Santé & Médecine

Acheter une masque lavable et réutilisable contre le coronavirus

La France est actuellement l’un des principaux foyers du coronavirus en Europe. Des mesures « barrières » relatives au virus sont décrétées pour limiter ses dégâts dont le port du masque de protection. Vis-à-vis de la crainte épidémique, les fabricants de masques respiratoires et les revendeurs ont du mal à faire face à la demande. Que faut-il savoir ?

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Qu’est-ce que le coronavirus ?

Le coronavirus tient son nom de sa forme : celle-ci ressemble à une couronne spécifique aux protéines qui l’enrobent. Il fait partie d’une vaste famille de virus qui infectent, soit différents animaux, soit l’homme. Ces virus peuvent provoquer un large éventail de maladies allant d’un rhume banal à une grave infection respiratoire. Ils peuvent être à l’origine d’épidémies mortelles comme celles du Sras, du Mers, et actuellement du Covid-19.
Le coronavirus se transmet non seulement de l’animal à l’homme, mais aussi d’homme à homme. Le Covid-19 qui touche actuellement toute la planète

Terre se transmet de différentes façons:

  • Par les gouttelettes de salive projetée en éternuant ou en toussant
  • Par des contacts étroits et prolongés qui favorisent la transmission
  • Par un contact à moins de 1 mètre du malade
  • Par le contact des mains avec des surfaces infectées, puis avec le nez, les yeux ou la bouche
  • Par l’absence de mesures de protection efficaces

À l’échelle planétaire, des mesures dites « barrières » sont préconisées pour limiter l’impact du virus:

  • Se laver fréquemment les mains avec du savon, si possible, le faire avec un gel hydro alcoolique
  • Tousser et éternuer dans son coude
  • Utiliser des mouchoirs à usage unique
  • Éviter de se serrer la main
  • Éviter de faire la bise pour se dire bonjour ou au revoir
  • Porter un masque respiratoire

Comment un masque respiratoire peut-il aider à diminuer la diffusion du coronavirus ?

Depuis l’apparition du Covid-19 en Chine en décembre 2019, de nombreux Chinois portent des masques respiratoires. Puis, le port du masque a été rendu obligatoire dans les espaces publics. Beaucoup d’habitants ont ensuite décidé par eux-mêmes d’en porter un, ce qui a été suivi par les populations des autres pays concernés, dont la France.

Les études menées par les scientifiques ont prouvé que le coronavirus est un virus respiratoire. Ce qui laisse imaginer qu’il se transmet entre humains par le biais de sécrétions telles que les postillons ou les gouttelettes de salive en cas de toux ou d’éternuements. Le port d’un masque respiratoire est recommandé à une personne malade afin d’éviter qu’elle ne transmette l’infection aux autres. Mais il est également porté par les personnes qui ne sont pas malades en prévention, pour ne pas être contaminées par le virus.

Que faut-il rechercher lors du choix d’un masque respiratoire ?

Le principal critère de choix d’un masque respiratoire est sa capacité à filtrer. Le masque doit être parfaitement positionné, complètement étanche en vue de ne pas laisser passer le virus. Les masques appelés « masques de protection respiratoire individuelle », de type FFP pour Filtering Facepiece Particles, sont même équipés d’un dispositif de filtration pour se prémunir d’une contamination venue de l’extérieur. Ils se déclinent en plusieurs types hiérarchisés, selon le degré de filtration :

  • Le FFP1 est censé filtrer 78% des particules
  • Le FFP2 est censé filtrer 92% des particules
  • Le FFP3 est censé filtrer 98% des particules

Les masques FFP2, communément appelés « masques bec de canard », restent la protection de référence en cas d’épidémie. Ceux-ci sont préconisés pour les personnes qui courent un risque majeur d’exposition. C’est le cas, par exemple, des professionnels de santé qui sont en contact avec les malades. Ce type de masques est plus sophistiqué et plus efficace que les masques chirurgicaux dits masques 3 plis. Ces derniers sont surtout destinés aux personnes malades ou qui présentent des symptômes pour éviter qu’elles ne contaminent leur entourage. Les masques sont en général jetables, mais il existe également des masques lavables et réutilisables.

Quels sont les avantages d’un masque respiratoire lavable et réutilisable ?

Depuis le début de l’épidémie, en pleine psychose, le prix des masques respiratoires s’est envolé, allant parfois jusqu’au triple.
Le premier avantage d’un masque respiratoire lavable et réutilisable est donc la possibilité de faire moins de dépenses. Le deuxième avantage est l’assurance d’avoir son masque respiratoire à disposition malgré une éventuelle rupture de stock et d’approvisionnement. Cette éventualité est d’autant plus à craindre que la Chine, qui est le principal producteur de masques au monde, se trouve être l’épicentre de l’épidémie.

Les masques FFP2 réutilisables offrent le niveau de protection le plus indiqué contre le coronavirus. Ils épousent parfaitement la forme du visage, l’ensemble de l’air sera ainsi bien filtré.

Les masques 3M sont aussi une référence sur le marché des masques de protection respiratoire réutilisables. Ce sont ceux présentant un excellent rapport qualité/prix : ils sont efficaces et solides et proposés à un prix restant accessible.

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L’autotest rapide Covid-19

Le Coronavirus ou Covid-19 impacte en ce moment les vies de milliards d’humains sur notre planète. La pandémie a placé en confinement plus de deux milliards de personnes et a déjà contaminé plus de 800 000 personnes dans le monde, avec un total approchant les 40 000 décès. Nous vous expliquons ici ce qu’est le Covid-19 et ses conséquences sur la santé humaine, avant de vous faire une description d’un autotest rapide permettant de vous dépister vous-même.

