Cependant, si ces effets secondaires persistent, ou s’ils présentent une intensité telle qu’ils sont particulièrement gênants ou douloureux, il est nécessaire d’en informer le médecin prescripteur.

La pilule Femodette augmente légèrement le risque de thrombose (formation d’un caillot sanguin dans les veines et les artères). C’est pourquoi elle ne doit pas être prescrite en cas d’antécédents de thrombose ou d’infarctus. Ce risque est majoré au cours de la première année ou quand ce contraceptif hormonal est interrompu pendant au moins 4 semaines puis repris. Elle augmente aussi légèrement le risque de certains cancers ; elle ne doit donc pas être prescrite en cas d’antécédents de cancers liés aux hormones.

Si vous avez pris plusieurs comprimés de Femodette, il n’y a pas d’effets indésirables graves. Les réactions possibles sont de légers saignements vaginaux, des nausées, des vomissements, de la fatigue, des douleurs abdominales, des vertiges, de la somnolence, une tension dans les seins.

Comme toutes les pilules contraceptives, la pilule Femodette ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles comme le HIV ou SIDA. Un préservatif est la seul protection contre les maladies sexuellement transmissibles.