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Le Covid-19 ou Coronavirus : éclaircissements

Qu’est-ce que le Coronavirus ou Covid-19 ?

Distinguer Coronavirus et Covid-19

Les deux termes s’entendent dans les médias comme des synonymes. Pourtant, il faut les distinguer. Le Coronavirus appartient à un ensemble plus vaste de virus pathogènes chez les animaux et les hommes. Les Coronavirus entraînent souvent des difficultés respiratoires chez les êtres humains. Pensons par exemple au MERS (Syndrome respiratoire du Moyen-Orient) ou au SRAS (Syndrome respiratoire sévère aigu). Le Covid-19 est la dernière maladie découverte à Wuhan en Chine à la fin de l’année 2019 appartenant à la famille du Coronavirus.

Les symptômes du Covid-19

Le Covid-19 se repère principalement par les symptômes suivants : fatigue anormale, toux sèche et poussée de fièvre. Certains patients peuvent également présenter d’autres symptômes comme des maux de gorge, des diarrhées (surtout chez les nourrissons), des écoulements nasaux et des douleurs comme des courbatures.

Ces symptômes sont souvent bénins et certains porteurs du virus sont asymptomatiques. Plus de 80% des infectés en guérissent sans traitement. Malheureusement, certains patients, les plus fragiles, comme les personnes âgées ou les personnes présentant une autre pathologie, en particulier respiratoire (asthme, terrain pulmonaire problématique…) peuvent développer des symptômes plus inquiétants, comme la dyspnée.

L’autotest Biozek Covid-19

Cet autotest est un test sérologique qui recherche les anticorps produits contre le Covid-19. Il permet de détecter si vous êtes infecté. Il ne détecte néanmoins pas si vous êtes contagieux.

Test de dépistage du coronavirus

Si une personne est contaminée par le Covid-19, le système de défense de votre organisme se mettra en route pour vous défendre. Les anticorps, aussi appelés immunoglobulines, essaient d’éliminer la substance étrangère et pathogène que constitue pour elle le Covid-19. Ils sont présents, et donc détectables, dans le sang. L’autotest Covid-19 ira chercher dans un échantillon de votre sang les traces de ces anticorps. Il détectera ainsi les immunoglobulines de classe G et de classe M (IGG ; IGM) : les IGG sont les anticorps de la phase la plus aiguë de défense, les IGM sont les anticorps qui gardent en mémoire la trace du virus. L’autotest est fiable à 100% sur les IGG et à 85% sur les IGM.

Comment utiliser l’autotest Covid-19 ?

L’autotest est composé d’une cassette comportant une lingette ; une lancette ; un tube compte-goutte et une solution tampon qui vous servira à la dilution de votre échantillon sanguin.

Suivez avec précaution les consignes et instructions du manuel. Les directives sont les suivantes :

  • Sortez la cassette de son emballage.
  • Désinfectez vous les mains et en particulier le doigt à piquer avec la lingette.
  • Perforez-vous le bout du doigt avec la lancette. N’utilisez pas la première goutte de sang : essuyez-la.
  • Sélectionnez la deuxième gouttelette avec le tube compte-goutte.
  • Ajoutez-y deux gouttes de la solution « tampon ».
  • Attendez dix minutes pour avoir votre résultat. N’attendez pas plus de vingt minutes pour le lire, il pourrait être faussé.

Lisez le manuel avec attention pour ne pas fausser le résultat : si vous testez une autre personne, pensez à vous protéger pour éviter une quelconque contamination. Il ne faut ni boire, ni manger, ni fumer pendant le test. Dès que le sang est prélevé, il faut effectuer le test directement. Soyez attentif aux consignes de conservation du test (température ambiante ou réfrigérateur).

Interprétez le résultat

Référez-vous au manuel pour lire correctement vos résultats. La ligne colorée du contrôle indique si le test a été effectué de manière correcte. Si des lignes apparaissent au niveau des IGG ou IGM, c’est que vous avez des anticorps se battant contre le Covid-19 et que vous êtes positif.

Dans ce dernier cas, deux solutions se présentent à vous :

  • Si vos symptômes sont bénins et que vous êtes en bonne santé, attendez la guérison en restant confiné tout en prévenant votre médecin.
  • Si vos symptômes sont plus graves ou que vous êtes fragile, appelez votre médecin, le SAMU ou le numéro d’urgence Covid-19.

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Les hémorroïdes

Les hémorroïdes Plus communément connue sous cette forme, les hémorroïdes (ou maladie hémorroïdaire) sont des vaisseaux sanguins, localisés dans le canal anal pouvant provoquer chez les personnes atteintes (environ 1 personne sur 2) de vives douleurs.

Celles-ci apparaissent suite à une forte dilatation des veines hémorroïdaires situées à proximité de l’anus et du rectum. Bénignes, les hémorroïdes peuvent facilement être rapprochées des varices, veines endommagées où la circulation s’effectue avec difficulté.

Définition

Scientifiquement parlant, les hémorroïdes se définissent comme des composants anatomiques, présents dans l’organisme humain. Celles-ci se composent de nœuds veineux et d’artérioles. D’une manière générale, la crise hémorroïdaire est le trouble le plus couramment repéré en proctologie. Les crises hémorroïdaires débutent généralement après un épisode de diarrhée/de constipation ou suite à un excès alimentaire. Elles durent environ deux à quatre jours. Parvenu à un stade plus poussé, la maladie hémorroïdaire peut être ressentie de manière plus douloureuse : tensions et saignements quotidiens et abondants, anémie, suintements et démangeaisons. Cet affect s’accompagne de troubles secondaires comme l’apparition de pus.

Deux différents types d’hémorroïdes

La crise hémorroïdaire se classifie en deux grandes typologies : les hémorroïdes internes et les hémorroïdes externes. Apparaissant sous la peau, celles-ci se caractérisent par la formation d’une excroissance à proximité de l’anus et engendrent à la fois de sévères démangeaisons et un écoulement sanguin lors de la défécation. Elles sont généralement plus douloureuses car elles se situent dans une zone où les terminaisons nerveuses sont les plus nombreuses. À terme et après la formation d’un caillot, l’hémorroïde peut se durcir et devient, dès lors, douloureuse. Bénins, les symptômes disparaissent rapidement grâce à un traitement médical adapté et une bonne hygiène de vie.

Au contraire, les hémorroïdes internes peuvent plus facilement occasionner des complications. Localisées à l’intérieur de l’anus et/ou dans le rectum, les hémorroïdes internes sont classifiées selon une typologie et un degré d’évolution prédéfinie évoqué ci-dessous.

Le 1er stade se caractérise par une localisation précise de l’inflammation. Au cours du 2e stade, la veine hémorroïdaire s’enfle dès que le sujet procède à l’évacuation de ses selles et se repositionne ensuite. Le 3e degré marque une aggravation. À ce stade, l’hémorroïde ne parvient pas à retrouver sa place originelle et nécessite un replacement manuel de la part du concerné. Enfin, le 4e stade requiert une hospitalisation médicale, car la veine hémorroïdaire ne peut plus se repositionner correctement et de façon naturelle. De manière générique, elles se traduisent par des démangeaisons et/ou des saignements. Sans aucune intervention médicale, elles peuvent s’extérioriser et constituent une sorte de « paquet » irritant. À l’inverse, il est possible que ces dernières, après s’être formées, se retrouvent enfermées dans le sphincter (muscle circulaire) et entraînent un étranglement hémorroïdaire.

Si un tel constat est identifié, une intervention d’ordre chirurgicale est nécessaire. Phénomène intermittent ou permanent, le sujet atteint souffre de douleurs lors de la défécation et ces selles peuvent s’accompagner d’une émission de sang plus ou moins importante.

Des symptômes identifiés et identifiables

Facilement reconnaissables, les symptômes caractéristiques de la maladie hémorroïdaire peuvent être différents selon les individus concernés Toutefois et d’une manière scientifiquement acceptée, elle subsiste sous deux formes : une forme aiguë (forte crise) et une forme chronique. D’une manière générale, les symptômes constatés sont significatifs :

  • Tension associée à un sentiment de chaleur et une enflure dans la région anale. Cette dernière s’accentue lorsque le sujet se rend aux toilettes, pratique des exercices physiques.
  • Potentielles brûlures lors de la défécation.
  • Écoulement de mucus par l’orifice anal.
  • Des émissions de sang.
  • Des ecchymoses (cas d’hémorroïde interne)
  • Apparition d’une thrombose hémorroïdaire (caillot) près de l’anus.
  • Potentielles excroissances.

L’ensemble de ses symptômes disparaissent très rapidement (en quelques jours seulement). En revanche, si vos selles s’accompagnent de profonds saignements, il est vivement conseillé de consulter un médecin afin que ce dernier procède à un dépistage du cancer colorectal.

Peu connue, l’origine des hémorroïdes n’a jamais su être déterminée avec précision. Néanmoins, de nombreux facteurs généraux ont pu être caractérisés :

  • Troubles du transit intestinal
  • Travail en position assisse prolongé
  • Un mode d’alimentation épicée
  • Consommation excessive de café, d’alcool
  • Surpoids et/ou obésité
  • Hérédité.
  • Diarrhée et constipation régulière
  • Pratique du coït anal

Comment diagnostiquer la maladie hémorroïdaire ?

Dès les premiers saignements repérés, le sujet doit consulter un professionnel médical afin que celui-ci vérifie, avec professionnalisme, la zone anale et rectale. Ce diagnostic est indispensable puisqu’il permet au médecin de déterminer l’origine de l’écoulement sanguin. L’examen médical des hémorroïdes s’effectue par une observation générale et rigoureuse des lésions présentes, à l’aide d’un instrument appelé anuscope.

Comment prévenir l’apparition d’hémorroïdes ?

De nombreuses mesures et habitudes préventives sont à envisager de façon sérieuse, si vus souhaitez éviter ces affections. D’une manière générale, le sujet doit adopter une alimentation équilibrée et saine, comportant des fibres (fruits, etc.) et doit également s’hydrater de façon régulière. Celles-ci permettront de limiter les risques de constipation. Pratiquer des exercices physiques quotidiens est un excellent moyen de renforcer ses défenses immunitaires, de lutter contre différentes affections et atteintes.
Privilégier la mobilité et les déplacements dans votre vie quotidienne afin de réduire drastiquement les risques d’apparition d’hémorroïdes. Établissez, de manière consciencieuse, l’ensemble des aliments à risques (épices en autre, etc.) et limitez-les.
Enfin, accorder une grande importance à votre hygiène personnelle et surtout anale.

Des traitements adaptés et efficaces

Il subsiste différents traitements, médicaux et autres pratiques chirurgicales capable de guérir la maladie hémorroïdale. Ceux-ci sont appliqués en fonction du type et du degré d’évolution des hémorroïdes.
En ce qui concerne les traitements médicamenteux, les hémorroïdes peuvent être soulagées grâce à des antalgiques (paracétamol et/ou anti-inflammatoires, des laxatifs permettant un ramollissement des selles et une lutte contre la constipation. Parmi ses médicaments, vous trouverez également les veinotoniques, limitant la dilatation des terminaisons sanguines ainsi que les topiques locaux. Ces agents se concentrent sur les hémorroïdes afin qu’ils réduisent l’enflure/l’échauffement. Les hémorroïdes peuvent également être soulagées via des traitements ciblés, prescrit par un médecin ou non, à base de pommades et de suppositoires.

L’ensemble de ses médicaments visent à apaiser, voire diminuer les inflammations liés à cette affection et favorisent grandement la cicatrisation. La maladie hémorroïdaire peut également être guérie via des traitements instrumentaux (injections sclérosantes, cryothérapie, etc.).

À des étapes plus poussées de la crise hémorroïdaire, on doit avoir recours à des actes chirurgicaux. Parmi ceux-ci, 3 techniques sont couramment utilisées :

  • L’hémorroïdectomie : opération consistant à retirer les veines, responsables de la crise. L’intervention, jugée douloureuse, nécessite la prise de calmants et d’anti-inflammatoire.
  • Les ligatures par guidage doppler
  • L’hémorroïdopexie : souvent associée à une récidive éventuelle de réapparition d’hémorroïdes

Hépatite C

Virus de l'hépatite C L’hépatite C est une maladie infectieuse d’origine virale constituant un sérieux problème de santé publique. Elle compte parmi les premières causes du cancer du foie, qui entraîne plus d’un million de décès par an.

Découvrez sur cette page ce problème de santé qui touche plusieurs millions de personnes dans le monde.

Qu’est-ce que c’est?

L’hépatite C est une inflammation des cellules du foie, causée le plus souvent par une infection à un virus de la famille des Flavivirus, mais d’autres infections, des maladies auto-immunes et des substances toxiques sont aussi à l’origine de l’hépatite. En 1989, le virus de l’hépatite C (VHC) a été identifié pour la première fois. Il existe six génotypes ou groupes différents du VHC, et plus d’une cinquantaine de sous-types.

L’hépatite C ne guérit pas spontanément dans plus de 70 % des cas et peut se transformer en hépatite virale chronique avec des complications possibles au niveau du foie : 7 % développent un carcinome hépato-cellulaire et 23 % atteignent le stade de la cirrhose.

Une estimation prétend que 3 % de la population du monde a une infection chronique au VHC. En France, 600 000 à 750 000 personnes ont le virus : l’infection concerne en grande partie les personnes porteuses du VIH, les prisonniers et les consommateurs de drogues injectables.

Dans de nombreux pays développés, l’infection par ce virus est la cause la plus répandue d’hépatites virales chroniques. Transmise involontairement par les malades qui s’ignorent, l’hépatite C constitue un véritable problème de santé publique dans la plupart des pays, y compris les plus industrialisés.

Symptômes de la maladie

L’hépatite C n’est pas toujours trahie par les symptômes mentionnés ici. La maladie reste silencieuse durant des années ou se manifeste par un petit syndrome grippal (maux de tête, fièvre, fatigue, douleurs musculaires) dans plusieurs cas.
Les symptômes typiques d’une hépatite C :

  • la sueur ou la fièvre en fin de journée
  • les nausées
  • la jaunisse (cornée et peau jaunies)
  • l’absence d’appétit et l’amaigrissement
  • les malaises abdominaux intenses au côté droit
  • la confusion mentale pouvant aller jusqu’au coma
  • l’urine foncée
  • les saignements de nez et les taches rouges sur la peau

Il est important de souligner que dans le cas d’une cirrhose, une confusion, un gonflement des jambes et du ventre, une perte de la masse musculaire et des saignements faciles sont observables.

Évolution possible de la maladie

Lorsqu’une personne contracte l’hépatite C, les symptômes apparaîtront dans 28 % des cas environ. Ceux-ci surviennent de 14 à 84 jours après l’exposition. Un tiers des personnes élimineront le virus sans séquelle, alors que les autres se dirigeront vers une chronicité.

La fréquence d’évolution vers l’hépatite chronique qui finira en cirrhose ou en cancer du foie est très grande. En plus, la maladie évolue doucement pendant 10 à 20 années avant de faire parler d’elle une seconde fois. Or, d’après une estimation, plus de 50 % des porteurs asymptomatiques ne se font pas dépister. Ainsi, ces porteurs risquent de découvrir leur maladie trop tard. Le risque de progression d’une hépatite C chronique vers une cirrhose demeure mal évalué. Ce risque serait toutefois estimé entre 40 et 50 % des cas. La cirrhose découlant de l’hépatite C peut évoluer à terme en cancer de pronostic inquiétant.

Prévention de la maladie

Le vaccin pour combattre l’hépatite C n’existe pas. La prévention de l’infection par le virus de l’hépatite C passe ainsi par une baisse du risque d’exposition à un virus au sein des établissements de soins, des populations à risque élevé comme les usagers de drogues par voie intraveineuse, et pendant des rapports sexuels.

Pour prévenir la maladie, l’OMS recommande des interventions primaires, secondaires et tertiaires.
Interventions primaires :

  • le nettoyage minutieux du matériel ;
  • la manipulation et l’élimination des objets piquants ou tranchants et des déchets ;
  • la formation du personnel de santé ;
  • l’hygiène des mains, l’utilisation de gants et le lavage des mains ;
  • le dépistage des dons de sang ;
  • l’accès facile aux produits sanguins sûrs.

Pour des patients porteurs du VHC, l’OMS recommande les interventions secondaires et tertiaires suivantes :

le vaccin contre les hépatites A et B afin d’éviter la co-infection par d’autres virus hépatiques et protéger le foie ;
la prise en charge médicale adaptée ;
la surveillance régulièrement pour vite diagnostiquer une maladie chronique au niveau du foie.

Traitement de l’hépatite C

L’hépatite C ne demande pas toujours un traitement vu que chez quelques patients, une réponse immunitaire supprimera l’infection. Le but est la guérison lorsque le traitement est important. Le taux de guérison dépend de nombreux facteurs, notamment du type de traitement donné et de la souche du virus. Un bon dépistage est essentiel avant d’amorcer le traitement pour déterminer quelle est la meilleure approche pour le patient porteur du VHC.

Actuellement, le traitement standard associe la ribavirine et l’interféron. Ce traitement est efficace contre les génotypes du VHC. Malheureusement, l’interféron n’est pas souvent toléré, et il n’est pas assez accessible dans plusieurs pays. La prise en charge est donc compliquée et certains patients ne terminent pas leur traitement. Malgré les contraintes, un traitement par la ribavirine et l’interféron sauve des vies.

Les scientifiques ont mis au point de nouveaux antiviraux contre la maladie, qui sont mieux supportés et plus efficaces que les thérapies existantes. Les thérapies, employant des agents antiviraux à action directe, facilitent le traitement de l’hépatite C en baissant significativement certaines prescriptions en ce qui concerne le suivi et en accroissant les taux de guérison. Quoique le coût de production des agents antiviraux soit minime, les premiers prix fixés par les fabricants sont extrêmement élevés et ne faciliteront pas l’accès aux médicaments même dans des pays à fort revenu.

Le zona

Définition

le zona Le zona est avant tout une éruption cutanée ou dermatose, qui se manifeste par l’apparition de vésicules qui contiennent du liquide. La maladie est causée par le même virus (dit varicelle-zona) que la varicelle et se manifeste seulement chez les personnes qui ont eu la varicelle par le passé. Néanmoins, seulement un tiers des personnes ayant eu la varicelle risquent d’être touché par la maladie.

La manifestation de la maladie n’est pas liée à un âge spécifique, elle peut également avoir lieu chez des personnes âgées. Le virus reste latent pendant de nombreuses années après la maladie originelle. Ses causes peuvent être diverses et ne peuvent pas toujours être identifiées. Une diminution de l’immunité en raison du vieillissement, d’une prise de médicaments ou de certains cancers peuvent en être responsable, mais également tout simplement le stress.

Le zona est contagieux, mais il transmet premièrement la varicelle et non le zona. Il existe trois formes différentes de zona: le zona intercostal, le zona ophtalmique et le zona otitique. Le zona se caractérise avant tout par des douleurs physiques, qui sont beaucoup plus marquées que pour la varicelle, où ce sont avant tout des démangeaisons qui caractérisent la maladie. Le zona intercostal est lié à l’infection d’un nerf de la colonne vertébrale et se manifeste essentiellement au niveau du thorax.

Symptômes

Les symptômes du zona ne se réduisent néanmoins pas à une éruption cutanée. L’apparition de la maladie est généralement précédée par une sensibilité cutanée accrue, un engourdissement, des démangeaisons ou d’éventuelles douleurs. Ces signes avant-coureurs sont centrés sur la partie où la maladie se manifestera concrètement. Cette zone infectée est relative à une zone nerveuse où la maladie a pu se cacher pendant de nombreuses années. La nouvelle éruption cutanée implique la production d’un liquide formé par des vésicules, qui créent cette sensation désagréable de brûlure. La partie touchée subit également une hypoesthésie ou une anesthésie, qui en réduisent la sensibilité.

L’apparition de la maladie n’a certes lieu principalement que sur une partie limitée du corps, mais les douleurs peuvent engendrer d’autres symptômes tels que des maux de tête ou d’estomac et de la fièvre. Une fatigue générale est également provoquée par la maladie.

Évolution de la maladie

Les complications sont relativement rares et la maladie se réduit généralement à une série de symptômes extérieurs qui s’estompent avec le temps. Cependant, le problème le plus courant est que la maladie reste latente après son éruption, car le corps ne parvient pas à s’immuniser entièrement contre celle-ci. Au-delà de la douleur particulièrement pénible à certains moments, les complications possibles incluent la nécrose de la peau ou une surinfection. Certains cas peuvent aller jusqu’à entraîner la mort, chez les personnes dont les défenses immunitaires sont particulièrement faibles, entraînant des hémorragies et des bulles nécrotiques qui peuvent étendre l’influence de la maladie jusqu’aux organes intérieurs profonds.

Une des complications les plus courantes est la présence de douleurs dites post-zotériennes, qui fait que la douleur initiale de l’éruption reste présente au même endroit malgré la disparition de l’éruption. Le zona peut également aller jusqu’à provoquer des paralysies partielles ou même la cécité dans certains graves de zona ophtalmique, où la cornée et le nerf optique de l’œil sont touchés. Les infections au niveau de l’œil doivent être pris en charge dans les plus bref délais par un ophtalmologue.
Les paralysies au niveau du visage peuvent entraîner des pertes de goût et d’ouïe, qui sont néanmoins passagères, ce type de paralysie est appelé “syndrome de Ramsay Hunt”.

Ce type de paralysie a lieu dans le cadre du zona otitique, qui provoque également des acouphènes et des vertiges.
Une conséquence moins grave de la maladie peut être aussi par exemple la présence de cicatrices après la disparition de la maladie. La période d’éruptions cutanées s’étend habituellement entre 3 et 9 semaines.

Le zona peut également prendre une forme généralisée, dite “zona-varicelle”, qui inclut une infection avec nécrose et hémorragie. Cette version de la maladie n’est possible que chez des patients souffrant déjà d’une maladie grave, comme le cancer ou le sida. Dans ce cas, des éruptions nombreuses se présentent dans beaucoup d’autres endroits que la source principale de démangeaisons et les membres intérieurs vitaux sont directement touchés. Les zonas qui atteignent les organes intérieurs vitaux sont appelés “zonas viscéraux”.

Prévention

Un vaccin spécifique contre le zona dénommé Zostavax le zona est disponible sur le marché, mais son efficacité n’est pas réelle pour 100 % des cas et elle diminue fortement au plus les personnes sont âgées. Il contribue néanmoins à lutter fortement contre le risque de douleurs post-zotériennes. Les personnes à l’immunité réduite ne peuvent toutefois pas bénéficier de ce vaccin, car elles risquent de développer la maladie. Des recherches sont cependant encore en cours pour la mise au point d’un nouveau vaccin plus efficace. Le vaccin contre la varicelle n’a lui aucune efficacité contre l’apparition du zona.

Certaines études scientifiques tendraient à démontrer que le contact répété pour les adultes avec des enfants atteints de varicelles aurait la capacité d’immuniser contre le risque de zona. C’est néanmoins tout à fait dangereux de vouloir chercher ce type de contact, vu que de nombreuses personnes plus âgées ou à l’immunité réduite risquent de tomber effectivement malades au contact de la maladie.

Somme toute, préserver son système immunitaire peut être la meilleure manière d’empêcher l’apparition du zona, ce qui peut être atteint au moyen d’une alimentation saine, d’exercice et d’un repos suffisant.
Toute personne qui n’a jamais eu la varicelle doit s’abstenir d’être en contact physique direct avec les vésicules des personnes malades, car celles-ci sont contagieuses. Les petits enfants et les femmes enceintes sont particulièrement à risque à ce niveau-là.

Traitement

Des médicaments antiviraux sont généralement utilisés au début de l’apparition de la maladie. Leur but est de réduire l’extension de l’éruption cutanée, mais aussi de contrer la douleur présente. Les vésicules formés par la maladie cicatrisent plus vite de cette manière. Ce traitement est également efficace pour lutter contre les douleurs chroniques, liées à la présence latente du virus.
Un médecin peut aussi prescrire des médicaments plus agressifs, tels que des narcotiques ou anti-convulsifs, si la maladie s’aggrave trop fortement, mais des anti-douleurs disponibles librement en pharmacie peuvent être utilisés sinon. Plus généralement, de la pommade dénommée “capsaïcine” ou des compresses humides sont utilisés pour calmer les démangeaisons. Des lotions à la calamine sont également fréquemment utilisées pour lutter contre l’apparition de vésicules.

Pour la plupart des personnes, il est simplement possible de se laver avec de l’eau tiède et un savon doux. Un traitement antiseptique peut alors être utilisé après avoir lavé les plaies. Certaines personnes peuvent même utiliser de l’alcool pour la désinfection, si la douleur n’est pas trop intense.

Des médicaments anti-viraux sont aujourd’hui prescrits dans la majorité des cas pour agir directement sur l’infection responsable de la maladie, permettre que la cicatrisation se fasse dans les plus brefs délais, mais également pour diminuer l’ampleur des douleurs pendant et après la maladie. Le traitement antiviral s’accompagne habituellement d’un traitement anti-inflammatoire précisément pour lutter contre la présence de ces douleurs. Toutefois, ce traitement n’est efficace que s’il a lieu pendant les trois premiers jours de la maladie.

La Rubéole

rubéole Se déclarant majoritairement chez les enfants de 5 à 9 ans, la rubéole est une maladie contagieuse provoquée par un virus qui atteint les voies respiratoires. La transmission de ce dernier se fait par l’air, par gouttelettes de salive (toux/éternuements), sécrétions nasales par toucher ou contact indirect (objets souillés).

Généralement bénigne chez l’enfant, elle peut entrainer des conséquences graves chez la femme enceinte non immunisée avec un risque de transmissibilité au fœtus. Elle se caractérise par l’apparition de rougeurs dans un premier temps sur le visage qui s’étendent par la suite au reste du corps. Une fois la personne infectée par le virus, elle est immunisée pour le reste de sa vie.

Les symptômes

Dans 50% des cas, la personne infectée ne manifeste aucun symptôme. La période d’incubation varie de 2 à 3 semaines selon les cas. Lorsque le malade développe des symptômes, ces derniers peuvent se caractériser par :

  • des tâches roses ou rouges sur la peau
  • des nausées
  • des maux de têtes
  • une conjonctivite
  • une augmentation de la taille des ganglions au niveau des oreilles et du cou
  • des douleurs articulaires
  • une fièvre modérée
  • des maux de gorge
  • des douleurs musculaires
  • des malaises.

Les symptômes peuvent durer jusqu’à 4 jours. Lorsqu’elle survient chez l’enfant, la première manifestation est généralement l’éruption cutanée au niveau du visage. Il ne faut pas la confondre avec celle de la rougeole qui elle provoque des tâches plus foncées.
Dans tous les cas, il est impératif de consulter un médecin afin de poser un diagnostic et de mettre en place les mesures appropriées.

Évolution de la maladie

Si la transmission se fait par voie respiratoire, les complications observables sont :

  • la polyarthrite (inflammation des articulations) qui disparait en général en 3 semaines ;
  • l’encéphalite (inflammation de l’encéphale).

Si elle se produit pendant la grossesse (voie transplacentaire), les conséquences dépendent du stade de la grossesse et sont multiples comme notamment :

  • un accouchement prématuré
  • le décès
  • la surdité
  • les malformations oculaires
  • les malformations cardiaques
  • un retard de croissance
  • un retard mental
  • un diabète sucré
  • un dysfonctionnement de la thyroïde.

En effet, la rubéole congénitale est particulièrement dangereuse lors des premiers mois de grossesse et les risques de transmission de la mère au fœtus sont de 90% au cours du premier trimestre de grossesse.

La prévention, Vaccin

La prévention repose principalement sur la vaccination des enfants, majoritairement avant l’âge de 2 ans bien que pouvant être réalisée plus tardivement. Cette vaccination peut être associée à celle contre les oreillons et la rougeole. Chez la femme en âge de procréer, la vaccination doit avoir lieu en dehors de la grossesse.
Le deuxième axe de prévention réside dans le suivi des femmes enceintes. Si la femme enceinte est séronégative (non immunisée), une surveillance est mise en place par le biais d’analyses de sang régulières. En cas d’infection par le virus lors du premier trimestre de grossesse, une interruption de cette dernière peut être envisagée par le corps médical.
Enfin, la prévention consiste au respect de règles d’hygiène précises en particulier en présence d’une personne infectée. Le malade est contagieux d’une semaine avant la survenue des premiers signes de l’infection à deux semaines après. Il est donc nécessaire de :

  • se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou une solution hydro-alcoolique
  • jeter systématiquement les mouchoirs usagés
  • nettoyer les objets qui ont été en contact avec le malade
  • ne pas utiliser les mêmes objets que la personne infectée
  • aérer votre intérieur et ne pas le surchauffer (température idéale : 19°C).

Le traitement

Le traitement consiste uniquement à atténuer les signes de la maladie. Il est indiqué de se reposer, de soulager la fièvre et les douleurs articulaires.

Bien qu’étant une réaction naturelle de défense par l’organisme, la fièvre peut être incommodante. Ainsi si elle dépasse les 38,5°C, un médicament constitué d’ibuprofène ou de paracétamol pourra être prescrit. Un anti-inflammatoire non stéroïdien soulagera les douleurs articulaires.

Si la rubéole survient pendant la grossesse, une injection d’immunoglobulines (anticorps) est administrée sans qu’elle ne puisse empêcher avec certitude la transmission du virus au fœtus. De plus, du fait des risques de complications pour ce dernier, une surveillance accrue de la femme enceinte sera nécessaire.

Ainsi, la rubéole est une infection virale qui, bien que bénigne dans la majorité des cas, peut avoir des conséquences sérieuses si elle survient pendant la grossesse. La meilleure lutte contre cette maladie reste donc la prévention. La vaccination, la surveillance pendant la grossesse et des mesures d’hygiène adaptées constituent les principales méthodes de prévention.

L’Arthrose

arthrose L’arthrose ou oestéarthrite est une maladie chronique qui se manifeste par des douleurs plus ou moins intenses ressenties au niveau des articulations.

En Europe, l’arthrose est la première cause des consultations médicales chez les séniors.

Pour vous aider à mieux appréhender cette affection, un petit focus est de rigueur.

Qu’est-ce que l’arthrose ?

L’arthrose se manifeste par la dégradation du cartilage des articulations, notamment au niveau des genoux, des hanches et des doigts. Également appelée arthrose digitale, l’arthrose des doigts est très commune chez les femmes. Il n’empêche que les autres articulations des poignets, des chevilles et de l’épaule peuvent également être atteintes.

Une personne peut vieillir sans développer des signes d’arthrose, ou au contraire en souffrir alors qu’elle n’a pas encore dépassé la trentaine. Elle peut survenir à cause d’une mauvaise hygiène de vie ou bien en réponse à un violent traumatisme du corps. Aujourd’hui, on considère que parmi les patients qui souffrent d’arthrose, les ¼ ont moins de 40 ans, et pour la plupart, il s’agit de sportifs qui, pendant des années, ont mis leurs corps à rude épreuve.

Pour ainsi dire, l’arthrose apparaît lorsque les cartilages ne sont pas assez réparés alors qu’ils sont rudement sollicités. Chez les personnes atteintes de cette maladie:

  • Le cartilage se fragilise, jusqu’à s’amincir et se fissurer. Il se peut que des fragments de cartilage se détachent pour ensuite faire irruption du côté de la cavité articulaire.
  • La membrane synoviale, à trop produire du liquide synovial, va devenir le siège d’une inflammation. Cela va créer un gonflement au niveau de l’articulation. Ici, on parle d’épanchement de synovie.
  • Les extrémités osseuses vont s’épaissir pour ensuite former des ostéophytes que l’on connaît aussi sous l’appellation de becs de perroquet. Ces malformations sont visibles sur les radiographies.

Quels sont les symptômes de l’arthrose?

Les personnes atteintes d’arthrose consultent un médecin en raison des douleurs qu’elles éprouvent au niveau de leurs articulations. Cependant, force est de noter que la douleur n’est pas le seul symptôme de l’arthrose. Cette maladie peut se manifester de diverses façons:

La douleur au niveau des articulations

La douleur est le premier symptôme ressenti par les patients atteints d’arthrose. Les douleurs dues à l’arthrose présentent une petite particularité : elles sont du type mécanique. Autrement dit, elles ne se déclarent que lorsque l’articulation est sollicitée. L’affliction peut se déclarer sans crier gare, pendant une marche, un changement de position, et même lorsque le concerné emprunte des escaliers ou enjambe le pas d’une porte. Ces douleurs sont très vives pendant la journée. Elles se soulagent par le repos.
Bien qu’elles ne soient pas encore incapacitantes au début, les douleurs au niveau de l’articulation peuvent devenir une véritable gêne au quotidien. Des gestes aussi banals comme se courber ou s’accroupir peuvent devenir un véritable supplice.

Les sensations de raideur

Une sensation de raideur peut être ressentie au niveau d’une articulation arthrosique lorsqu’il n’est pas sollicité ou après un long moment de repos. Le matin, pendant le réveil, une articulation peut complètement ou partiellement se raidir, si bien qu’elle aura besoin d’un dérouillage de quelques minutes avant d’être opérationnelle. Si aucun traitement n’est pris, l’articulation perdra de sa souplesse et le dérouillage matinal prendra de plus en plus de temps.

Des épisodes inflammatoires

Par moment, l’arthrose peut provoquer des épisodes inflammatoires au niveau des articulations. Ces crises sont transitoires. Elles se produisent lorsque des fragments de cartilage se détachent de l’articulation. Au cours d’une crise inflammatoire, la douleur ressentie au niveau de l’articulation est souvent insurmontable. Le plus souvent, la partie anatomique concernée se gonfle et rougit. La nuit, la douleur peut être si intense qu’elle est susceptible de réveiller le patient. Au matin, la raideur est plus importante. Le temps nécessaire pour dérouiller l’articulation est plus long qu’à l’accoutumée. Une réadaptation des traitements est peut-être à envisager en cas d’épisode inflammatoire.

Les déformations des articulations

L’arthrose, qu’elle soit traitée ou non, peut déformer les articulations, notamment celles des doigts ou des pieds. La communauté scientifique l’ignore encore, mais lorsque la déformation arrive à son terme, la douleur disparaît comme par magie.

Comment évolue l’arthrose?

L’arthrose est une maladie qui évolue au fil des années. Cependant, le temps qu’elle met à se manifester différencie d’un individu à un autre.
L’arthrose peut entrainer un handicap important lorsqu’elle touche le genou ou la hanche. Des études ont révélé que 10 à 15 ans après le diagnostic, l’arthrose du genou s’aggrave chez les 2/3 des personnes qui en souffrent.

La gêne occasionnée par l’arthrose n’est jamais le même chaque jour. La douleur peut être supportable en journée et insurmontable en fin de journée, ou inversement. La douleur peut être vive la nuit ou bien inexistante. Les poussées inflammatoires peuvent apparaître pour aussitôt disparaitre. Pendant chaque crise, il est recommandé de laisser l’articulation se reposer. Il n’existe aucun corrélat entre les lésions visibles sur les clichés radiographiques et les douleurs. En fait, la fréquence et l’intensité des douleurs dépendent de vos habitudes de vie.

Contrairement aux idées reçues, les zones où l’arthrose se manifeste le plus ne sont pas le genou, les hanches ou les pieds. Les parties anatomiques les plus touchées chez les séniors sont la colonne cervicale, la colonne lombaire et la main.

Quelles sont les préventions de l’arthrose?

Si vous ne souffrez pas encore d’arthrose, vous pouvez prévenir l’apparition de cette maladie en suivant les astuces suivantes:

  • Perdez du poids:
    Les articulations souffrent lorsque vous êtes en situation de surpoids. L’excès de graisse corporelle peut donner naissance à des substances inflammatoires qui intensifient les douleurs articulaires.
  • Bougez constamment:
    L’articulation est moins raide lorsque vous la sollicitez de la bonne façon. Que vous soyez à la maison ou au travail, changez fréquemment de position. Marchez, étirez-vous, bref, il faut accorder à l’articulation une chance de rester active.
  • Ne pas s’étirer avant un exercice:
    Les étirements avant un exercice entrainent une rétractation musculaire qui est susceptible d’entrainer une déchirure. Les étirements se font à la fin de chaque exercice.
  • Privilégiez les exercices non traumatisants:
    À moins que votre corps ne soit habitué au stress sportif, préférez les exercices qui ne sollicitent pas trop les articulations, comme le vélo, la natation ou la musculation avec des poids légers. Pour préserver les articulations, vous pouvez travailler beaucoup plus les muscles forts qui les entourent. Faites-en de même avec la ceinture abdominale et la ceinture dorsale.
  • Réadaptez votre régime alimentaire:
    Pour prévenir l’apparition de l’arthrose, vous devez :

    • Manger plus de poissons.
    • Utiliser moins d’huile de tournesol et d’huile de maïs.
    • Utilisez plus d’épices dans vos préparations culinaires.

Quels sont les traitements de l’arthrose?

L’arthrose se soigne avec des antalgiques de palier 1. Ces comprimés vont permettre au patient de supporter les douleurs. Pour les poussées inflammatoires, le médecin a pour habitude de prescrire des anti-inflammatoires. Autrement, il y a ce que l’on appelle les médicaments dits anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente qui sont préconisés pour le traitement symptomatique de l’arthrose du genou ou de la hanche.

Si les douleurs persistent malgré les médicaments, le médecin peut procéder à une injection intra-articulaire de corticoïdes. Ce traitement est également recommandé en cas d’épanchement articulaire. Mais attention, ce traitement soulage les douleurs rapidement, mais uniquement sur une courte période.
Afin de pallier l’insuffisance qualitative ou quantitative du liquide synovial de l’articulation arthrosique, le patient peut subir ce que l’on appelle la viscosuplémentation. Ce traitement redonnera davantage de mobilité à l’articulation. Si tous les traitements ne donnent aucun résultat, le patient n’aura plus d’autres choix que l’opération chirurgicale pour corriger la déformation et soulager l’articulation.

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Hepaphenol